Bon j'ai repoussé assez longtemps ma réponse, mais tu t'en doutais, elle arriverait bien un jour. Le drapeau tout ça.
Juste qu'elle demandait des efforts, fallait te respecter quoi. Et qu'il y a personne d'autre pour le faire et que la j'ai pas piscine.
Qu'il soit remis en cause fait partie de l'écriture du personnage. Le personnage qui court à sa propre perte est une constante dans absolument tout ce qu'a écrit Urobuchi, exactement comme le binôme féminin naïf qui n'est là que pour se faire mettre à mal. Ca parait évident qu'on touche à de fantasme nihiliste qui veut désacraliser les sujets dont il parle vu qu'il fait ça partout, tout le temps, quelque soit le sujet et toujours de la même manière. On peut pas juste dire "je l'ai pas vu, c'est pas là".
C'est pas faux. Sur les animes sur lesquels il a travailler, que j'ai vu moi, je ne peux quasiment que te rejoindre (Fate Zero, Psycho Pass/2/Film , Blassreiter, Requiem The Phantom). L'aspect nihiliste on ne peut pas le nier. Plus ou moins pour le héros courant à sa perte, si on parle du personnage principal de la série.
Psycho Pass par exemple contre dit en partie ton affirmation. Kogami même s'il est important n'est pas le héros de Psycho Pass 1 et encore moins du 2. Il est très bien présenté, mis en avant, mais il n'est pas le réel acteur de cet histoire, c'est Akane. Dont l'histoire est vu par son prisme, qui finalement, devient l'héroine de cet histoire et se maintient dans son rôle dans la suite. Elle le devient d'ailleurs en étant le binome féminin qui est là pour se faire mettre à mal. Excepté finalement, elle est pas mis à mal. Elle est plus solide justement que le personnage masculin principal, qui lui est en fait un dément donc il est normal qu'il court à sa perte. Le discours de Psycho Pass n'en est pas désacralisé, au contraire. En particulier si on prend l'avancement de la saison 1 avec la résolution de la saison 2 (on ne compte pas vraiment le film).
BlassReiter est exactement ce que tu avances. C'est vrai, mais Blassreiter c'est de la merde. On va pas s'étendre la dessus. Je vais pas faire toute la liste bien qu'il ne reste que Requiem que je n'ai pas cité qui correspond à ce que tu définis des prods du monsieur (que j'ai vu moi), mais qui reste un bon show.
Donc je dirais pas "j'ai pas vu, je savais pas". Car, après tout, toute oeuvre à ce niveau là n'est pas défini on peut y voir autre chose. Car derrière y a pas qu'un scénariste, y a aussi la réalisation, la mise en scène. Je t'apprend rien. D'où qu'un BlassReiter soit tout pété, qu'un Requiem The Phantom fasse le travail.
Mais on ici on parle de Fate Zero, la charte y est aussi respecté et pourtant. Le plaisir est ailleurs, il est évident que l'écriture de Fate Zero a des failles, ce n'est pas pour cela que je respecte tant cet oeuvre.
Bien qu'il y a variante, j'ai une autre interprétation si on s'attarde rien qu'au binome féminin et de Kiritsugu. On a bien entendu le personnage féminin mis à mal, mais cela dessert le héros, plus que de le mettre sur un piedestral, car finalement c'est un héros qui est protégé par ses binomes féminins qui s'en sert comme bouclier et ressource. Donc oui il y a désacralisation du discours, mais Kiritsugu n'est pas un super héros, ni un héros. De plus la base du récit, la guerre du graal est de courir à sa perte, ce qui n'est pas forcément un fil d'Urobochi mais qui par contre le satisfait bien pour jouer sa musique.
En tant bien même, c'est pas si inintéressant que ça. Voir passionnant, le drame ça vend, et pas tant de la redite, c'est pas dans les Urobochi que j'ai vu, à part BlassReiter en faisant des comparaison grossière, mais qu'est nul. Car même Requiem est plus ou moins sur la même lancé, mais le personnage principal diffère grandement.
En somme c'est pas la mort, c'est une recette qui tourne bien sur ce que j'ai vu de lui. Et qui pour le moment ne m'a pas porté au dégout vu que j'ai aussi été intérésser par d'autre aspect des animes cités.
Et c'est amusant que tu viennes parler de tragédie, puisque ça sous-entend exactement ce que je suis en train de te dire. Le fait que Kiritsugu soit victime d'une puissance supérieur rend son échec sublime et ses contradiction sont celles d'un être face à des forces qui le dépassent et qui lui donne de la grandeur dans sa misère et tout ça et tout ça. Il n'est jamais vraiment ridicule et la série entière lui sert de faire valoir, à lui et Kotomine.
