Alexandre le Grand (ou ce qu'il en reste après être passé entre les mains du JAAAAAAAAPOOOOOOOON)
J'ai le lacet défait, mais quelque chose me dit que si je me penche mon string réveillera mes hémorroïdes...
Lien vers la BDD : Non n'y vas pas, ne fais pas cette erreur !Staff techniqueTout plein de gens au bord de la dépression nerveuse. Et puis je préfère taire leur nom histoire de ne pas faire de tort à leur famille.
Informations généralesGenre : massacre de faits historiques
Nombre d'épisodes : personne n'en est arrivé à bout alors quel intérêt ?
Année : 1999, c'est dingue quand on y repense
Et l'info qui tue, Madhouse a osé produire ça et Kazé osé le licencier.
Avis personnelPar où commencer sur ce qui a fait retourner dans sa tombe Alexandre il y a maintenant 13 ans ? Bon soyons clair, cette série n'est pas véritablement un nanar, il faut reconnaître un travail derrière, la preuve le premier épisode propose même une scène en 3D (alors qu'on est en 99), après je sais pas si c'était une bonne idée vu la qualité de la chose. Et puis ça détonne sacrément avec l'esthétique qui va suivre.
C'est d'ailleurs cette esthétique qui aura fait pousser des cris à la plupart des membres permanents du Club des nanars. A mi-chemin entre le yaoi et l'exhibitionnisme, Alexandre le Grand c'est une succession de mec à couettes en string tendu comme peu de prostituées arrivent à le tendre. Et histoire de bien détonner, on nous fout ces personnages (normalement du IIème siècle avant J-C) dans des décors futuristes très moches (et des nuages à la consistance de rochers).
La musique, qui se veut volontairement épique lorsqu'un des personnages remet son slip en place, ne s'accorde avec aucune des scènes et fait preuve d'une pauvreté aberrante. Trois fois la même piste et le même gong effrayant sur 25 minutes d'un premier épisode sans fin (enfin si, y a bien une fin mais le pire, c'est qu'elle annonce "To be continued").
Reste une animation, pauvre, mais une animation tout de même. Ce superbe plan sur l'armée en marche vers la victoire à la fin de ce premier épisode c'était fort, tellement fort que cette fois-ci personne n'a osé proposer de se lancer dans le second, c'est dire le degré de chiantitude atteint. Si dès le premier épisode toute envie de poursuivre est tuée c'est la preuve non seulement que ce n'est pas une bonne série mais qu'en plus elle n'est pas assez mauvaise pour avoir envie de déconner plus longtemps, paradoxe.
Je vous passerai volontairement le paragraphe d'explication du scénario, si le synopsis est aussi long, c'est qu'il y a bien une raison : c'est juste incompréhensible et insuivable. Dialogues dignes de figurer dans la retranscription de débats entre des physiciens, ils ne font que rajouter à l'aspect somnifère de cette chose.
Le chan a connu une affluence record avec ses 30 personnes connectées en même temps, malheureusement le niveau de nanaritude n'a pas suivi... Les répliques ont fusé, les pics ont été lancés, des réalisateurs ont été crucifiés mais se sont surtout nos coeurs de pauvres fans d'animes qui ont été mutilés.
