Auteur Sujet: Quels animes à adapter en jeu de rôle  (Lu 31320 fois)

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Alexandre de Réal

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #60 le: 30 Janvier 2012, 16:41:00 »
Troisième présentation de personnage nasuversien dans la campagne de Fay, vous vous en doutez:

Alexandre de Réal:

Alexandre vient de la haute bourgeoisie Parisienne. Élevé presque exclusivement par son père Godefroy de Réal, seule personne de la famille à apporter de l'importance à la magie. Il a progressivement détourné l'arcane familiale: une magie curative, en magie de la douleur. Lorsque son père meurs de maladie à l'âge de 48 ans, 30 de plus qu'Alexandre, celui-ci succombe totalement au vice et ce met à organiser de sombre orgies dans les sous-sols de la deumeure familiale, dans lesquels les invités deviennent très vite des cobayes, sujets d'études de vivisection et autres activité appétissantes.
Cette mésaventure lui vaut la haine de ça famille, qui lui offre, en échange de l'abandon de son nom de famille, de le fournir en argent tant qu'il en a le besoin.
Physiquement, Alexandre de Réal a effectivement un air de jeunot arrogant. Plus d'un mètre soixante dix pour moins de cinquante kilos et un teint pâle de cadavre cache en realité une bonne forme physique, due en particulier à la contraction permanente de ces muscles causée par ses nombreux tics.

Lorsque les compte rendus suivant seront parus, vous vous rendrez compte que cette description n'est plus à jours, donc je posterais une nouvelle description à ce moments la.

La magie de la douleur:
C'est la magie maîtresse d'Alexandre. Elle lui permet de transférer la douleur d'un être à l'autre, le plus souvent en passant par son propre corps, tant par masochisme que pour l'aspect catalyseur que cela représente. Elle lui permet dans son utilisation la plus poussée de prendre le contrôle d'une personne en s'introduisant dans tout son système nerveux.

Alexandre possède une autre magie puissante, qu'il a pris l'habitude de nommer "ruée violente". C'est en fait une magie qui lui permet de projetter son corps, ou l'arme qu'il a dans la main, sur le cœur d'une cible.

Les derniers sorts sont des sort mineur d'hypnose et de crémation, qui lui permettent respectivement de se fournir en cobayes et de nettoyer derrière lui.

Voilà l'essentiel à savoir sur le fucking freak de la table nasuversienne de l'excellent mj LordFay (un peu de reconnaissance quand même)

Berethor Volk

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Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #61 le: 01 Février 2012, 00:52:34 »
Présentation d'un autre personnage de la campagne de Fay:

Boris Von Kraaft


Portrait physique:

Boris est un adolescent, un jeune homme d'une quinzaine d'années, que l'on pourrait qualifier de beau garçon pour les critères en vogues dans nos sociétés modernes. Sans pour autant être un Adonis, ses membres, ses traits,sont bien proportionnés : «  Il a de la classe ».
Mais allons plus loin dans notre description :
Boris est un jeune homme de taille moyenne ( à peu près 1 mètre et 70 centimètres) d'origine allemande, sa peau est aussi blanche que de la porcelaine de Chine. Son front haut, sa bouche dont les lèvres semblent presque inexistantes, son menton pointu ainsi que son nez long mais fin, donnent à son visage un aspect un peu anguleux, mais pas désagréable à regarder.
En revanche,ses cheveux noirs et coupés courts, sont parsemés de mèches blanches et ceci n'est absolument pas dû à un traitement capillaire quelconque. Il se laisse pousser une frange sur le côté gauche, qu'il fait retomber sur son front.
Il porte des lunettes à verres teintés pour cacher ses yeux vitreux.


Si nous nous intéressons au reste de sa physionomie, à part le fait que son épaule droite est plus basse que son épaule gauche, nous ne pouvons rien constater de particulier. Son physique n'est pas très athlétique, mais il n'est pas gros et sans pour autant disposer d'une musculature hors du commun, sa force physique n'est pas à négliger non plus.
Certes, Boris est aveugle, mais avec un peu d'aide il peut soigner son apparence et faire bonne figure en société. Habitué à se mettre en scène, une fois qu'il parvient à se situer dans son environnement, il est tout à fait capable de s'imposer avec une certaine élégance.
En générale, il porte un costume trois pièces noir avec une chemise blanche, et un caban ,noir lui aussi, lorsqu'il sort.

Portrait moral:

Boris est avant tout quelqu'un de très égoïste, si jamais il vous offre quelque chose c'est dans son intérêt, si vous lui interdisez quelque chose...eh bien soyez sûr qu'après avoir jugé des périls et des profits, il enfreindra vos règles. D'autre part, pour Boris, la morale est quelque chose de douteux. Boris est même bien au delà des notions de bien et de mal: Intriguer pour satisfaire ses intérêts personnels constitue son passe-temps préféré et ne vous avisez pas de toucher à sa propriété où à ce qu'il considère comme tel. Il n'apprécie pas combattre physiquement, en revanche si on lui en laisse l'occasion et si cela sert ses intérêts...eh bien, un accident et si vite arrivé.


Equipement: Canne pour aveugle améliorée.

ll s'agit, en apparence, d'une canne pour aveugle comme les autres, blanche avec une roulette permettant de garder un contact avec le sol et de détecter les obstacles. Toutefois sous cette apparence anodine se cachent deux armes :
La première consiste en une lame acérée, un véritable dard en acier caché juste derrière la roulette. En appuyant sur un bouton poussoir situé sur le fût de sa canne, Boris peut faire jaillir cette lame et s'en servir comme d'une petite épée.
Toutefois la lame en elle-même a une petite particularité : Elle est enduite d'une substance qui empêche de faire cicatriser les plaies et peut même rendre hémophile. Quelqu'un se faisant trancher ou piquer avec cette lame ne peut pas faire cicatriser ses plaies et se vide de son sang très rapidement sans que celui-ci ne coagule. D'ailleurs cette canne a été renforcée avec du titane afin de pouvoir résister à un choc tout en restant légère et maniable.
La deuxième joyeuse surprise que dissimule cette canne est un petit canon caché dans la poignée et pointée vers l'extrémité opposée à celle de la lame. Pour l'armer, Boris n'a qu'à tirer un coup sec sur la dragonne tout en pointant sa canne, côté poignée, vers la cible.
Deux types de munitions sont possibles. Des balles explosives avec une charge de poudre d'os. Quand une cible dotée d'un circuit magique est touchée, elle est privée de ses pouvoirs pour un temps. Il est également possible de lancer de petites cartouches explosives au calcium et au carbure ; le carbure et le calcium réagissant avec une petite quantité d'eau pour produire des flammes, de la chaleur et un flash blanc relativement puissant.
Mise en présence dans un environnement extrêmement humide, une cartouche telle que nous venons de la décrire peut faire office de bombe incendiaire. Un mécanisme caché, permet à Boris de casser sa canne à la jonction entre la poignée et le fût pour recharger.


_Porsche customisée.

Magie:

La magie de Boris est la magie de contrat. Cette magie consiste à conceptualiser sur le plan astral,une promesse et à la matérialiser. Bien sûr, Boris peut également rompre ce genre de contrat et plus encore.

_Glyphe: Il s'agit d'un sort permanent sous forme de connaissance, lié au monde physique par un support de connaissance que l'on appelle une glyphe. Ce sort reste actif tant que la connaissance qui a servi à le créer le maintient actif dans le monde physique.
Voici une définition plus compréhensible: Une glyphe combine trois types de magies. Les sceaux, qui permettent de lier le sort au monde physique, les runes qui permettent de donner une forme au sort et la numérologie qui permet d'adapter le sort. Les glyphes peuvent avoir différents usages,selon les intentions  du magus responsable et être lancées sur des objets aussi bien que sur des personnes.
Pour finir, Il est possible de se servir de ce sort pour fabriquer toute sorte de constructions magiques comme des kekkais avec, bien sûr, toutes les difficultés que cela représente pour coordonner les glyphes nécessaires.

_Pacte: Ce sort fonctionne sur le principe que nous avons évoqué, plus haut. C'est à dire que ce sort permet de conceptualiser une promesse sur le plan astral pour la matérialiser, dans un ou plusieurs objets ( des bagues, des pieux,n'importe quoi!); Toutefois, les partis liés à cette promesse sont liés par ampathie (une ampathie totale: Ce que subit l'un l'autre le subit également; si l'un meurt, l'esprit de l'autre meurt). Un des effets secondaires de ce sort permet aux partis liés par un pacte de se localiser mutuellement, en n'importe quelle circonstance.

_Vision des auras

_Corruption: Boris transmet à une cible, objet ou être vivant, une petite quantité de prana. Ce prana peut agir comme un poison, ou comme simple traceur, selon les intentions de Boris.

_Révocation:Cela consiste à dissiper la quantité de prana accumulée par un mage avant qu'il ne lance un sort. C'est un sort délicat dans la mesure où il faut anticiper chaque action de la cible et agir à chaque fois au tout dernier moment. Trop tôt, le sort est inefficace, trop tard...c'est trop tard! Toutefois, le sort de révocation sert plus généralement à révoquer les enchantements, les Kekkais et les rituels en cours d'accomplissement.
Boris possède également une magie de soin mais trop faible pour être utilisée comme il le faudrait.


Cette présentation n'est pas complète. Je continuerai plus tard en éditant ce poste ou en faisant des postes complémentaires en fonction des comptes-rendus qui paraitront.
« Modifié: 01 Février 2012, 13:27:50 par Berethor Volk »

Kaelya

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #62 le: 08 Février 2012, 23:55:02 »
Et encore une présentation d'un personnage de cette campagne, la grande, la magnifique, la merveilleuse, l'irremplaçable Kaelya Hisaki.
Cette présentation est loin d'être complète et j'ai volontairement omis le background de ma perso, je le posterai peut-être un jour mais ce serait dommage de le dévoiler trop tôt.


Kaelya Hisaki

C’est une jeune femme d’une vingtaine d’années, mais son regard semble lui en donner dix de plus. Froide et sérieuse, elle s’exprime presque toujours d’un ton posé. On s’attendrait à la voir porter une paire de lunettes pour parfaire le stéréotype, mais il n’en est rien : de taille moyenne, elle pourrait en fait être plutôt jolie si elle prenait la peine de sourire. Ses longs cheveux bruns baignent sa nuque d’une charmante cascade de boucles, mais elle les attache le plus souvent pour ne pas être gênée dans ses lectures. Quant à ses yeux verts, ils seraient peut-être beaux s’ils n’exprimaient pas un tel détachement, un tel calcul et une telle distance en permanence, semblables à deux glaciers.
Kaelya n’est pas le genre de personne que l’on invite à sortir en boite le samedi soir.