Mais de cette manière il littéralement de Kiritsugu un héros, au sens noble du terme. C'est d'ailleurs quelque chose qu'Urobuchi lui-même comprend sans le comprend puisqu'il va nier toute fin dramatique à Saber qui va passer la série à aller de déconvenue en déconvenue. Si la série n'était pensé comme spectacle, pourquoi désamorcer tout effet dramatique possible dans toutes les sous-intrigues et éliminer tous les participants de la manière la plus frustrante possible. Tous à l'exception de Caster, soit une figure sainte déchue.
La en fait je ne suis pas d'accord, je ne trouve pas que Kiritsugu n'est pas ridiculisé.
Au contraire, la fin, la résolution du Graal, le passage avec le Graal, rend toute la quête de Kirtsugu ridicule et donc lui aussi dans ses solutions sa façon de penser. La fin même souhaité par lui, finalement son microcosme avec juste sa femme et sa fille montre bien comment il avait une vision limité des choses, qu'il n'était pas un héros. Son échec ne lui donne pas de la grandeur mais le rend pathétique. A part tué des gens il n'a pu sauvé qu'un enfant, en ayant tué 10000. Exactement comme le graal lui dit. Il est même épargné par son ennemi. De plus sa victoire est le sauvetage de l'enfant. Sa limite, la seule chose qu'il peut faire, sauver une personne. Il finit alors par devenir un homme apathique et mélancolique qui meurt satisfait que son rêve a été confié. Bon la fin n'est pas su sur la série. Mais le reste y est transmis.
De plus, je reviens sur le thème de héros. Il n'y a pas de héros dans cette histoire. Saber n'est pas une héroine, et le discours sur l'héroisme avec Kiritsugu lui prouve. Iskandar non plus n'est pas un héros, pareil pour le lancier qui s'inscrit plus comme un chevalier. Donc un sujet de la pensée de Saber, la chevalerie et toutes ses conneries. Dans cette histoire il n'y a pas de héros, c'est en cela que Fate UBW est une bonne suite car il montre ce qu'est un héros dans cet univers et de ce qu'il faut être prêt a sacrifier pour le devenir.
Kiritsugu est magnifié dans ses compétences, dans son travail je dirais presque. Le fait qu'il puisse tenir tête à des entités qui le balaie d'un regard est il est vrai un point fort de cette série et en cela les personnages autres servent plus ou moins de faire valoir. Mais pas forcément à Kiritsugu lui-même mais à une manière de procédé sans paillette et superflue. Kiritsugu est un tueur de héros.
En cela Kotomine devient un bon antagoniste car c'est un tueur d'humain, donc il est le parfait adversaire pour Kiritsugu.
A part sur la technique, Kiritsugu finalement à un objectif et une manière de faire qui nous dépasse un peu, donc c'est vers d'autre personnage que l'on va se tourner. Iskandar par exemple, ne va servir que lui même et Velvet, le Mato et tout le tralala au thème des magiciens, aux principes dramatiques de la série, à des passage tragicomique avec Gilgamoush qui se fait plaisir. Et surtout à la construction de l'antagoniste, l'aidant à se révèler. C'est un point qui m'a personnellement grandement intéréssé et que j'ai trouvé bien mené. Qu'un Sword Art Online ne possède pas en qualité d'écriture.
Tout le jeu Gilgamesh, Kotomine. Gilgamesh qui veut que Kotomine s'épanouisse, le cheminement dans le "mal". En somme Kiritsugu a abandonner de devenir un héros, Kotomine a abandonner de devenir un méchant, mais il tombe sur le gentil Gilgamesh qui veut tout le monde s'épanouisse dans sa vie. Donc Kotomine devient méchant. C'est grossièrement résumé,
mais c'est très sympa. Cette construction, se jeu avec le jeune Mato, pour se dévélopper,
se tester, se connaître. Plus les discussions avec Gilgamesh qui en cela est un très bon personnage, troll de la série. Qui justement apporte un certain décalage avec cette histoire lourde et pompeuse. Il permet il est vrai de la désacralisé mais il n'y a rien à sacraliser dans Fate Zero. C'est tous des boucher. Sauf Velvet.
C'est une histoire de magicien, y a que Velvet qu'est pas dans le coup.
Le reste du casting serve à bien d'autre chose que mettre en valeur Kiritsugu. Par exemple Archibald et sa femme avec Lancer, ne mettent pas en valeur Kiritsugu bien au contraire. Ils mettent en valeur son savoir faire, mais pas sa qualité en tant qu'homme. Alors on se dit respect Kiritsugu, mais c'est un peu sa limite quand même. Et c'est clairement pas propre.
