@Zankaze: en espérant que cette 4ème soit la bonne mon cher. Mais, te connaissant (tes goûts aussi par la même occasion), si au bout de la 2e tu n'a pas accroché, lève le pied. En ce qui concerne les combats, Boichi a su tirer profit du contexte d'interdiction des armes à feu en corée du nord pour légitimiser son approche des armes blanches et du corps à corps.
@Kana: J'ai peut-être sous entendu que l'ambiance était noire? Je ne sais pas... Donc non, SKR est plutôt optimiste dans sa démarche, c'est un univers assez violent et parfois sombre mais l'omniprésence de l'humour empêche littéralement d'en sortir défaitiste. C'est en grande partie ce contraste intéressant qui m'a permis d'accrocher.
Et là le pari est réussi selon moi car je trouve cette série innovante sur le visuel et sur le fond dèja d'une et bien qu'il soit vrai quelle comporte des scènes assez hard dans l'érotisme et la violence et bien je trouve qu'elle n'en fait pas son fond de commerce. Même si les filles sont joliments dessinées qu'ont nous en fout plein les yeux de ce coté là, que le sang coule beaucoup et que les scènes crues ainsi que les jurons ne nous sont pas épargnés et bien l'histoire de Ken Rock ce n'est pas que ça bien heureusement.
Boichi a plus effectué un travail sur un concept pré-mâché, en cela on ne peux pas dire que SKR brille par sa tentative d'innovation. Pour la vulgarité, c'est parfois tout de même assez limite. . Au fur et à mesure des tomes on avance plutôt dans les mêmes histoires, le héros qui sauve les plus démunis et rallie des troupes à sa cause, qui fait caguer les boss, donc oui, si quand même, les nanas à 3/4 à oilp, les grosses tatanes... c'est un peu son fond de commerce, il n'y a pas de quoi fouetter les fesses d'un babouin, c'est plutôt super bien foutu parce qu'au final on sent bien qu'il y'a un gros truc derrière tout ça.
Les filles ne sont pas joliment dessinées, ce sont des prototypes canons à tuer d'extase toute libido. D'ailleurs pour ces dessins plus que réalistes Boichi s'inspire directement de clichés pris in live. Pour certaines scènes je me demande quand même jusqu'où il va ...
... sur le travail de l'auteur qui s'est vraiment appliqué et cassé la tête pour donné quelque chose qui ai un rapport avec le réel dans la psychologie des personnages et qui soit different de ses semblables car les histoire de guns, de gang et de jolies filles se ressemblent souvent assez facilement.
Pour l'instant l'aspect psychologique du manga est quelque chose sur lequel j'émets beaucoup de réserves. C'est surtout du véritable divertissement, pour le reste l'auteur passe par certains raccourcis improbables pour affirmer cette psychologie justement. Ken Kitano pense peu, il se rend compte des choses mais ne les explore pas assez pour que le lecteur puisse s'en forger une opinion beaucoup plus cohérente.
C'est un parcours initiatique et la découverte d'une histoire intéressante au look voyou et bastonneur mais qui sort des sentiers battus du genre et où des éléments de réflexion sont proposés ainsi qu'une force émotionnelle naturelle qui s'en dègage.
J'aurais aimé que cette quête de soi soit beaucoup plus accentuée. Au bout de 11 tomes, il serait temps de mettre les bouchées doubles.
Attention ne croyez pas que l'on est dans SexyLand ou PornoParty ou un truc dans le genre car je vous arrêtes, non du tout ! On suit les aventures de Ken Rock partit en Corée rejoindre a l'aveuglette son premier amour qui a quitté le Japon et sur place il va devoir apprendre a vivre a se débrouiller dans un pays étranger et s'y faire pour retrouvé la fille de ses rêve. Puis advienne que pourra il vivra des aventures imprévues et sa situation sera bien différente de celle qu'il espérait en arrivant en Corée et de celle qui n'aurait jamais imaginé bien sûr. A vous de voir.. [/spoiler]
"SexyLand" ou "PornoParty" pour reprendre tes termes, c'est quand même la soupe de fanservice la dedans, même si Boichi n'illustre pas tout, on sent bien les intentions du mec là. Les scènes sont aussi explicites et le but aussi limpide que de l'eau de roche. Certes cette débauche érotique sert à illustrer le fait qu'il s'agisse du monde de la mafia, on en doute pas
On peut déjà classer le manga rien qu'en voyant les illustrations de couv'. Pour le reste, ni pour ni contre, l'histoire d'amour est un simple prétexte, elle fait vraiment poids minime comparé à la portée du manga, même si on n'y revient parfois, c'est pus quelque chose de très dispensable et qu'on pourrait considérer comme un liant. De la maïzena quoi.