La demoiselle semble d’ailleurs bien plus intéressée par ses études que par la société et la sociabilité sous toutes ses formes. De là à penser qu’elle fuirait même la compagnie des hommes, il n’y a qu’un pas qu’il n’est pas difficile de franchir.
Elle se promène en permanence avec un gros grimoire en cuir relié, auquel elle semble tenir particulièrement, car il s’agit de son Mystic Code. Froide avec tous ceux qu’elle croise, elle est très distante sans être pour autant méchante. C’est le désintérêt plus que la haine qui la caractérise.
Mais qu’une situation requière un peu d’intellect et de réflexion, et l’on pourra voir une étincelle s’allumer dans son regard habituellement terne. La jeune femme semble apprécier toute occasion d’enrichir ses connaissances et son pouvoir. Les deux sont en effet pour elle intimement liés, et si elle chérit autant l’érudition, c’est sans doute parce qu’elle est à la source de sa magie et parce que grâce à elle, Kaelya peut gagner en puissance. Sa soif de pouvoir motive la plupart de ses actions, bien qu’au fond de cette mentalité individualiste et renfermée, la demoiselle conserve une grande humanité et un certain idéalisme qu’elle s’efforce de cacher au mieux, en commençant par refuser de s’attacher à qui que ce soit. Sans doute a t’elle vécu par le passé quelques expériences traumatisantes justifiant ce caractère…

Magie :
 
Magie du savoir : magie principale de Kaelya, elle consiste, comme son nom l’indique, à manipuler tout ce qui a un lien proche ou lointain avec le savoir. Elle peut ainsi récupérer des connaissances appartenant à quelqu’un d’autre, ou les lui faire oublier, et bien d’autres choses encore.
Pour la jeune femme, savoir, c’est pouvoir. Elle porte donc une attention extrême à toute forme de savoir et n’hésite pas à se servir de cette magie à des fins très personnelles. La renforcer encore et toujours est plus ou moins son but principal, dans sa quête effrénée de connaissances et de pouvoir.

Textes vivants : mettant à profit son Mystic Code, un grimoire vierge dans lequel elle peut faire apparaître à volonté tout texte qu’elle a lu, Kaelya peut donner vie à tout texte littéraire qu’elle lit à voix haute, par exemple en rendant des métaphores réelles et en les faisant basculer dans la réalité.

Alchimie
: sa magie peut créer n’importe quelle source d’énergie (chaleur, feu, etc) et ainsi servir à  la remplacer dans une réaction chimique, pour la déclencher à volonté.

Invocations mythiques : peut invoquer des créatures issues de contes, légendes, mythologies et autres récits littéraires.

bunoakun

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #63 le: 23 Février 2012, 09:44:23 »
bonjour à toutes et à tous ! Je vous laisse découvrir le personnage que j'incarne dans cette magnifique campagne de Fay ^^

Konstantyn Zalesky, Executeur de l'Eglise.


"Homme de peu de foi, n'est pas ce qui caractérise cet homme... Ce n'est qu'après une vie pauvre que la religion l'a absorbé en son sein. Tout du moins, qu'il ait pris en lui cette croyance avec une ferveur que peu de gens sont capable d'atteindre. Priant aux alentours de 4h du matin,  continuant un rythme de vie pieux et minutieusement calculé et organisé selon le bon vouloir de Maître Temps. Une chronologie stricte et impartiale, inchangées et sans remèdes visible... Tel est le rythme de la vie de cet homme que vous voyez. Mais, ce regard que vous portez sur lui vous avait déjà donné ces réponses.

N'étant pas de taille assez imposante pour être un éxécuteur classique, Konstantyn avait donc l'apparence d'un homme déglise que vous rencontreriez au détour d'une paroisse communale sans le remarquer vraiment. Mais la taille n'est pas la seule chose qui vous ferez penser une chose telle que celle ci. En effet, dans son entourage il ne côtoie que trop peu de monde, même parmis les membres de son ordre. Si un jour vous tenez une discussion avec lui rien de réellement exceptionnel ne sortira de sa bouche, ni ne vous donnera l'envie de poursuivre une discussion avec la fougue de l'envie de savoir et connaître les mystères de cet homme. Peut être simplement parce que celui ci n'en a pas, ou trop peu pour vouloir les cacher. Tous ces détails ne sont que la futilité du premer regard que l'on pose sur lui, un simple être humain ordinaire ayant une vie d'éclésiastique normale.

Mais un détail particulier attire votre attention sur lui. Une infime particularité qui lui donne un ordre d'exception nouveau...

Vêtu d'un long manteau noir au col romain, il est accroupi, comme accablé par le poids de la croix de ses pêchés. D'assez bonne facture, celui ci semble bien plus lourd qu'un simple vêtement d'homme d'église. Des éraflures marquant le passage des années sur celui ci semblaient comme étant les cicatrices de Konstantyn lui même. Se relevant tranquillement lors de la première sonnerie indiquant 5 h du matin, il se tourne vers vous et, adressant un sourire, vous salut d'un signe de main. Une chemise blanche en meilleure forme que le manteau recouvrait son torse, et laissait dévoiler sur sa peau blanche deux croix en bois accrochées autour de son coup. L'une d'entre elle avait en son centre une image de Marie, la protectrice des mères. Quand à l'autre, le christ reposait dans une expression de compassion triste sur son support de mort.

Il était effectivement peu impressionnant ni marquant. Son visage était certe fin et marqué par le rythme isochronique de sa vie, mais rien de cela n'était particulier. Rasé de près, le teint blanc des européens imigrés au japon marquait son visage et contrastait avec sa crinière sombre ébouriffée qui ornait le haut de son crâne. Mais... Le bleu légèrement gris de ses yeux n'étaient pas commun... On voyait au travers de ceux ci l'envie d'avancer sur ce chemin de foi, tel une montagne implacable de volonté inébranlable. Un souffle d'assurance dans ces choix et sa façon d'être. Un voeux d'aller toujours vers ce que son coeur et sa foi lui dictaient. Comme le lac juché au creux d'une montagne par un soir d'hivers, la fine pellicule de neige recouvrant les feuilles des arbres autour du point d'eau... Ce paysage vous inspire un intérêt... Et vous poussait a regarder cet homme qui prie devant le Saint Homme Déifié...."

 Je me souviens encore de cet être en face de moi... Cet homme persuadé que le mondedans lequel il vivait et par lequel il vivait était le bon, le juste, le cercle et le cycle de vie à suivre. Son dernier témoignage figure également dans ce carnet dédié à son existence, oeuvre d'une vie. Il parle avant l'arrivée de changements parvenus dans sa vie et surtout dans son coeur, das ses gestes mais aussi dans ses pensées. Il affirme son point de vue de manière objective, posant les bases de sa vie devant celui qui l'écoutait en cet instant. Je vous laisse donc la découvrir...

"Mon passé n'es rien comparé à l'instant présent, car la vie est un cycle perpétuel, une boucle sans fin ou la vie et la mort s'entremêlent dans un balet de contrastes et d'étincelles. Je ne suis qu'un maillon de cette longue chaîne qu'est la réalité confrontée à elle même. Crée par le Tout-Puissant, nous sommes le fruit de sa bonté et nous nous devons d'honorer cette volonté d'insuffler la vie en nous. Tout ce qui est contraire à cette vie ne mérite plus cet amour qu'il nous offre... Tout ce qui est contraire a cet amour doit disparaitre.

C'est ainsi que par le feu et l'acier Dieu m'a choisi pour accomplir sa volonté. Il ne veut rien qui sorte de sa création, rien qui soit contraire à sa compassion et son amour... "

Joignant le geste et la parole et comme pour expliquer ses dires, il sort de sous sa bure une Black key dans un main. Une poignée sombre, garde d'une épée du 17eme siècle, miroitant d'éclats bleutés, comme reflettant le regard de notre cher inquisiteur. Les Black keys, armes de prédilection des Exécuteurs de l'Eglise... C'est depuis la création de cet ordre que ces lames maintenant si ordinaires pour eux existent. Capable de trancher la chair aussi bien que l'esprit, ces lames puisent leurs forces dans le mana de son porteur, devenant meurtières entre les mains de celui ci.

De son autre main, il nous présenta quelque chose de plus commun, mais également d'anormal pour un éclésiastique tel que lui. Un petit magnum chargé et d'excellente qualité, étincellant à la lumière du soleil qui était en train de se lever. Devant mon regard interrogateur, il sourit avec un éclat de tristesse.

"C'est par l'acier ou la divinité que les ennemis de Dieu seront terrassé. Le Père de toutes chose m'a donné les deux, j'appliquerai donc sa volonté."

Il rangea son attirail et nous pria de l'excuser, car l'heure était pour lui venue de vaquer à une autre occupation. Il était 8h du matin... L'heure d'un entraînement pour le combat contre les "incycliques"... Peut être ceci sera le titre de ce carnet de note, qui sait...
"La lumière de mes pas guidera ceux qui marcheront derrière moi..."

LordFay

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #64 le: 04 Avril 2012, 21:32:01 »
C'est avec quelque chose comme deux  trois  quatre mois de retard que je vous poste (enfin) le troisième compte-rendu de nos séances de JDR Nasuversien ! Pour celui-ci, j'ai changé de formule : devant mon amoncellement de flemme entropique, j'ai décidé de laisser tomber le tout-rédigé et de passer à des vrais compte-rendus, c'est à dire, des résumés de séance. On oublie donc la pseudo-littérature et on se concentre sur le jeu et les actions. Je sais que ça ne plait pas à tout le monde, mais le but est clair et net : faire quelque chose de plus digeste, qui soit suffisamment court pour être agréable et rapide à lire. Je m'occuperai à l'occasion de résumer de manière semblable les 2 premières séances, afin de pouvoir poster à l'occasion le CR sur d'autres forums de rôlistes (ou pas) pour prôner un peu le JDR nasuversien.

Voilà, donc bref !


Fate/Fusina - I

Les joueurs :
Craig Ramsay (Zankaze, chasseur de vampires freelance)
François de Morbois (Senelcar, magus et artiste)
Alexandre de Réal (éponyme, magus psychotique)
Boris von Kraaft (Berethor Volk, magus intriguant et influent)

Là où s'achevait la dernière partie, la guerre pour le sixième Saint Graal de Fuyuki avait démarré. Faisons un petit bilan de la situation : il est environ minuit ; Ramsay ressort tout juste de l'Eglise Kotomine, où il a rencontré le superviseur ainsi que Kouji, l'un des Masters. Rentrant à l'hôtel de Morbois, il se retrouve accompagné par De Réal – qui se trouvait dans les environs, sans aucun hasard – et retrouve sur place son cher employeur mais aussi son nouvel invité : Boris von Kraaft, que les joueurs avaient déjà vu la dernière séance.

Minuit, jour 1 donc : les personnages commencent par clarifier leurs relations dans la luxueuse chambre d'hôtel qu'a louée le Master d'Assassin. Dans un excès de folie et de surexcitation, Alexandre propose à Morbois un contrat qu'il a eu le bon ton d'inscrire au scalpel sur son propre torse. Ainsi révèle-t-il aux autres qu'il a possédé, pendant un mince instant, le Servant Caster. Il demande un peu d'aide pour récupérer lui-même un Servant et recevoir du soutien dans la Guerre ; par ailleurs, il donnera lui-même toute l'aide qu'il peut à Morbois et Ramsay, et leur concèdera la victoire s'il devait être leur adversaire. Un contrat tout à l'avantage du magus lyonnais... Pas de problème pour De Réal : tout ce qu'il veut, c'est voir comment ça marche, tout ça. Un Graal omnipotent qui réaliserait ses voeux serait une voie bien trop facile à ses yeux. Kraaft, de son côté, reste discret mais coopératif, mais sa participation au combat de Morbois se fonde sur des principes assez similaires.