Mais la malédiction de Lancer est là. Sa sanction aussi, le personnage en ressort plus bas, et après il se justifie en balançant son discours à saber. Même la finalement il ne parait pas en être sorti grandit, plus proche du vrai héros, juste qu'il justifie bien sa façon de faire.
En cela, en tant que fan de l'univers, j'apprécie grandement, et le cadre, ce qui m'est donné me laisse une grande marge de d'interprétation et de vision hors cadre.
Concernant Saber, toute fin dramatique ne lui est pas nié au contraire.
Déjà, c'est une préquel, donc la suite est écrite, il y a un cahier des charges à respecter. Saber se retrouve forcément sur cette colline des épées, son problème n'étant pas réglé. Mais dans la vision qu'on a eu, dans la série, les choix de Saber, et sa fin, représente en soi une fin dramatique. Elle finit sans avoir rien accomplit, plus ou moins servit à rien, et sa seul réussite c'est d'avoir fumer son meilleur pote. Bon rappel de pourquoi ça a dérapé dans sa vie. En cela le récit porte de gros défaut, moi par exemple, je connais l'histoire de Saber, qui diffèrent légèrement de la légende arthurienne sur Lancelot, qui dans cette version est le premier chevalier de la table ronde à se rebeller et à mourir. Début de la scission qui va détruire son pays. Donc je connais ses informations. La réalisation et la construction du récit m'indique qu'elle y sont en hors cadre, elles sont suggérés. Celui qui n'a pas connaissance perd une partie de la vision. Même si elle est sous entendu.
Donc elle a une fin dramatique.
De plus quelle sous intrigue parle tu qui ont été désamorcée ? A ce niveau là faut dévélopper. Car pareil je ne suis pas du même avis.
A part si tu parles des Archibalds et compagnies. Disons que le mec il a quand même trainé la pate longtemps quand même. Pour Tokiomi, disons que le Death Flag était sur sa tête dès qu'on a vu Kotomine. Son assassinant et le moment ou ça arrive font partie de la sous intrigue de Kotomine. Ce personnage est surtout une affiche pour le monde des magiciens, c'est quoi un mage type, la famille d'un mage type, sa mentalité, façon de pensée et sa politique. Valvet c'est plutôt régler, on a pas trop de dev avec l'assitante de Kiritsugu mais bon c'était assez explicite et deux trois dialogue bien placé nous on a donné toute sa constante pour rendre sa mort assez efficace et poignante. Premier bouclier à tomber. Gilgamesh, il se fait plaisir. La sous intrigue des Mato avec le vieux salaud, bah disons quand même que ça va jusqu'au bout. Et qu'au moment où il tue la femme de Tokiomi, enfin la tue mentalement, c'est un peu viol cette scène avec au dessus les pervers qui y assistent comme au spectacle. Cette scène est une bonne réprésentation de Fate Zero, en cela très intelligente. C'est un peu nous les spectateurs qui nous gorgeons du spectacle en présence, avide de drame, et de ridicule (la fin avec le mato qui chouine).
Et la critique de Gilgamoush, bon ça vaut à peine son roman de gare ça. Tu vois le Urobochi il sait ce qu'il vaut.
Faut que tu détails pour les sous intrigues.
L'attrait principal de la série, ce sont bien ses personnages fantasmés en tant que figures nihiliste et cyniques.
Je suis d'accord. Ils sont plutôt classe et fun.
Maintenant, tu comprends bien que je parle de gamins de 14 ans pour signaler qu'il n'y a rien de plus méritant à adorer Fate Zero qu'à adorer Sword Art Online, peu importe ce que vous pouvez penser de la comparaison.
Non je comprend pas, car Fate Zero je ne l'adore pas pour son scénario pompeux et ses personnages fantasmé, je l'adore pour sa réalisation, sa mise en scène, la mise en valeur de cette histoire, sa technique, ce que tu comprend bien est quelque chose qu'est pas dans un Sword Art Online.
Quelque chose qui s'apprécie avec le temps, comme le bon vin. Pour cité Gilgamesh. Ca met des paillettes a 14 ans, un Sword Art Online peut faire bluff pour la mettre sur un piedestral. Mais un Fate Zero, ça a du corps, y a du gros taffe derrière et du talent, alors oui Urobochi caca tout ça, même si ça donne son charme à cet histoire, mais les autres derrières ils savent jouer des manettes. Et ça, ça se respecte.