Pour ceux qui ont la flemme de lire, un résumé en une image :
J'ai fini Fate/Zero récemment, et je me dois de faire un compte-rendu ici, simplement parce que ça dépote carrément.
Je vais rester succinct, parce qu'en fin de compte, mon avis rejoint en très grande partie celui de Zankaze, autant sur les points positifs sur les (rares) points négatifs.
Alors, je vais le dire clairement, j'ai pleuré, moi aussi
. La première, lors d'une scène vraiment bien mise en scène que personne n'a évoqué : le moment où Kariya tombe dans le piège de Kirei, le quiproquo quand Aoi le surprend devant Tohsaka mort. J'ai trouvé l'idée sublime de cruauté. Le pauvre Kariya déjà plus mort que vivant se fait voler le peu qu'il avait de confort. Je n'adore pas Kariya, pas pour le coup, le passage m'a vraiment touché, comme sa dernière scène où on voit que Sakura s'est fait corrompre l'esprit par Zouken et le méprise aussi. L'ironie du sort dans ces deux moments m'a donné le déclic, et c'est là que j'ai pensé
"c'est vraiment de la balle, Zero, quand même". C'est ce genre de scènes qui osent tout qui me donnent le respect pour une oeuvre. Une seule avait suffit pour me faire aimer Canaan, et elles abondent dans F/Z. Je ne vous cache pas que je jubilais.
L'autre scène clé, encore plus forte, encore plus belle, encore plus "epic", est évidemment le combat (et j'ai vraiment envie d'appeler ça un combat) entre Rider et Gilgamesh. Tout était parfait, que ce soit Rider au sommet de sa gloire et qui confronte enfin ses idéaux, Gilgamesh qui reconnaît la valeur de son adversaire (sublime, ça, d'ailleurs) et enfin Waver qui devient vraiment un personnage charismatique (reconnu par Gilgamesh également, n'oublions pas !). Franchement, j'étais vraiment content que Waver tienne tête à Gilgamesh. La dernière course de Rider était au-delà des mots (et je pèse les miens). Je ne vais pas la commenter : j'en serais incapable. Rien que le passage après la mort de Rider, et les décisions subséquentes de Waver m'ont vraiment touché. Ce duo, qui ne semblait pas vraiment intéressant au début, est vraiment splendide.
Tout est cristallisé dans cette citation :
Waver Velvet. Would you be a servant, and serve me?
Ou encore
"Boy, are you Rider's Master?"
"No. I'm - his servant."
Le duel entre Kirei et Kiritsugu était très, très bon. Complètement abusé, comme l'a dit Zankaze, mais la tension était presque palpable. C'était du concentré d'action. Pas
epic comme la mort de Rider, mais du pur combat à la Type-Moon.
J'étais par contre moins convaincu du combat entre Saber et Lancelot, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pas peur de dire que je me suis ennuyé lors de ce passage. C'est sûrement que l'histoire de Lancelot ne m'a pas touchée du tout.
Quoi qu'il en soit, on pourrait écrire des tartines sur chaque scène du roman (elles s'y prêtent toutes !), mais on n'arrivera jamais à retranscrire ce qu'on a ressenti en le lisant. Et c'est ça qui est bon.
Sinon, je crois que quelque chose d'essentiel s'impose : un recueil de citations. Il y en a tellement d'excellentes, que ça serait une perte horrible que de les oublier. Même si vous ne me suivez, je vais en balancer 2 ou 3 que j'ai retenues (il y en a bien plus, mais j'étais tellement concentré sur le roman que j'ai oublié de les prendre
)
Rider à Waver :
“Aren’t you a real man who has faced enemies with me? So, you are a friend. Stick out your chest and stand shoulder to shoulder with me.”
La dernière charge de Rider :
Then he realized that, at some point, he had started running on his own feet. [...] This step he would now take forward was in itself the mourning for those who were scattered.
His golden rival, as though understanding this, said something with an expression of
amazement. But he could not hear him. Not even the flashes of light grazing past his
ears, with the sounds of violent winds, could reach his ears.
Entre Iri et Maiya :
It was precisely because she was a woman who was born as a human but lived as a machine that she’s able to express ‘agreement’ to another woman who was made as a machine but faced her end as a human.
What else ? :
No matter in what era, the battlefield has always been a veritable hell. In the
battlefield, there is no place for hope. What lies there is only cold despair and a sin called
victory, built on the pain of the defeated.
Ah, et puis une citation de Nasu qui exprime tout à fait ce qu'est devenu Zero par rapport à Fate :
With the 4th volume, “Fate/zero” can no longer be called a side story, but a story
that truly connects with canon. Different though their forms of expression may be, if
they can support and complement each other then “zero” is no longer 0, but could
even surpass the fully-developed ‘1’.