Perso, je préfère ce systeme que le mélange des arcs. Moi je ne joue pas à des VN, ça ne m'attire point. J'ai déja testé et ça me fait chier. Donc ça ne me dérange absolument pas qu'on me jette du contenu de VN sans le transformer.
D'ailleurs, quand on mixe tout, comme pour Kimikiss (dont le scénario m'a plu bien plus que n'importe quel arc d'Amagami, à un détail près), ça donne une histoire qui se veut un vrai scénario, mais qui traine encore les défauts du multiroute. Plus que les défauts, fautrait appeler ça le boulet. Dans Kimikiss, on retrouve pas mal de changement (je les déduit, mais je ne connais pas le VN donc je ne sais pas comment ça s'y passe réellement), comme le changement de cible masculine pour certaines filles, en fait, je soupçone même la multiplication du personnage principal.
En effet, le choix est meilleur et plus réaliste que de lancer un harem complet, et ça leur permet de caler plus d'arcs en même temps, mais on retrouve une accumulation et des divergences, et on finit par detester tel personnage pour X raison mais on ne peut pas l'éviter. Et on doit assumer la fin qu'on nous donne, qui ne s'adapte pas forcément à nos goûts.
Le plus gros problème, c'est que ça sent encore l'hybridation. Ça conserve trop de caractéristiques du VN pour se débrouiller comme un anime indépendant. Et ça, on le reconnait vite: c'est pas trop dur de reconnaitre quand un anime est tiré d'un VN.
Alors que sur Amagami SS, on ne s'enmerde pas à perturber l'esprit avec des impréssions de ce qui pourrait arriver mais ne se passera pas. On nous laisse pas des traces de route qui ne serviront à rien par la suite.
On y va à fond, on sait quelle fille, et on sait que ça durera X épisodes. Et on sait que tout le reste ne viendra pas faire de la purée dans l'histoire. C'est direct, expéditif, et ça fonctionne. Parce que oui, certains arcs sont à chier, certains plus innocents, en général, aucun trop profond ni plein de rebondissements. Mais du coup, si quelqu'un arrive d'un coup et décide de regarder ce qu'il aime dans la série, il peut prendre une liste des filles, choisir les arcs qu'il veut, et mater ça tranquillement. Il peut éviter ce qu'il ne veut pas, et il sera satisfait.
Personnellement, je deteste les animes et mangas qui tournent autour du pot pendant 100 épisodes (à l'ancienne, genre Ranma 1/2, KOR, etc). Que personne ne se trompe, j'ai les ai adoré, mais en même temps, je me suis fait chier beaucoup. Beaucoup. Et du coup, quand on me donne une histoire beaucoup moins approfondie, mais plus expéditive, directe, je me sent ravi.
Je conclut que je ne désire en aucun cas qu'un gigantesque courant d'adaptations inutiles se fassent comme ça, mais plutôt que pour les adaptations de VN, je préfère ça, mais que les adaptations de mangas ou autres, où le scéna est plus approfondit, y en a envie. (Parce qu'aucun studio avec du sens des finances se lancerait dans la production d'une série originale, et c'est peut être mieu ainsi. A quelques exceptions près.)
Bah, moi je pense que c'est possible de faire une histoire en profondeur car après tout : 4*23 (4 épisode multiplié par le temps d'un épisode), ça fait la durée d'un bon film. Je pense donc qu'il est possible de faire une bonne histoire seulement ce n'est pas simple. C'est pourquoi je pense que c'est un format intéressant mais pas simple à bien exploiter.
Ce n'est pas une question de profondeur, on fait ce que l'on peut avec les temps qui nous est donné, mais plutôt d'arrangement. Si tu fais un film, tu le réalises pour être regardé d'un coup. Du coup, tu suit un schéma assez conventionnel (en général), avec introduction, développement, climax et conclusion. Mais quand tu dois distribuer l'histoire sur 4 épisodes de 20 minutes chaqu'un, tu dois prévoir un schéma différent avec son propre climax à chaque épisode, pour ne pas tuer complètement la série lorsqu'elle est diffusée. C'est donc vachement plus dur, et pour Amagami, ils ont pas géré parce qu'ils ont voulu suivre l'arc tout en respectant un peu ce principe, mais pas suffisament. C'est pour ça que vous trouvez des grosse lacunes de tension narrative sur certains arcs.
J'arrete mon pavé avant de déclancher des alarmes.