Aaaah quel plaisir de voir un sujet sur ce manhwa.
Comme la plupart d'entre vous, j'ai tout de suite été conquis par l'oeuvre de Boichi.
Au départ, je m'attendais à un shonen un peu plus sombre qu'à l'acoutumée, mais, rapidement, je me suis trompé.
D'abord par sa qualité des dessins, c'est souvent très détaillé, que ce soit dans les vétemens, les décors et les impacts des coups. Mais aussi dans les combats. Alors, c'est vrai, c'est souvent du rentre-dedans, Ken n'est pas un maître d'arts martiaux, juste le combat de rue et des valeurs bien ancrée dans sa tête de casse-cou.
Ce manga fut tout simplement mon coup de coeur ! Un seinen traitant des gangs, OK, on a déjà vu ça. Mais, ici, on assiste à son ascension, ses relations que le gang va tisser avec d'autres organismes...
De plus, Ken est un peu le boss du gang malgré lui. Mais, il arrivera tout de même à apprendre à se forger une expérience en tant que patron de Séoul (enfin, le manga n'est pas encore terminé).
Ensuite, les ombres sont extrement bien rendus. Il n'y a qu'à voir les extraits du premier post pour s'en rendre compte. Ce genre de plan vise pleinement à rendre les personnages hallucinant de charisme. Boichi a un très bon coup de crayon, c'est indéniable. Les plans aussi sont absolument magnifiques, une longue profondeur de champ pour certains, d'autres étonnants de par le choix de l'angle choisi :
Sun Ken Rock est un manga complet pour moi. Y'a beaucoup d'humour qui se dégage de la team, notamment dans le personnage de La Pioche qui ne cesse de vouloir prouver qu'il a un gros engin. Par contre, à trop vouloir mettre en place des séquences d'ecchi, je commence à me lasser. Je n'aime pas trop l'ecchi, mais dans ce manhwa, ça ne m'a pas dérangé. Au contraire, certaines scènes sont très drôles.
Quand Ken retient sa campagne, dans le pont, au tome 7 ou 8, avant de se faire aggresser par un motard.
Pour ma part, j'ai arrêté ma lecture au tome 9. Je n'ai pas compris quel était l'intérêt d'avoir fait une coupure dans le scénario. La tension était énorme au tome 8, Ken a enfin trouvé un objectif excusant son statut de mafieux. Puis ensuite, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un HS. En feuilletant le tome 10, j'ai découvert que ce n'était pas une blague. Les scènes sexuelles deviennent de plus en plus présentes et
Zut quoi ! Ken quitte la team pour devenir manager d'idoles !
Là, quand je vous lis, ça a l'air de reprendre sa dynamique principal, heureusement.
Tome 12: Super volume, tout y'est : action, tension, humours et intrigue se développant et surprises a foisons...
J'aime beaucoup la tournure que prend l'histoire avec ce volume, ainsi que le développement de ce 12 ème tome où Ken assure un max et où l'on sent que le boss entre encore dans une autre dimension.
La fin du tome annonce un volume 13 explosif.
J'allais justement poser une question comme quoi si ça allait poursuivre de la sorte, mais j'ai eu ma réponse. Vous m'avez convaincus, je vais de ce pas rattraper mon retard sur Sun Ken Rock.