Cyann: Franchement, à t'écouter, les générations entières qui ont grandi avec Disney sont tous devenus des psychopathes dotés d'une notion très abstrait du bien et du mal!
Mais tu caricatures énormément, et puis généralement, on regarde Disney entre ses 5-10 ans, donc en ce qui me concerne en tout cas, j'étais déjà plus vraiment une page blanche!
emilie: Evidemment, on ne montre pas de gazelles se faire bouffer, mais le "cycle de la vie" est très parlant je trouve... et l'air de rien, ça parle beaucoup de chasse (c'est à cause de Scar que toutes les "proies" ont fuies et qu'ils n'ont plus rien à manger, à la fin... d'ailleurs Nala est quand même sur le point de déchiqueter Pumba à un moment, personnage pourtant très positif aux yeux des enfants) - c'est dit à demi-mot, certes, mais c'est normal d'un autre côté.^^
yarashii: haha ça sent le vécu, j'aime!
Sinon je suis d'accord avec tout ce que tu dis.
D'un autre côté, on se plaint que Disney c'est trop mièvre mais je me souviens que quand
L'étrange Noël de M. Jack était sorti, un tas de parents s'étaient plaints et avaient trouvé scandaleux que Disney laisse voir ce genre de choses à leur chères têtes blondes. Je crois bien que c'est à partir de là que Burton a cessé de travaillé avec Disney (enfin, jusqu'à
Alice...).
Sinon je rejoins
orphée concernant Blanche-Neige: non seulement ça date des années 30, mais en plus c'est adapté d'un conte bien plus vieux où les femmes n'avaient aucun poids dans la société. C'était adressé à de petites filles, épouses en devenir, pour leur expliquer comment devenir une bonne femme au foyer (d'ailleurs si vous lisez Bettelheim, vous verrez que sa lecture de la prison de verre n'est pas triste). En recontextualisant, la plupart des contes ne sont plus adaptés à une lecture actuelle, il faut les lire avec la grille de l'époque. Ce n'est pas pour rien qu'Hitler adorait
Blanche Neige (si si). Et ce film reste une prouesse, à l'époque. Maintenant ça a vieillit et c'est vrai que c'est loin d'être un de mes préférés. Je n'aime pas
Cendrillon pour les mêmes raisons: si on enlève le souris, outre la durée, le film serait d'un fade incroyable. Dans le genre "je suis malheureuse, injustement traitée, mais je vous aime quand même" ou "je tends l'autre joue", on fait pas mieux. Mais le fond reste une histoire de princesse à laquelle on s'attache beaucoup enfant (oui, on s'imagine tous qu'on est aussi mal traités qu'elle parce que nos parents nous on demandé de ranger notre chambre... mais on voit qu'elle prend sa revanche, et ça nous fait rêver.
).