Là c'était vraiment moche.
Même pas.
Retourne regarder les comparatifs entre les deux adaptations. Une fois de plus, la mise en scène de la version 2011 tue la bite. En prenant en compte que la série est diffusée à huit heure du matin (ce qui n'est pas le cas de Magi, qui peut se permettre de couper des bras sans problème) c'est vraiment très propre. La scène n'a pas été censuré, elle a été réadapter.
Résumer Hunter x Hunter à sa violence graphique, ce serait résumer toute l'excellence du titre à ce qu'elle a de plus adolescent. Le Hisoka de 2011 à une présence à l'écran cent fois supérieur à celui de la précédente adaptation.
Cette série était très bonne depuis le début.
Mais un fois de plus, personne n'a voulu essayer de s'en rendre compte. Parce "c'était trop gamin". Sauf que cette fois-ci, c'est plus
Saint Seiya Omega ou
Gundam Age et ce propos est indéfendable sur des les plans. Parce que la prétendue maturité de la violence dans Hunter x Hunter est adolescente, lié à son statut de récit d'aventure pour jeunes garçons. Parce que tout ce que le manga lui-même à bâtit ne repose pas sur cette violence, mais au contraire sur le sang froid caractéristique de l’œuvre, sa manière de toujours réfléchir avant d'agir et ce pas seulement dans ses combats mais aussi dans son intrigue qui repose sur des personnages qui passent leur temps à se chercher les uns les autres. Et enfin parce cette adaptation est une d'une telle qualité phénoménale, à un point où les compétences du staff ne peuvent plus êtres remises en doute.
Ceux qui essaient encore pinailler sur des histoires de sushi et de pétales de roses ne mettront plus très longtemps à ressembler à de vague rageux qui s'évertuent à défendre un terrain miné.
Cette adaptation est excellente, c'est définitif.
Pas de concession possible.