En pleine palabres, les personnages sont interrompus par une information apportée par les familiers (des mouettes cette fois-ci) qu'a enchanté Morbois : un premier combat a démarré ! Ramsay fonce et se retrouve quasi immédiatement sur les lieux, grâce à ses capacités de téléportation à courte portée ; Alexandre le talonne tant bien que mal, tandis que les deux autres Magus restent bien confortablement installés à l'hôtel : Morbois supervise, et Kraaft... apprécie, dégustant un bon vin que son majordome lui a servi.

Ce fameux premier combat se passe sur le pont rouge de Fuyuki, et oppose un homme armée d'une épée à une femme munie d'une lance. Une description plus fouillée de la scène :

« Au centre de celui-ci se tenait une jeune femme vêtue d'une armure partielle et de vêtements typiquement japonais. A son côté, un katana ; dans ses mains, une naginata ; dans son dos enfin, un long arc et un carquois marqué d'un emblème que le chasseur ne connaissait pas. Ses traits étaient fins, son corps svelte, sa statude droite et fière ; immobile, elle gardait les yeux fermés, le visage neutre. Parfaitement calme, elle semblait attendre.

Ramsay eut à peine le temps de noter l'étrangeté de la situation – et l'équilibre se brisa. Apparaissant d'un coup derrière elle, un homme la chargea, une épée à la main.

Il devint alors évident que l'un et l'autre étaient des Servants. La vitesse fulgurante de l'attaque, la précision de rapace avec laquelle la pointe de l'épée avançait vers la gorge de cette femme, le volte-face immédiat, la parade parfaite. Ce qui était un instant plus tôt une scène de silence et de stase s'était mué en un combat à mort où le moindre coup était incroyable, impossible, absurde. Les quantités de prana qu'utilisaient l'un et l'autre sous forme de force brute étaient suffisants pour faire naître quelques éclats visibles lorsque les armes s'entrechoquaient.

Deux fois dans sa vie, Ramsay avait eu l'occasion de croiser le fer avec un Apôtre Originel ; il ne s'en était sorti qu'à l'aide de son prodigieux sens du métier et ses magies dimensionnelles qui l'avaient aidé à fuir efficacement. L'étalage de puissance qu'affichaient les deux Servants était tout à fait comparable. C'était une chose que d'avoir côtoyé Assassin, le plus faible des sept, pendant quelques jours ; c'en était une autre que d'assister à ce combat. Quelle qu'en soit la raison, il ne serait pas question d'affronter un jour l'un des Servants de la guerre – ce fait s'imposait maintenant comme une évidence. »

Ramsay, rejoint par Alexandre, observent le combat. Le duel est âpre mais aucun des deux combattants – des Servants pour sûr – ne daigne utiliser son Noble Phantasm... D'ailleurs, quelles sont leurs classes ? L'homme est résolument Saber (d'ailleurs son épée est celle que les PJ avaient vu à la première séance) mais la femme pourrait être Archer ou Lancer. Il sera révélé un peu plus tard (par un lapsus de ma part – et c'est pas le dernier) que c'était Archer.

Lentement, le combat se déplace vers la forêt, vers le sud-est. Il se termine lorsque la guerrière, après avoir reçu une blessure légère, frappe tout autour d'elle d'un coup de lance tourbillonnant. Un éclair vert illumine la scène un bref instant, de la terre et de la poussière volent... et elle a disparu.

Mais nos chers joueurs ne sont pas restés inactif pendant ce temps. De son côté, Morbois a repéré d'autres choses avec ses familiers : un avion rouge, volant très haut dans le ciel, mais également Kouji rôdant près de l'ancienne maison des Matou (note : j'ai décidé que la maison des Matou avait été rasée, ses occupants n'étant plus là).

Ramsay est resté aux aguets, intéressé par le combat ; il s'est déplacé un peu, a cherché d'éventuels Masters inattentifs, et a croisé au passage une présence malsaine, terrifiante – une sensation d'horreur qui l'attendait au coin de la rue. Il n'en a pas appris plus. Quant à Alexandre, il s'est faufilé parmis les immeubles et maisons proches dans le même but, avec pour objectif de récupérer un Servant pour lui-même. Eh oui, car entre son pseudo-statut de Master de cette guerre et ses pieux capables de contrôler ses cibles, Alexandre serait largement en mesure de récupérer les Command Seals d'un magus trop peu précautionneux...

Mais ses attentes sont trahies. Certes, il a trouvé un Master (une jeune fille aux cheveux argentés et aux yeux rouges... ça devrait rappeler des choses à certains) à quelques rues du combat. Mais la jeune magus en question est accompagnée d'une autre personne, son exact portrait, tel un clone ; et cette autre personne a érigé autour d'elles deux un kekkai protecteur. Alexandre a à peine le temps de réfléchir à un plan qu'Archer survient, venant tout juste d'échapper à son propre combat, et emmène les deux magiciennes sur un cheval fraîchement invoqué. Comme pourront s'en douter tous ceux qui connaissent un peu Fate, ces deux jeunes filles sont des Einzbern.

Lorsque la tension retombe, les différents protagonistes commencent à rentrer chez eux. Morbois envisage un instant de proposer à Ramsay – d'un petit appel téléphonique – de faire un tour du côté des Matou pour voir ce que fabrique Kouji, mais voilà qu'il l'aperçoit maintenant dans le Shinto, observant la ville du haut de la plus haute tour. En voilà un qui sait se déplacer rapidement.

Ramsay rentre à l'hôtel de Morbois ; Kraaft et son majordome les laissent, se rendant dans une petite maison à l'ouest de la ville, qu'ils ont acheté récemment. Quant à Alexandre, il va séjourner dans la maison d'un habitant lambda, non sans avoir travaillé un peu auparavant : il va planter quelques-uns de ses chers pieux argentés dans le coeur de gens utiles, qu'il pourra contrôler au besoin par la suite. Ceux qu'il agresse ainsi sont capables de continuer à vivre comme si de rien n'était et ne remarquent absolument pas ce qui leur est arrivé, même si avec le temps l'enchantement perd en puissance. Parmis les quelques contrôlés, notons un commissaire de police, ainsi qu'une hôtesse de l'hôtel de Morbois. Ce sera pendant un certain temps le moyen (rudimentaire) dont il disposera pour faire passer ses messages à Morbois : sous prétexte d'apporter du champagne ou n'importe quoi d'autre, l'hôtesse pourra parler en son nom.

La nuit se termine sans autres grand incidents, mais Alexandre sera tout de même un peu dérangé pendant qu'il prépare ses cobayes. En effet, près du port, plusieurs personnes sont retrouvées mortes, massacrées et découpées en morceaux dans leur maison. Rien de très étonnant dans un contexte de guerre du Graal, même si l'extrême violence du meurtre est un peu surprenante. Les joueurs ne l'ont jamais vraiment sû, mais il s'agissait de l'oeuvre de Berserker.

Et bientôt le jour se lève. Il ne se passe pas grand-chose qui puisse intéresser un magus à Fuyuki, fut-ce en temps de guerre du Graal, tant que le soleil est là : tout se passe de nuit. Un peu de mystère et de magie, que diable ! La seule chose notable est que Kraaft commence à passer des coups de fil, à s'informer et à se faire connaître... le jeune mage a bien l'intention de ressusciter ses liens avec les yakuza locaux.

Au deuxième soir, les joueurs se préparent à un peu d'action. Ramsay et Alexandre sont de sortie, pour l'instant déambulant sans but, dans l'espoir d'être dans les environs si quelque chose d'autre se passe, chacun de son côté. Mais aux alentours de 23h, Ramsay fait une bien douloureuse rencontre... Au détour d'une rue, c'est tout simplement Zouken qui lui tombe dessus. L'écossais n'avait pas remarqué son aura – probablement son adversaire est-il un maître dans l'art de cacher sa magie... Toujours est-il que Ramsay a à peine le temps de dégainer et le voilà touché. Le bras de Zouken s'est déformé hideusement, prenant la forme d'un tentacule de chair sanguinolente, et l'a violemment transpercé à la hanche. Ramsay s'effondre, inconscient.

Le problème, c'est que les autres joueurs sont occupés ! Car près du port, un peu d'activité a été détectée. Ses familiers apprennent à Morbois qu'un Servant s'y trouve, immobile, faisant clairement sentir sa présence : c'est une invitation. L'artiste le signale à ses coéquipiers, aussi Alexandre et Kraaft se dirigent-ils bientôt vers l'endroit désigné ; quant à Assassin, il est envoyé auprès de Ramsay. Se passer d'un Servant pour la rencontre au port n'est peut-être pas la meilleure idée possible, mais le chasseur a vraiment l'air d'être dans un sale état.

Le Servant qui s'est montré est un homme à qui on donnerait une trentaine d'année, vêtu d'un uniforme militaire allemand vieilli et d'un manteau rouge sombre. Il a un physique résolument européen et se tient devant la mer, l'air carnassier... Devant lui vient d'apparaître un autre Servant, encore un autre inconnu au bataillon. Une jeune femme dans une tenue un peu étrange : un patchwork de cuir brut et d'éléments végétaux entremêlés. Là où Archer était caractérisée par une beauté froide et inaccessible, la nouvelle arrivante arbore au contraire un sourire aguicheur et provocateur.

Les deux adversaires se toisent du regard... Alexandre est arrivé, il est caché tout près, mais Kraaft est encore sur la route (son majordome le conduit sur place). La tension est tout aussi palpable que l'excitation : en voilà deux qui semblent avoir sérieusement envie d'en découdre.

Le Servant en rouge – il sera plus tard évident que c'est Rider – fait alors apparaître dans ses mains une mitrailleuse lourde, d'un modèle visiblement très vieux. L'arme est surprenante : aucun humain normal ne peut manipuler ni même porter un truc de cet acabit... ! Quoi qu'il en soit, le combat est engagé. Rider tire mais bien souvent, il frappe purement et simplement avec l'arme, qui est suivie d'une trace enflammée. Quant à son adversaire, il s'agit en fait de Lancer... mais elle ne fait pas apparaître aucune arme (les PJ n'ont en fait découvert sa classe que bien plus tard, par élimination). Elle se bat uniquement à l'aide de magie : des runes celtiques (comme Touko, Fate-Lancer et Ramsay) et des sorts naturels. Elle entoure la zone d'une sorte de parterre de ronces qui agrippe et attaque Rider, et entre les épines semblent parfois apparaître des bêtes mi-animales mi-végétales qui courent, mordent, agressent.

Le combat continue et Lancer, à défaut de prendre un avantage décisif, fait preuve d'une habileté et d'une tactique remarquable. Elle se déplace avec une grande agilité, esquive très bien, et place ses runes sous la forme de pièges derrière elle avec une vitesse et une puissance redoutables. De leur côté, les PJs se rendent compte, plus ou moins clairement, que l'endroit est de plus en plus peuplé...

