Volume 4 lu d'une seule traite en à peu près 4-5H!

Comme je l'ai déjà dit dans le topic Nasuverse (je poste ici pour éviter de spoiler) c'était au delà des mots. J'ai failli pleurer deux fois (la première fois que ça m'arrive devant un roman!) et je ne m'en suis toujours pas relevé.
Petit florilège:
-Tout d'abord, l'incroyable course-poursuite sur l'autoroute entre Rider sur son char de guerre et Saber sur une moto custom. Haletant, et très bien rendu: l'idée de faire une moto incontrolable par un homme (mais ne posant aucun problème à un servant avec la skill "riding") et améliorée par magie est digne de Kiritsugu, et mène à une scène spectaculaire. De plus, utiliser "l'invisible air" de saber pour échapper à la pression du vent et l'armure de mana pour renforcer la moto est également très bien vu. Et ce n'est que le début.
-Ensuite, un des meilleurs moment: le départ pour la bataille de Rider et Waver. J'ai beaucoup aimé voir Waver accepter enfin de laisser son servant prendre "le commandement" et comprendre qu'il ne faisait pas le poids, au delà de sa fierté. C'est pourquoi j'ai failli pleurer pour la première fois quand Alexandre le Grand en personne lui fait comprendre qu'il est désormais véritablement son ami et non plus son master, puis reconnaître sa valeur et l'emmener avec lui vers un combat que l'on sait être sans espoir. La scène est vraiment magnifique.
-On arrive enfin à la meilleur partie; le combat titanesque entre Rider et Archer. Véritablement au delà des mots. Le dernier dialogue entre les deux plus grands rois de l'histoire avant la bataille, avec un Gilgamesh reconnaissant pour la première fois la valeur de l'un de ses adversaire, était incroyable.
Voir ensuite la dernière charge de la cavalerie macédonienne, Avec Alexandre le Grand menant la charge sur son légendaire étalon Bucéphale, auquel se cramponne un Waver oubliant sa peur pour se laisser emporter par la gloire et "l'epicness" du moment, pour même joindre sa voix au cri de guerre de l'armée à l'intérieur du reality marble était magnifique.
En face, Gilgamesh, le légendaire roi des héros qui sort enfin son invincible épée Ea, celle qui créa le monde dans la mythologie Babylonienne, et utilise celle -ci à sa pleine puissance: largement au delà (plus spectaculaire) de ce qui est montré dans la série Fate. Le sol, l'air et l'univers lui-même semblaient exploser et rugir tous ensembles devant la toute-puissance du roi des héros.
Ionian Heitairoi défait, Rider se retrouve seul avec son master pour charger son adversaire: il dépose celui-ci pour lui assurer la vie sauve et l'on peut voir le moment le plus génial de toute la licence Fate: Un Master jurer fidélité au plus charismatique héros de tous les temps.
Rider charge ainsi son nouveau subordonné de porter partout sa légende avant de charger Gilgamesh une dernière fois sur son destrier, la vision dorée de son adversaire se confondant avec celle de son rêve, atteindre la mer du bord du monde.
Bien que percé par les innombrables phantasms de Gate of Babylon, transpercé par Ea, celui-ci aura ainsi tout de même réalisé son rêve, pour aussitôt en commencer un suivant.
Quant à Gilgamesh il révèle enfin toute sa noblesse, en reconnaissant la valeur de son adversaire et en lui assurant un place dans son "royaume", pour enfin épargner la vie de Waver, touché par la loyauté de celui-ci. Légendaire.
La suite ce soir: je pars en cours!