J'ai bien fait d'attendre que pratiquement tous les épisodes soient sortis avant de me lancer, sinon j'aurai décroché en cours de route. L'anime est loin de renouveler le genre, et il n'a certainement pas inventer l'eau chaude, mais il se laisse suivre. Avec un peu de mal. On dit merci à la mise en scène et à la réalisation, car sinon le scénar est tout ce qu'il y a de plus "posé-doucement pépère tu vas te fouler une cheville". Y a clairement des dialogues voir des scènes qui ne servent absolument à rien
Tôko qui "voit" la vitrine de la boutique familiale explosée, entre, puis finalement balance à sa mère "Non... Rien..." alors qu'elle a même pas dépassé le seuil d'entrée. Plus inutile tu meurs.
Enfin, plus j'y réfléchis, plus je me rends qu'il ne se passe rien. Pas de rebondissements, pas d'évènements notables, pas d'obstacles, rien.
Tari Tari, du même studio, était encore plus dans ce style slice of life, sans une once de fantastique, et pourtant il y avait des enjeux. Là... je cherche encore. Ou alors c'est très mal expliqué et j'ai loupé le coche.
Pas exemple la déclaration de Sachi n'a absolument aucun impact. Puis j'adore le politiquement correct "non mais j'aime aussi Hiro en plus de Tôko". La fameuse Tôko qui ne semble pas savoir que l'homosexualité est une chose possible en ce monde. Abrutie. Retourne étudier tes cours d'éducation sexuelle, tu en ressortiras grandis.
On va dire que les relations entre les personnages ça va, ça avance pas trop mal, surtout rapporté à la longueur de la série. Mais encore faut-il s'attacher aux personnages, et là, ça devient un peu plus compliqué pour le "couple" principal. J'ai même pas envie de parler d'eux. A moins que dans un sursaut on leur découvre du charisme, c'est mort. Le reste du casting me botte plus (Yanagi powwweeeer !!) et heureusement, même s'il est composé de stéréotypes. Quant au fameux "pouvoir", il m'a fait halluciné pendant une bonne partie de l'épisode 12 jusqu'à ce que je fasse la connexion neuronale. Mais il fait un peu décoration, faut bien l'avouer. A part être l'élément déclencheur (dissolution du groupe et formation du couple), il ne sert à rien jusqu'à cet épisode 12, qui permet d'éclairer sa fonction
donner une illustration visuelle et sonore aux émotions des gens. Youhou. Grâce à ça et son (bon) emploi dans l'épisode 12, j'ai compris à quel point Kakeru était seul. La révélation de fou. Il y avait vraiment besoin d'un pouvoir pour faire transmettre le message ?
Bref, pas tellement emballé par le dernier né de PA Works. Je lui préfère grandement
Tari Tari ou même
Nagi, malgré tous ses défauts. A la fin de ma session d'épisodes, je n'avais qu'une envie : dormir. Heureusement que la mise en scène est intelligente et constante, c'est vraiment l’intérêt principal de la série. Ah, et aussi :
Putain que c'est beau.