Alors qu'un instant de flottement se crée, pendant lequel Lancer et Rider se toisent en silence, la scène est soudain illuminée d'une lumière vive ; entre les deux adversaires une sorte de boule de lumière aveuglante se forme, éclairant la scène comme en plein jour. Tout le monde, même les plus humbles magi, sentent une décharge de prana colossale envahir le lieu... et voilà qu'un troisième Servant est apparu au centre. Rien que sa téléportation est en soit un acte impressionnant – rien à voir avec la magie dimensionnelle courte portée de Ramsay.

Le nouveau venu est Caster. Il jette un regard dur aux deux Servants présents, et prend la parole d'une voix forte et inflexible. Il a un message bien particulier à porter à tout le monde...

Ses premiers mots rappellent l'intervention initiale de Zero-Rider : il appelle tous ceux qui s'étaient cachés à se montrer, nommant notamment Saber et Archer (qui, effectivement, sortent de l'ombre quelques instants plus tard, sans leurs Masters). Et voilà que Caster annonce, tout de go, ce qu'est véritablement la Guerre du Graal, à tous ses auditeurs. Pour ceux qui n'ont pas fait Heaven's Feel, ce qu'il dit, c'est que l'objectif de la Guerre est d'atteindre l'Akasha pour le Master ; dans ce but, son Servant devra être sacrifié à l'aide de la dernière Command Seal. En d'autre terme, l'idée selon laquelle un Servant se laisse invoquer à Fuyuki pour pouvoir profiter lui-même du Graal est une illusion : aucun ne vivra.

Caster annonce alors son aptitude à briser les contrats avec le Graal (dans son coin Alexandre rit jaune) et propose aux Servants qui acceptent de s'allier avec lui de se faire libérer du contrat avec le Graal. De plus, il ordonne aux Masters de se retirer immédiatement, sans quoi ils seront massacrés sans pitié ; et bien sûr, il finit par annoncer que lui, Caster, serait le seul vainqueur, bien qu'il acceptât de laisser vivre les Servants non désireux de combattre.

Un pavé dans la marre qui jette un grand froid. Plus d'un Master a dû avoir très peur à ce moment-là... Et Tohsaka Rin, présente sur les lieux et cachée, a eu bien raison. Car son Servant, Lancer, s'avance en souriant vers Caster et son contrat est rompu. Lancer a accepté.

Ce sera la seule. Saber ne bouge pas, Rider refuse l'offre d'une provocation, Archer reste impassible. Le combat va reprendre dans un instant... Dos à dos, Caster et Lancer, alliés d'un instant, s'apprêtent à trancher dans le vif.

La scène est alors devenue une sorte de bordel indescriptible. Deux duels se sont formés : Lancer vs Rider, second round, et Caster vs Saber. L'épéiste a été rejoint un court instant par Archer, mais cette dernière, contrairement à lui, n'a pas résisté au prodigieux sortilège invoqué par Caster. Saber n'est tout de même pas en très bonne position, et il a beaucoup de mal à approcher Caster qui semble propager la destruction tout autour de lui.

Archer quant à elle a été projetée de nombreux mètres en arrière... et pendant ce temps, les Einzbern (cachées à quelques ruelles d'ici) ont été attaquées par Kyoumi. Archer accourt et l'engage ; elle prend rapidement l'avantage. Les PJs suivent ce combat par intermittence, voyant parfois la jeune guerrière s'élever de plusieurs mètres au-dessus des toits, d'un seul saut, et décocher au sommet de sa trajectoire une volée de flèches à la trainée d'un vert pâle et lumineux (représentez-vous les flèches d'Atalanta de Golden Sun), d'un seul tir. Alexandre suit ça avec action (il faut dire qu'il s'était intentionnellement rapproché des Einzbern au cours des dernières minutes) et s'apprête à passer à l'action. Finalement, les Einzbern sont une cible bien trop protégée pour lui... Kyoumi par contre, qui a commencé à s'échapper, pourrait l'intéresser. Elle n'a pas de Command Seals mais il y a un petit quelque chose qui pousse Réal à s'attaquer à elle... Serait-ce simplement le désir d'affaiblir le dangereux Zouken ?

Pendant ce temps, Caster combat Saber avec un large avantage. Mais sitôt que ce duel se déplace vers des rues moins exposées, exemptes d'éclairage, un nouvel arrivant débarque – Zouken lui-même. Avec ses pouvoirs de 27e, il est largement en mesure de concurrencer un Servant et la balance commence à pencher dans l'autre sens. Les PJs se sont peu intéressés à ce combat qui, de toute façon, s'est achevé sans qu'il se soit passé grand-chose : Caster, mis en difficulté, finit par se téléporter avant de subir quelque chose de trop définitif.

De même, le combat de Rider contre Lancer se finit par la disparition de Lancer. Sans doute celle-ci sent-elle que la rupture de son contrat la met dans une position trop délicate pour batifoler à droite à gauche ; Rider décide lui aussi de passer en spirit form, et se promet de finir son duel avec elle quand il en aura l'occasion.

C'est finalement du côté d'Archer que le plus intéressant se produit. Alexandre, indétecté, est brusquement apparu sur la trajectoire de Kyoumi et lui a planté, sans un instant d'hésitation, son Mystic Code (le pieu en argent enchanté) en plein coeur. Une lutte rude et intense mais très courte a lieu, au cours de laquelle l'âme de Kyoumi est écrasée, violée, détruite, mutilée ; quant à Alexandre, il vient de connecter ses circuits à un vampire – un être monstrueux, horrible, contre-nature – et même lui a du mal à supporter ce qui lui arrive.

Ce qui suit est curieux d'un point de vue extérieur. Kyoumi cède, tombant sous le contrôle total et indiscutable d'Alexandre de Réal ; mais au même instant, le corps d'Alexandre ne tient plus et il s'évanouit. C'est donc Kyoumi, suivant la volonté de son nouveau maître, qui le prend dans ses bras et continue sa fuite. Les PJs ne savent pas exactement, à ce point, ce qu'il est arrivé et si Alexandre est acteur ou victime de cet enlèvement étrange.

Plus rien de sensiblement important n'arrive ensuite. Alexandre et Kyoumi vont commater dans une planque, dans les égoûts ; pour Alexandre, le réveil va être des plus douloureux. Et si vous considériez Alexandre de Réal comme un personnage malsain, eh bien, attendez un peu de voir la suite : ceci n'est que le début !

Quant à Ramsay, il est ramené à l'hôtel par Assassin. A peine conscient, le chasseur de vampire fait peine à voir. Là où il a été frappé par Zouken, il lui manque une quantité de chair impressionnante... mais celle-ci a été remplacée par une matière violette, organique, visqueuse, pourvue d'yeux grotesques et semblant horriblement vivante, substitant aux dépends de son nouvel hôte. Un espion évident et détestable.

Ramsay est à moitié éveillé quand Morbois tente, après avoir raté un sort de soins, d'attaquer purement et simplement la chose à l'aide d'un couteau. Un choix qui se révèle désastreux : certes il parvient à entailler la chose et à lui crever un oeil, mais sitôt comprend-elle qu'elle est en danger qu'elle décide de se déplacer. Elle se rétracte et s'enfonce dans les entraines de Ramsay, lui arrachant un hurlement de douleur ; elle réapparaît au niveau de son épaule, perçant la peau et les muscles à l'aide d'espèces de dents pointues et tranchantes.

Morbois fait son possible pour soigner le sillage de chair sectionnée qu'elle a laissé dans le corps de Ramsay, et met à profit les connaissances runiques du chasseur pour la confiner, au moins temporairement : le rejeton de Zouken n'a pas pu être retiré mais au moins sa progression est entravée (et son rôle d'espion, espère-t-on).

Une dernière chose importante se passe avant le lever du jour : les Masters sont appelés par l'Eglise (à laquelle ils se contentent, à l'exception de Kouji, d'envoyer un familier). On leur apprend que le superviseur a décidé d'appeler à l'union contre Saber, à cause de ses meurtres et du danger qu'il représente pour la Guerre et son secret. C'est très étonnant : si de nombreux meurtres sont déjà à déplorer, les principaux accusés sont Berserker, Lancer (qui n'a plus de Master, rappelons-le) et Caster (idem)... Les PJs auraient-ils raté une information importante ?

Le reste de la nuit se passe sans encombres. Au cours de la journée qui suit, Alexandre se réveille, en proie à une douleur abominable, et envoie Kyoumi – assoifée de sang – à la chasse. La nuit suivante, quand il est enfin capable de bouger à peu près, il prévient Morbois de ce qui lui est arrivé. Le magus français a changé d'hôtel, peu rassuré à l'idée que Zouken connaisse son adresse. Kraaft, quant à lui, passe la journée qui suit à nouer des contacts avec les yakuza locaux – notamment la famille des Fujimura – et commence à manigancer ; ses préparations vont continuer tout au cours de la Guerre et prendront un certain temps pour fructifier.

Alexandre découvre alors une première chose : contrôler Kyoumi veut dire connaître ses souvenirs ; en particulier, le jeune mage peut localiser la cache de Zouken, une vieille maison branlante à l'extérieur de la ville. Il parle à Morbois de sa découverte, et veut le voir en personne pour lui laisser jeter un oeil à Kyoumi de lui-même, des fois qu'il trouve plus... mais quelques minutes seulement après s'être fait cette réflexion, Morbois lui fait part d'un constat alarmant : ses familiers ont repéré un Servant entrant dans les égoûts ! Il ressemble étrangement à Saber, mais ses traits sont plus fins, son visage est plus jeune et plus beau, son armure est plus lourde et rutilante... Il y a anguille sous roche. Quoi qu'il en soit, Alexandre, encore à moitié dans les vappes, se presse vers la sortie, comptant sur le dédale des égoûts pour sortir sans croiser l'étrange Saber.

Ce qu'il parvient à faire de justesse. Ses « camarades », comprendre Morbois, Ramsay et Assassin l'attendent à la sortie, bien décidés à tomber comme un seul homme sur son poursuivant ; une intention renforcée par la présence de Kouji qui s'est présenté comme un allié temporaire.

Alexandre et Kyoumi sortent, courant comme des dératés, et Saber, à sa suite, se retrouve attaqué de toute part. Il n'en reste pas moins efficace : il a largement de quoi rendre ses coups à Assassin, tout en parant les attaques de Kouji et en blessant Ramsay. Arrive Zouken, qui cherche à tirer son Servant (confirmant qu'il s'agit bien de son Saber, malgré son apparence étranger) du pétrin ; mais c'était visiblement une sale idée : à peine est-il arrivé que Morbois, comptant sur Kouji, envoie Assassin sur Zouken.

Parallèlement, Rider, qui se tenait caché, fait une apparition tonitruante : descendant quasiment en piqué depuis les cieux, il est aux commandes d'un petit avion rouge crachant le feu et déverse sur Zouken une véritable pluie de feu. Celui-ci n'en mène pas large, carbonisé et blessé au flanc, bien qu'il ait eu le temps d'utiliser une de ses propres CS pour invoquer Saber juste devant lui et d'ensorceler Assassin pour lui infliger une douloureuse blessure. Saisissant l'urgence de la situation, il utilise d'emblée une deuxième CS... Et Saber tire alors sa deuxième épée.

