Y'a certes plus d'espoirs d'améliorations que le JV, où les conventions de dev-codeur (SYNTEC) ont été décrétées comme convention sectorielle pour la plupart des jeux-vidéalistes, voire tous : aucun droit d'artiste pour les graphistes par exemple. A ce sujet, vous pouvez approfondir le sujet sur le JV >>français<<
ici, bien que la situation soit vachement similaire sur tout le territoire européen. On mentionnera à ce titre la souffrance de travailleurs et travailleuses polonaises pour citer quelque chose de raccord avec l'actu du cul.
Le problème commun entre le jeu vidéo et l'animation étant que, considérés comme des secteurs de loisirs, la concurrence est certes rude et la main d'oeuvre corvéable, les facteurs qui en sont à l'origine viennent bien de la considération culturelle qu'on peut avoir pour ces objets de divertissements et de réflexions etc... Tapons dans le récent, allons voir du côté de cette vidéo
de Cyprien. Oui, ce sont des mangas, ça se lit (ça se regarde pas, ou ça "s'écoute pas", au choix), mais c'est le même domaine quasiment. On lie sans vergogne travail et passion, quitte à ré-user de clichés et on idéalise des situations, on évacue un tas de contraintes qui sont effectives dans le milieu réel. ("mais enfin Kygen, c juste un court-métrage tu extrapoles" Non, c'est pas spécifique qu'à ce court-métrage là, c'est un reflet assez évocateur de ce que peuvent penser les gens de secteurs pareils).
La valeur travail dans l'animation est ultra-dévalorisée en vrai. Il faudrait que les travailleurs du secteur reprennent le pouvoir, à travers des syndicats et, au pire dans un système concessionnaire, renégocier leurs salaires et faire réviser leurs conditions de travail, au mieux, se réapproprier leurs outils de productions. Mais pour ça, il faudrait du syndicalisme de masse. Dans un pays à majorité conservatrice et à la mentalité patrio-réac c'est chaud.