Car oui, Saber a deux épées au côté, et les plus observateurs ont remarqué qu'il avait laissé au fourreau celle avec laquelle il s'était battu au début. Là, il a les deux, une dans chaque main, et son apparence est à mi-chemin entre les deux qu'on lui connait : il apparaît puissant et invincible comme un chevalier, mais rusé et expérimenté comme un vieux guerrier. Pour couronner le tout, il arbore la majesté d'un roi et la fureur d'un tyran ; bref, c'est un adversaire qui effraie et qui en impose.

Rider atterrit et, empoignant sa mitrailleuse lourde – qui n'est autre que celle de l'avion, invoquée séparément – s'attaque à Saber. Quant à Morbois, il force Assassin à attaquer Zouken, à l'aide d'une Command Seal. Il active ainsi la capacité « Murderous Focus » d'Assassin, qui améliore ses capacités de combat tant qu'il se focalise sur une cible unique, en l'occurence Zouken – mais il n'est pas possible de changer de cible avant la mort de la précédente. L'infortuné magus se retrouve avec un bras en moins.

Pendant ce temps, du côté de chez Kraaft, on s'inquiète. Le magus est tranquillement installé dans une petite maison à l'ouest de la ville, en compagnie de son majordome ; mais à quelques mètres devant la demeure, un homme déambule, l'air hagard. Un examen plus attentif révèle qu'il s'agit d'Elrich Teraldheim, un Master déjà connu des PJ, mais qui n'a jamais rien montré... Voilà qu'il se met alors à hurler, d'un hurlement à mi-chemin entre haine et souffrance. Teraldheim semble agoniser à moitié ; puis sa voix se fait de plus en plus inhumaine, bestiale, forte ; une puissance monstrueuse monte en lui... Un instant plus tard, son corps s'est métamorphosé : il mesure plus de trois mètres de haut, est couvert d'une fourrure noire et dense, et pourvu des griffes et crocs d'un loup. Ce truc est un loup-garou – et surtout, ce truc est un Servant, n'importe quelle magus peut s'en rendre compte rien qu'à l'aura.

Gros coup de flippe du côté de Kraaft : il n'a certainement pas les moyens de se battre contre ce qui est très clairement le Berserker de la Guerre du Graal. Il place en quatrième vitesse des glyphes un peu partout dans la maison, les charge de tout le prana possible, et s'enfuit par l'arrière aux côtés de son majordome. Quand Berserker entre, Kraaft fait s'effondrer l'ensemble de l'édifice sur lui, lui offrant quelques instants de répit.

Kraaft fonce dans la voiture, laissant son majordome conduire (évidemment)... ou plutôt, piloter : quand on est poursuivi par un loup-garou monstrueux et ivre de rage, on fait assez peu de cas des limites de vitesse. Devinez où fonce Kraaft ? Vers les autres PJ, bien évidemment ! Tout paniqué, Kraaft prévient Morbois, sachant que c'est sur lui qu'il faut compter pour avoir la moindre chance de salut.

De l'autre côté justement, c'est une victoire partielle. Zouken, fortement affaibli, finit par se retirer en se répandant en une nuée de vers qui foncent vers les égoûts, s'insèrent dans les moindres interstices, les moindres failles dans le sol ; quant à Saber, il passe en Spirit Form. Il se trouve que son Master n'a plus de CS et qu'il est donc libre.

Kouji se précipite pour massacrer les vers-Zouken, avec les autres, mais il en restera fatidiquement. Les Mystic Eyes d'Assassin permettent de suivre Saber un bref instant et de repérer Zouken mais c'est sans effet.

Par contre, une autre bestiole est entrain de se rapprocher et ce n'est pas une très bonne surprise qui se profile. Berserker à ses trousses, Kraaft arrive dans une épave qui n'est guère qu'un vague souvenir de ce qui était plus tôt une luxueuse et coûteuse voiture de sport ; mais tout le monde est déjà bien blessé... C'est Alexandre qui décide de s'interposer et qui se place droit sur la trajectoire du Servant ennemi. Il va réaliser sur lui-même une expérience qu'il prévoyait de mener à bien dans beaucoup plus longtemps ; tant pis, si c'est le seul moyen de s'en sortir, alea jacta est.

Il sert bien fort son Mystic Code, le pieu d'argent, et l'enfonce dans sa propre poitrine. Le corps qu'il va contrôler et dominer par magie cette fois-ci, c'est le sien : il meurt, mais reste conscient et attaché à la réalité grâce à ses purs sortilèges. De plus, la souffrance créée par l'acte (rappelons que c'est l'objet ultime d'un magus spécialisé dans la magie de la douleur !)  le rapproche beaucoup de son origine (qui est... la souffrance) au point de lui accorder temporairement une puissance qui dépasse de loin ce dont il est généralement capable.

Le loup-garou s'est arrêté devant lui et le toise en grognant. Alexandre, lui, tremble d'excitation, et regarde son adversaire avec un sourire sadique. Au centre d'un tourbillon de mana visible à l'oeil nu,  il vient d'absorber l'énergie vitale de plusieurs centaines d'individus autour de lui tout en se déversant d'une grande partie de son sang. Le précieux liquide s'élève alors, formant des barbelés, des lames et des pointes rouges qui dansent autour de lui ; aidé de ces étranges armes, et animé d'une force inouïe, Alexandre affronte le Berserker d'égal à égal. Bon, oui, Ramsay aussi a essayé (son coup spécial : une téléportation dans le dos suivie d'un bon gros coup de claymore) mais l'échec lamentable qui s'en est suivi l'a envoyé voler à plusieurs dizaines de mètres de là, avec une jambe et plusieurs côtes cassées. Sale état.

Le duel contre Berserker est court mais intense. Finalement, Alexandre le met en fuite après l'avoir violemment blessé. A peine son ennemi a-t-il disparu que le jeune magus s'effondre, inconscient. Son corps ne peut plus supporter l'incroyable pression qu'il a subi ; il est meurtri de toute part, ses os sont broyés, il agonise... Kyoumi s'approche alors et suit les instructions que son maître (Alexandre, pas Zouken !) lui a laissées avant de s'empaler : elle le mord au cou et aspire son sang.

La vampirisation n'est pas un procédé des plus fiables mais nul doute qu'avec un esprit aussi fort et tordu que celui d'Alexandre, elle donnera bel et bien naissance à un vampire puissant. Comme précédemment, Kyoumi abandonne alors les PJ, Alexandre inconscient dans ses bras, et va se terrer dans une planque à l'ouest de la ville.

Alexandre de Réal renaîtra le lendemain et vivra son premier jour en tant que vampire. La guerre du Graal va être pour lui l'occasion de tester et d'expérimenter divers procédés tous plus malsains les uns que les autres.

La séance s'achève alors que se lève le soleil. Avant de s'arrêter là, les PJ apprennent une dernière chose – une révélation sur Kyoumi, qu'Alexandre percevra à son réveil maintenant qu'il est dans la même condition qu'elle : Kyoumi est un réceptacle pirate pour le Graal. Pour cette guerre, il n'y a pas que la traditionnelle Einzbern, il y a aussi cette jeune vampire créée en secret par Zouken.
« Modifié: 04 Avril 2012, 21:34:28 par LordFay »
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Soren

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #65 le: 04 Avril 2012, 21:55:51 »
De tout ça, je retiens que Zankazouille vaut pas un clou au combat :wacko:.
Personnellement je trouve ce résumé plus agréable à lire et digeste que les autres.
Vous avez l'air de bien vous amuser en tout cas :D.

LordFay

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #66 le: 04 Avril 2012, 21:58:23 »
Zankaze est pas béni des dés. Kyoshi doit se souvenir d'ailleurs d'une petite partie à Paris où Ramsay s'était fait défoncer par de simples zombies :D Mais attend le CR de la partie suivante, ça se passe mieux pour lui (un beau jet à 36 notamment, avec un d12...)
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Virevolte

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #67 le: 04 Avril 2012, 22:01:13 »
Wah-hoh !
Vous faites des parties sacrément chouettes. Bon... je vais déménager et venir jouer avec vous, d'accord ? ^^"

Juste une petite question.
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« Au centre de celui-ci se tenait une jeune femme vêtue d'une armure partielle et de vêtements typiquement japonais. A son côté, un katana ; dans ses mains, une naginata ; dans son dos enfin, un long arc et un carquois marqué d'un emblème que le chasseur ne connaissait pas. Ses traits étaient fins, son corps svelte, sa stature droite et fière ; immobile, elle gardait les yeux fermés, le visage neutre. Parfaitement calme, elle semblait attendre.
Citer
Il devint alors évident que l'un et l'autre étaient des Servants. La vitesse fulgurante de l'attaque, la précision de rapace avec laquelle la pointe de l'épée avançait vers la gorge de cette femme, le volte-face immédiat, la parade parfaite. Ce qui était un instant plus tôt une scène de silence et de stase s'était mué en un combat à mort où le moindre coup était incroyable, impossible, absurde. Les quantités de prana qu'utilisaient l'un et l'autre sous forme de force brute étaient suffisants pour faire naître quelques éclats visibles lorsque les armes s'entrechoquaient.
C'est texto, ça...? Non, parce que moi-aussi il m'arrive d'écrire de jolies choses sur mon pc, en préparant le scénario, mais au moment de le ressortir, ça ne ressemble plus qu'à 15% à la recette originale.
"Et... euh... le couteau, dans la tête. Dabah !"

Si oui (et même dans le cas contraire), félicitations. Ça a l'air drôlement sympathique de jouer à ta table. Je parle pour la manière dont les évènements s'enchaînent également. Le bonhomme au Mystic Code a dû bien s'amuser !

Pour Zankaze, je suis un peu déçu par contre.
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Bon, oui, Ramsay aussi a essayé (son coup spécial : une téléportation dans le dos suivie d'un bon gros coup de claymore) mais l'échec lamentable qui s'en est suivi l'a envoyé voler à plusieurs dizaines de mètres de là, avec une jambe et plusieurs côtes cassées. Sale état.
Parfois les dés disent non, et... voilà. ~

Ah, j'avais une autre question. Est-ce que les Servants sont majoritairement de vrais personnages historiques ? As-tu sélectionné un Aviateur célèbre, une bushi japonaise reconnue...? Si c'est le cas, je serais curieux d'avoir les noms !

LordFay

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #68 le: 04 Avril 2012, 22:06:31 »
Oui, les Servants sont tous des vrais héros ! Leurs noms viendront à point à qui sait attendre :wacko: et d'ailleurs, Rider est déjà plus ou moins devinable ! indices plus précis : il portait des habits de pilote allemand, utilisait un avion rouge modèle première guerre mondiale... need I say more ?

Et je crois que l'identité d'Archer a été trouvée après grâce à une pure et simple recherche Internet faite entre deux séances. Puisque les personnages disposent vraiment d'Internet, ils ont pu l'utiliser pour faciliter leur recherche - donc les enquêtes IRL des joueurs se sont traduites in game.

Pour la description, non, c'est pas pré-fabriqué ! J'en dis toujours un peu en live, pour que tout le monde se représente les scènes / les personnages (je suis assez visuel et j'aime bien pouvoir tout me représenter, d'ailleurs). Des fois ça va, des fois ça foire un peu - les aléas du direct !
« Modifié: 04 Avril 2012, 22:15:55 par LordFay »
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Soren

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #69 le: 04 Avril 2012, 22:28:07 »
Rider est plus qu'évident en effet, et je suis à peu près sûr de connaître l'identité d'Archer. Faut pas divulguer les autres par contre, comme ça on peut spéculer entre 2 comptes rendus 8).
Faut que je cogite sur les autres maintenant.
« Modifié: 04 Avril 2012, 22:31:53 par Soren »

LordFay

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #70 le: 04 Avril 2012, 22:30:21 »
Le plus obvious est encore Berserker : il n'est pas à proprement parler un Servant, au sens où il doit s'incarner en son Master pour exister. Il s'agit tout simplement de Lycanthropia, c'est à dire la légende du loup-garou en elle-même.
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Soren

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #71 le: 04 Avril 2012, 22:33:27 »
Ça va être le nouveau jeu d'AK, trouver qui est qui? :D
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LordFay

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #72 le: 04 Avril 2012, 22:37:26 »
Yes sir !
Et Rider est
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pour ceux qui n'auraient pas compris.
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Zankaze

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #73 le: 04 Avril 2012, 23:36:53 »
Vous vous démerdez pour trouver les servants, c'est bien... 8)
Par contre:

Citer
De tout ça, je retiens que Zankazouille vaut pas un clou au combat  :wacko:

Citer
Pour Zankaze, je suis un peu déçu par contre.

Tout d'abord, je vous ferais remarquer, bande d'inspecteurs des travaux finis, que je suis à chaque fois le seul mage de pure baston présent sur les lieux: devinez qui doit retenir les servants en attendant que les autres aient fini leurs préparations? :wacko:
Et quand vous êtes un mago et que vous vous battez contre Saber, je vous garantis que vous comptez vos os en sachant que bien peu resteront intacts!
En plus, lors de la séance prochaine, c'est moi qui roxxe. Si, si!


Bon, finalement, je ne résiste pas au plaisir de vous faire passer la première moitié de mon compte-rendu pour prolonger l'action. Le mien est plus rédigé: j'aime rendre honneur aux descriptions et répliques des joueurs et à leurs moments de bravoure! =D

Pour rappel:
Craig Ramsay=Zankaze, Magus chasseur de vampire écossais normalement freelance engagé par Morbois,
François de Morbois=Senelcar: Magus, Master d'Assassin et artiste chargé de la ville de lyon,
Alexandre de Réal=éponyme: français, autrefois magus et désormais vampire, complètement psychopathe et sadique,
Boris von Kraaft=eponyme, Magus aveugle et noble descendant d'une grande famille, comploteur et plutôt de genre à tirer les ficelles de derrière,

Mais aussi désormais!
Kaelya Hisaki=éponyme, Magus experte en littérature, aux ordres de l'association,
et Léonard de Vercomtois=Rydiss, Français jeune Magus et Bretteur, garde du corps de la précédente et de très noble descendance.

C'est parti!


Fate/Fusina - II


En dépit de l'heure matinale, deux silhouette remontaient le long couloir de l'Hôtel Nouvel Hyatt de Fuyuki, dérangeant les quelques femmes de ménages aux traits tirés qui commençaient leur journée de travail.
La jeune femme aux long cheveux bouclés bruns et à l'air froid s'immobilisa la première devant la porte de la suite que la réception leur avait indiqué sans même avoir recours à une quelconque « suggestion » magique, sa robe sobre mais élégante balayant l'air lourd du couloir.
Se retournant vers son garde du corps qui s'était immobilisé un pas derrière elle, elle lui adressa ses dernières recommandations :
« Léonard, n'oubliez pas que nous sommes mandaté par l'association pour faire comprendre à ces gens qu'ils ont dépassé les bornes. Je ne crains pas grand-chose, mais restez sur vos gardes. De plus, nous avons une mission à accomplir et je compte bien obtenir leur collaboration. Bref, soyez impeccable et attentif comme à votre habitude. Je compte sur vous et votre lame »
Puis, sans attendre de réponse du jeune noble derrière elle, et après un regard alentour, et après avoir violemment frappé la porte,
« Je voudrais parler à un certain Craig Ramsay, est-il présent ? Je suis Kaelya Hisaki, envoyé de l'association ! Veuillez ouvrir cette porte ! »
Un instant plus tard, une voix grave et méprisante lui répondit de l'autre côté du panneau.
«Ça dépend, qu'est-ce que vous lui voulez ?!»


Agacée au plus haut point, Kaelya s'apprêtait à renvoyer à l'impudent une réplique qui lui ferait comprendre à qui il avait affaire, lorsque la porte la surprit en s'ouvrant devant un jeune homme bruns aux yeux verts, à l'air distingué, mais passablement fatigué.
« Vous êtes ? »
« François de Morbois. Si vous avez été envoyé par l'association, mon nom a dû vous être mentionné. Entrez donc »
Sans prêter attention à l'infime frémissement de méfiance de Léonard derrière elle, La jeune mage entra. Dans la suite princière, un homme négligé coiffé d'un catogan et doté d'une barbe de trois jours se tenait devant un lit qu'il venait manifestement de quitter, enveloppé d'épais bandage sur son torse musclé.
« Ramsay, c'est moi. Vous voulez quoi ? »
« Monsieur Ramsay, L'association vous a désigné comme mon contact sur les lieux, mais je désirais tout autant parler à votre employeur. Depuis les 2 ou 3 jours que cette Heaven's Feel dure , nous avons été déjà submergé de rapports sur les exactions commises sur la population et l’Église commence à tourner son regard vers la ville. Bref, la situation commence à devenir préoccupante.
J'ai été chargé de veiller à la mise en place d'un sort d'oubli à diffusion à grande échelle sur toute la ville par l'Association et je vous demande de coopérer. Léonard, mon garde du corps, m'accompagne. »


Coupant la parole à Morbois qui s’apprêtait à objecter, Ramsay répliqua d'un ton paternaliste.
« C'est la guerre ma p'tite dame. On est pas là pour rigoler et il y a forcément des pertes collatérales,    
alors arrêtez de nous casser les pieds »
« La guerre, hein ? Vu votre bandage, vous n'êtes apparemment pas beaucoup plus doué que moi en la matière, alors cessez ce ton condescendant. Mon garde du corps et moi allons faire part de notre mission au superviseur de l’Église puis commencer à mettre en place les catalyseurs du sort autour de la ville. Vous nous escorterez pendant ce temps-là, L'Association y tient particulièrement. Je reviens dans deux heures. »
Sans un regard pour l'air vindicatif de Ramsay, Kaelya fit voler sa robe en se retournant et quitta les lieux, son garde du corps à sa suite.


5 minutes plus tard, un grand sourire sardonique aux lèvres, Ramsay attrapait son manteau et sa levait énergiquement.
« Où allez-vous, Monsieur Ramsay ? Nous devrons escorter la demoiselle de l'association dans peu de temps, ce n'est pas le moment ! »
« Parce que ça vous botte, vous ? Hors de question que je me farcisse cette greluche et son garde du corps avec une barre de fer dans l'arrière-train plus longtemps. J'ai une meilleure idée : je ne sais pas vous mais je sens la présence de cette momie décharnée de Zouken partout sur la ville. Du vilain va se produire cette nuit, j'en suis certain. Bref, ça vous dirait de faire le tour des Masters à peu près dignes de confiance pour chercher des alliés ? »
« Bien vu, je n'y avait pas pensé. Mlle Hisaki attendra, nous avons effectivement plus urgent à faire. Attendez-moi, je viens avec vous ! »


Ailleurs, dans une cave sombre, Alexandre de Réal, récemment vampirisé, s'éveillait péniblement d'un soleil sans rêves et l'atroce douleur qui courrait dans son corps tout entier ne faisait rien pour améliorer son confort. Allongé sur un tas de détritus, il ignorait où il se trouvait exactement. Pour ne rien arranger, il se rendait à présent pleinement compte de l'acte contre nature qu'il avait réalisé à l'aide de sa magie. Outrepassant les règles de la Terre elle même, il avait rompu tout lien entre son corps et son âme pour ensuite les rattacher artificiellement et temporairement à l'aide de  son Mystic Code, toujours planté dans son coeur.
« Comme c'est intéressant... Alors d'une certaine façon, c'est cela que l'on ressent en mourant... »
Sa voix n'eut aucune réponse dans l'obscure fraîcheur de la du souterrain, mais il tourna quand même un regard interrogateur vers la jeune vampire qui l'avait veillé avec dévotion.
« Quant à notre relation, elle tout aussi digne d'intérêt... Tu es mon seigneur mais je tiens ton âme sous mon contrôle. Enfin, ce n'est pas comme si tu risquais de me répondre... »
Tentant de se redresser, le mage arrêta aussitôt dès qu'une terrible douleur le parcourut telle une vague hurlante.
« Hum, impossible de bouger... Je ne vais pas pouvoir les contacter. Bah, pas grave, ça énervera Ramsay. Le problème... »
Il venait juste de prendre conscience d'autre chose. A côté de la douleur de sa récente vampirisation, de l'étrange sentiment de ne plus faire partie de son corps et de sa connexion spirituelle avec Kyoumi, sa parente vampire, il y avait autre chose. Une soif. Une soif dévorante.


La plus grande partie des Masters ayant refusé leur offre (à Savoir Tohsaka et les deux Eizberns,  Tereldheim étant introuvable), seul Asagami Kôji avait accepté ne serait-ce que de prêter attention à eux. Mais il était tout de même bien trop méfiant pour leur parler directement.
« Et c'est bien pour ça que je me retrouve à me geler les burnes dans ce parc ouvert à tous les vents », pensait Ramsay, avec un pic de rancune pour son employeur, confortablement en train d'observer le scène d'un building proche.
« Allez, c'est bon ! » cria-t-il soudainement. «  Vous voyez bien que je suis seul ! Vous allez me faire attendre encore longtemps ? » Mais seule une volée d'oiseaux qui s'envola lui répondit.
Enfin, jusqu'à ce que l'homme qui lui avait donné rendez-vous apparut soudainement derrière lui.
Habillé de vêtements sombres, sobres et visiblement renforcés, le jeune japonais portait de plus ce qui ressemblait à à long bâton noir et légèrement courbe sur l'épaule : son katana dans un fourreau Shirasaya.
« Nous nous sommes déjà rencontré, je crois. Vous êtes un mercenaire c'est ça ? » Ramsay commençait à se rendre compte que cette fois-ci, les rôles étaient inversés : l'autre en savait visiblement plus sur lui-même que l'inverse.
« Exact. Pour faire court, un des Master est bien trop puissant au goût de mon employeur et du mien. Je suis donc ici pour vous proposer une alliance. »
« Intéressant. Nous Parlons évidemment de Matou Zouken, j'imagine. Je ne vous cacherais pas qu'il est pour moi également une cible prioritaire, pour des raisons que je ne peux encore vous dévoiler. Mais d'abord, j'ai besoin d'une preuve de notre future et définitive collaboration. Dévoilez-moi la classe de votre servant et je ferais de même »
Ramsay hésita un instant, mais Morbois avait prévu ce cas de figure.
« Comme vous voulez. Nous disposons du servant Assassin. »
« Très bien. Je suis moi-même en possession du servant Rider, commevous l'aviez sans doutes deviné. Je considère notre collaboration comme effective à partir de cet instant. Je vais me retirer mais je laisserais un de mes familier avec vous de façon à pouvoir vous contacter et vous rejoindre le cas échéant. Quelque chose me dit que nous nous reverrons avant peu » Le descendant des Asagami commençait déjà s'éloigner.
« Et moi, j'espère que vous vous gourez » fit Ramsay à mi-voix d'un ton sombre derrière son dos.


Les pieds sur un tabouret, confortablement assis dans un fauteuil recouvert de velours, Boris von Kraaft réfléchissait intensément. Il était plutôt coutumier du fait, mais le cas présent exigeait son entière attention. Il venait de recevoir un appel d'Alexandre de Réal, ce qui annonçait donc sa réapparition. Outre le fait que cela agaçait légèrement Boris, qui aurait vu avec plaisir son ancien collègue six pieds sous terre après sa démonstration magique contre-nature de la veille, de Réal lui avait fait une demande singulière, objet de sa présente réflexion.
« Évidemment, » fit-il pensif, « Si je n'accède pas à sa requête, j'en serais rapidement débarrassé. Du reste je dispose de suffisamment de soutiens pour continuer cette guerre du Graal sans mes anciens alliés. A vrai dire, il ne me manque qu'un servant, ce qui est loin de constituer un obstacle majeur. Mais j'ai le pressentiment que ce cher de Réal peut encore constituer un pion utile, ne serait-ce que comme chair à canon... »
Sebastian, son majordome, apparut silencieusement pour déposer un thé noir avec un tintement sur la table à ses côtés, puis s'en retournait vers le salon de la confortable maison que Boris avait acheté aux abords de la ville lorsque son maître le retint.
« Sebastian, ma Porsche. Nous partons dans 1 heure, j'ai un rendez-vous avec Mr de Réal et je ne tiens pas à être en retard. Évidemment, assurez-vous d'être armé. Non que je craigne une quelconque attaque de sa part : après tout, c'est lui qui a besoin de moi. Mais on ne sait jamais, avec ce genre d'individu impulsif... »


1h30 plus tard, arrivé aux hangar que lui avait indiqué de Réal, Boris sortait de sa Porsche avec circonspection alors que son majordome lui tenait respectueusement la porte. Observant les environs avec soin, il approuva mentalement l'endroit : placé dans une zone très peu fréquentée des docks, l'endroit devenait absolument désert à la nuit tombée. Quelques minutes de plus et il repérait la serviteur vampire de son interlocuteur dans l'ombre du bâtiment. Celle-ci lui faisant comprendre de la suivre, il s'engagea rapidement à sa suite, toujours précédé de son silencieux serviteur.
A l'intérieur, de Réal les attendait au milieu de la construction, entièrement recouvert d'une cape épaisse et sombre.
«Von Kraaft, merci de vous être déplacé aussi vite. Cette affaire ne pouvait attendre. Je serais bref : ma nouvelle condition me fragilise extrêmement pour le moment et la simple lumière du jour me cause une douleur atroce.»
« C'est ce que j'ai cru comprendre. Mais êtes-vous sérieux ? Ce que vous me demandez n'est pas un acte magique à la portée du premier venu... Si j'ai bien compris, vous voulez que je lie définitivement votre conscience et celle de votre serviteur, c'est cela ? »
« Pas tout à fait. Je veux mieux que cela. Grâce à votre magie des contrats, je veux que vous fondiez nos êtres, âmes, esprits, et caractères en un tout. Je n'ai pas le choix: mon esprit et mon âme ne peuvent se trouver en deux endroits à la fois si sa conscience fait obstruction trop puissamment. Je risque un déchirement de mon esprit dû à cette situation contre-nature. Si vous acceptez, nos deux  conscience et âmes se fondront en une seule, partagée entre  nos deux corps. Je n'aurais évidemment d'autre choix que d'accepter votre prix pour un tel... Service. »
Un mince sourire apparu sur les lèvres de Boris von Kraaft, qui pesait les tenants et aboutissants d'une telle déclaration.
« Je vois... Très bien, j'accepte. Voici mon prix : Je ne veux rien dans l'immédiat. Appelons ça un Service, comme vous l'avez si bien dit. A charge de revanche, évidemment... »
Le regard du vampire flamboya alors qu'il prenait conscience des conséquences des parole de Kraaft, et qu'il examinait la situation dans laquelle il se trouvait. Sans aucuns doutes, pour le moment, un corps n'était aucunement un problème, mais si son âme subissait le moindre dommage...
Se retournant avec un bruit doux que Boris identifia comme la volte d'une cape, il ne répondit qu'après un silence de plusieurs minutes.
« J'accepte également. Venez, je vous vais vous mener à un endroit suffisamment isolé et doté des conditions nécessaires à  un tel processus. »
Von Kraaft s'engouffra à sa suite d'un pas vif, guidé par son majordome. Malgré tous ses efforts, il ne pouvait effacer le mince sourire sur ses traits.


Après avoir présenté leurs respects au superviseur, Kaelya et Léonard avaient passé l'après-midi à disposer autour de la ville les orbes servant de catalyseur à leur sort de grande échelle, une tâche ardue qui avait exigés d'eux une grande quantité de mana et une considérable fatigue morale. Tout ça, pour à leur retour, trouver la chambre de Ramsay et Morbois vide. Intégralement vide, sans même un indice de leur future destination.
Présentement, Léonard et sa maîtresse arpentaient les rue à grands pas, se dirigeant vers l'est de la ville. Encore plus que d'habitude, le jeune homme affectait un dévouement silencieux : il pouvait presque sentir les ondes de fureur et d'humiliation glacées qui émanaient de la magicienne et n'avait guère envie d'être la cible de sa colère.
Et ce fut le cas jusqu'à ce qu'ils tombent sur Ramsay et Morbois au détour d'une rue.
Au vu des expressions des deux mages, eux non plus n'avaient pas vraiment espéré un tel concours de circonstances.
« Mr Ramsay, Mr Morbois... Tiens donc, nous vous cherchions... N'avais-je pas précisé que je souhaitais votre assistance ? » Kaelya peinait à contenir sa rage mais y réussissait pour le moment tout juste.
« Ma foi, euh, vous savez ce que c'est... Un malheureux concours de circonstances, et nous avons sans doute dû, hem, nous louper de peu... » si Ramsay n'avait jamais été doué pour les prétextes , là, il touchait le fond, songea Morbois.
« Humm... En fait, nous avons eu l'idée de chercher des alliés et trouver puis s'entretenir avec les autres Masters nous a pris la plus grande partie de la journée. Nous avons pensé que vous ne craigniez pas grand-chose durant le jour et votre garde du corps était avec vous, nous avons donc jugé que vous n'auriez pas besoin de nous, et... » Morbois considérait s'en être bien tiré jusqu'à ce que la voix glacée de la mage de l'association lui ramène brutalement les pieds sur Terre.
« Recommencez un pareil tour pathétique du même genre et je veillerais à ce que vous soyez désigné pour être scellés : je pourrais considérer votre escapade comme une traîtrise. Est-ce bien clair ?!  De plus, je-»
Mais la sensation d'un spectaculaire influx de mana lui coupa la parole.


1km plus à l'est, à la limite de la ville, deux servants venaient d'engager le combat. Lame contre lame, les deux adversaire s'échangeaient des coups d'une puissance titanesques dans un sous-bois peu resserré. Et au dessus, les familiers de Morbois, sûrement aux côtés de ceux des autres Masters, cachés dans les branches, observaient la scène.
Saber et Archer, car c'étaient eux, s'opposaient avec une puissance telle que le moindre choc de leurs armes était magiquement ressenti sur un bon kilomètre à la ronde.
Concentré, Morbois continuait d'observer la scène. Il lui semblait que les deux adversaires étaient à peu près de force égale : Ni le vieux chevalier ni la belle guerrière aux longs cheveux noirs ne semblaient reculer d'un pouce. Et l'homme, bien que tentant de prendre l'avantage par la force brute, voyait toutes ses frappes à l'épée esquivées avant d'être à son tour contraint de parer la lame de la Naginata de son opposante.
De leur côté, nos héros se hâtaient vers la zone du combat, guidé par le jeune mage qui ne regardait qu'à demi où il mettait les pieds, focalisé sur l'affrontement et son évolution.
Léonard prit soudait  la parole « Ils bougent vers la forêt, Madame. Nous devrions nous arrêter ici-même, et suivre le combat à distance. Je ne pourrais vous protéger contre de tels adversaires. »
« Très bien Léonard. Messieurs Ramsay et Morbois, mieux vaudrait-il rester ensemble. »
Ramsay eut un rire bref.
« Parce que vous pensiez sincèrement que j'allais charger au milieu de ces deux là ? Je suis mercenaire, pas suicidaire »
Morbois se détourna un instant du combat« De toute façon, Assassin non plus n'est pas de taille contre eux »
« Vous l'avez amené ? Il est là ?! » Kaelya regardait à présent alentour d'un œil suspicieux.
« Sous forme spirituelle. Inutile de le chercher. Et à présent, laissez-moi me concentrer pour l'amour de Dieu ! »

Du côté des servants, le combat durait un peu plus que prévu. Archer, nullement gêné par les arbres en dépit de sa lance, continuait d'esquiver frappe sur frappe, et ce petit jeu commençait à agacer le guerrier grisonnant qui lui servait d’adversaire. Bien que Saber était impressionné par la jeune femme qui semblait danser sous le clair de lune en face de lui, son armure légère accompagnant ses mouvements sans nullement la gêner, l'heure était venue pour lui de clore ce combat.
« Belle dame, mes respects. J'ignore votre nom mais je vous rend honneur : votre maîtrise de cette étrange hallebarde n'a d'égale que votre beauté. »
La guerrière, s'immobilisant avec un doux sourire, se courba vers le sol, ses cheveux de soie glissant sur son armure en un salut plein de grâce.
« L'heure est toutefois venue pour moi de mettre fin à ce duel. En garde ! »
Archer affermit sa prise sur son arme alors qu'un spectaculaire flux de mana se mettait à émaner de l'épée de son adversaire, chaque cellule de son corps lui soufflant un avertissement funeste tandis que le vieux chevalier saisissait son arme à deux mains, la rapprochant de son visage.

A plusieurs rues de là, Morbois grimaça. « Un Noble Phantasm. Il va utiliser un Noble Phantasm ! »

« Santiago y Castilla! TIZONA!! »

Rugissant d'une même voix son cri de guerre et le nom de son Noble Phantasm, le chevalier venait de démultiplier la puissance de son coup d'épée, tranchant air, terre et arbres d'un seul mouvement devastateur.
La jeune femme, prise de court par la spectaculaire onde de choc, ne put l'éviter. Projetée avec violence contre le tronc d'un arbre encore debout à une dizaine de mètres de là, elle gémissait à présent de douleur en essayant d'estimer ses blessures. Probablement plusieurs côtes cassées, et de sévères plaies dont le sang s'écoulait de son armure en tachant son hakama à la blancheur de neige.
A la fois satisfait et légèrement mélancolique, le guerrier grisonnant s'approchait à présent pour délivrer le coup de grâce.


Du moins jusqu'à ce qu'une rune étincelante apparaisse devant lui, un instant avant d'éclater en le projetant à son tour plusieurs mètre en arrière.
A la place qu'il occupait un instant avant, se tenait à présent une femme aux long cheveux noirs en désordre vêtue d'une robe de cuir brut et de feuillage entremêlés, dont les longs tatouages bleus sombres semblaient ondoyer sur sa peau couverte de cicatrices, le toisant d'un rieur.
Nouant ses cheveux en arborant un sourire carnassier, la nouvelle arrivante s'adressait à présent à lui.
« Il serait dommage de finir le combat de cette manière, bel homme. Voyons si pour cette deuxième rencontre, tu me trouves plus difficile à battre que la gamine ! »


L'équipe, bien que surpris par l'apparition du servant supposé Lancer (supposé, car nul ne l'avait encore vu une lance à la main) continuait de suivre la scène avec attention par le biais des familiers de Morbois.
« Hmm... "Lancer" vient d'engager le combat avec Saber. Pour l'instant, elle domine. Toujours aucun moyen de l'identifier ni même d'être sûr de sa classe »
La seule chose certaine avec ce servant, songeait François de Morbois, c'est que sur le plan de la magie aussi bien que du combat, la femme qui venait d'apparaître faisait autorité. Sans même une arme pour se défendre, elle obligeait le guerrier grisonnant à rester sur la défensive, l'attaquant uniquement par le biais d'une magie basée sur la nature : ronces et végétation ne cessaient de l'entourer, prenant un instant la forme d'animaux et de créatures mythiques pour l'attaquer ou l'immobiliser, pendant que leur maître évitait ses contre-attaques en riant, déviant ses coup d'épées par des runes étincelantes ou les esquivant au dernier moment.
« Saber recule clairement, il ne va sans doute pas tarder à rompre le combat. »
Morbois tentait de décider si rapprocher leur équipe du combat pouvait éventuellement valoir la peine si d'autres Masters étaient sur les lieux, lorsque ses coéquipiers l'entendirent soudain jurer à haute voix.
Il avait oublié Archer.


Son téléphone sonna au moment où il essayait de la retrouver.
« Ramsay, répondez ! Vous ne voyez pas que je suis occupé ?! »
« Ah, ça va ! Ramsay à l'appareil. Morbois est occupé, c'est qui ? »
« Ah, Monsieur Ramsay. Tant pis, vous ferez l'affaire » Ramsay se rembrunit instantanément en reconnaissant la voix teintée d'accents aristocratiques de Boris von Kraaft.
« Que puis-je donc pour votre plaisir ? » A ce stade-là, la mauvaise foi contenue dans ses paroles en devenait presque palpable.
« Il était dans mes intentions de vous informer qu'Archer faisait retraite dans les bois aux côtés de deux femmes visiblement de la famille Einzbern, en fait. J'ai "senti" tout le combat par le biais de ma vision des auras et je vous informe que vous pouvez sans problèmes les intercepter, ce sont sans doutes ses Masters »
« Oui, on sait. Merci pour l'info. Et- »
Pour la troisième fois de la soirée, un influx de mana parcourut la zone. Mais celui-ci était différent. Sombre. Ténébreux.


« Bon Dieu !! Vous avez senti ça ? »
« Évidemment. Zouken. Sans aucun doutes. Je reste sur les lieux, contactez-moi si vous avez besoin de moi, je vais suivre les événement à distance prudente. »
Ramasay raccrocha puis se retourna vers le reste de l'équipe qui le regardait. Même Morbois paraissait dans l'expectative, ayant cessé le contact avec ses familiers.
« Kraaft a suivi Archer. Il paraît qu'il est avec ses Masters. C'est une occasion, mais comme vous l'avez sans doutes senti, Zouken est aussi là-bas. Morbois, on fait quoi ? C'est vous le patron. »
« On y va. On peut attaquer Les Einzbern ou Zouken selon la situation, on ne va pas manquer ça. De plus, je pense que l'on peut compter sur Asagami Koji et son Rider, et nous avons même Assassin avec nous. C'est maintenant ou jamais ! »
« Alors c'est parti ! » Ramsay semblait déborder d'énergie, maintenant qu'ils allaient participer aux combats. Il se tourna vers Kaelya et son garde du corps en souriant largement d'un air sardonique.
« Vous vouliez de la guerre ? Vous allez en avoir. Essayez de ne pas trop gêner ! »
« Quant à vous, essayez de ne pas trop mourir »lui répliqua celle-ci en souriant d'un air froid.


Alors que le petit groupe sprintait à toute vitesse entre les arbres, se rapprochant de l'aura ténébreuse qui semblait vouloir engloutir  la forêt, les bruits de combat se faisaient de plus en plus rares.
Ramsay menait la troupe à un rythme d'enfer, suivi de léonard qui suivait son rythme sans peine, tandis que Kaelya et Morbois peinait à garder la cadence.
Et celle-ci s'arrêta d'un coup abruptement, alors que la tête du groupe atteignait une clairière d'arbres arrachés et réduit à l'état de copeaux.
Devant leurs yeux ébahis, c'était bien Matou Zouken, Apôtre de la Mort, qui se tenait au centre du lieu. De lui émanaient des tentacules semblant constitué d'ombres matérialisés, prenant source de l'obscurité qui le drapait comme un linceul de ténèbres.
Ces tentacules n'avaient qu'une cible : la jeune Samouraï épuisée qui tenait tant bien que mal sur ses pieds, soutenant dans ces bras une femme albinos évanouie, un bras arraché versant du sang sur son manteau blanc. A ses côtés, terrifiée, se tenait une autre jeune femme ressemblant en tout point à la blessée, s'accrochant à son servant d'un air terrifié.
Apercevant les nouveaux arrivant, le vampire tourna lentement son attention vers eux.
« Hé bien, hé bien, qu'avons-nous là... Il semble que nombre de gens désirent tenir compagnie cette nuit à l'humble vieillard que je suis... Joignez vous donc à nous. Vous n'y voyez pas d'inconvénients, bien sûr ? » dit-il, s'adressant à ses précédents adversaires
Mais ses interlocuteurs avaient déjà disparus, profitant de son « inattention ».
« Ahhhhh, c'est toujours le souci, avec les jeunes filles... Il faut toujours les "discipliner". » fit-il, faussement dépité. « Bien, et si nous commencions ? »


Le combat qui commença aussitôt n'eut rien de stratégique ou de tactique. Assailli dès le début par des dizaines de tentacules ténébreux les attaquant de toutes part, l'équipe se battait  uniquement pour ne pas se faire submerger, le vieillard ricanant les regardant en commentant le combat d'un air moqueur.
Protégé par Léonard, Kaelya profita de la situation dès qu'elle le put pour essayer au moins d'immobiliser leur adversaire.
Ouvrant le grimoire lui servant de mystic code qui recelaient toute les connaissances et incantation sur lesquelles elle avait un jour posé les yeux, et dont les pages défilaient à toute vitesse, la jeune mage prononça les vers d'une poésie de Ronsard d'une voix puissante à l’écho impossible, de la lumière se déversant de ses yeux.
« De moi puisse la terre
Engendrer un lierre
M'embrassant en maint tour
Tout à l'entour »

Obéissant l'ordre, plantes, lianes et lierres tentèrent de ligoter le vieillard : celui-ci les trancha d'un air amusé sans même bouger alors que Morbois tentait de son côté de l'attaquer au sort Gandr, l'égratinant à peine.
Il recula.


« Assassin, maintenant ! » Ses tentacules occupés sur d'autres cible, Zouken offrait une large ouverture derrière son dos : Ravaillac s'y matérialisa soudain, son large poignard filant à une vitesse impossible vers la tête de sa cible.
Sa tentative fut aussitôt voué à l’échec lorsque il fut ligoté par une dizaine de tentacules, luttant frénétiquement pour se libérer, sa santé mentale semblant une fois de plus s'effacer devant sa rage sanguinaire. De difficile, la situation devenait désespérée : si jamais Zouken disparaissait avec le servant et trouvait un moyen de l'assujettir... Ramsay avait beau tailler dans la masse, sa claymore vibrant de fureur, rien n'y faisait : il pouvait à peine avancer d'un pouce.
« Merde ! Merde ! On va pas durer longtemps à ce rythme là ! Personne ne peut rien faire ?! »
Kaelya se tourna vers son garde du corps.
« Léonard, faites quelque chose ! » Sa voix était visiblement plus stridente que d'habitude alors que le jeune homme lui tournait le dos en ferraillant avec adresse contre les appendices qui les submergeaient sans répit. Sa voix déchira brutalement le vacarme alentour, porteuse d'une puissance soudain éveillée.
« Incipiens ● Ardens Lux !»
« Oho. Enfin quelque chose d'intéressant. » Sous les yeux de l’apôtre, le jeune bretteur venait de s’entourer d'un halo de lumière aveuglant, dissolvant tout les tentacules tentant de l'attaquer. Il avançait à présent d'un air décidé droit vers le vieillard, faisant disparaître sa magie comme si elle n'avait jamais existé.
« Oui, intéressant. Mais guère plus. » Déjà lassé, le vieillard se détourna finalement de son objet d'attention. Léonard, outragé, sembla un instant vouloir dire quelque chose, mais le tentacule qui lui traversa la poitrine le coupa dans son élan. Plus solide que les autres, celui-ci le balança un instant dans les airs puis s'en débarrassa négligemment en le projetant hors de vue.

Le vampire semblait à présent exulter, sûr de sa victoire.
« Est-ce tout ? Je suppose que oui, je n'aurais pas dû en attendre plus de votre part. Je suis désolé, mais il va être à présent l'heure de nous quitter... Nous aurions peut-être pu nous revoir en enfer, si seulement je pouvais mourir ! »termina-t-il d'un éclat de rire.




La suite dans 3 ou 4 semaines!
« Modifié: 24 Mai 2012, 23:49:08 par Zankaze »


"Set your Heart Ablaze."

LordFay

Re : Quels animes à adapter en jeu de rôle
« Réponse #74 le: 05 Avril 2012, 05:07:25 »
Bon boulot ! Le Zouken est sympathiquement bien rendu. Je m'occuperai à l'occasion de faire une version résumée, donc si vous voulez continuer le tout-rédigé, je pourrais toujours m'arranger derrière. Je me demande si je ne vais pas monter un blog pour regrouper des CR de JDR - avec Mantel et Notre Tombeau qui s'approchent, je commencerai à avoir de la matière.

Ah et, j'avais oublié un détail à la fin de mon compte-rendu : le bidule violet dégueulasse que Zouken avait injecté à Ramsay a clamsé à la fin de la séance, après que les PJs aient trop sévèrement touché Zouken pour qu'il continue à allouer de la prana à ça.
ristretto revenants, le blog des fragments rôlistes confus