Au début j'ai pensé à une oeuvre qui devait sans doute péter plus haut que ses fesses. Au bout du compte je n'ai pas été déçue et j'aimerais en voir d'avantage. C'est vrai que Burning Hell ne ressemble ni de près ni de loin à rien de ce que j'ai pu lire avant et c'est tant mieux car ça prend réellement aux tripes avec un rythme assez effréné.
Le style est quand même bourrin et fait dans l'apologie de la violence. C'est quelque chose qui n'a aucune logique spécifique mais qui m'a quand même fait accrocher. Le design ne me plaisait pas tant au début, au fur et à mesure je trouve qu'il retranscrit parfaitement l'ambiance de BH. Sombre, chaotique, barbare.
Bref au bout de 4 chapitre on en sait pas plus qu'au début hein, à part le passage du capitaine au pouvoir du rugissement, pas grand chose à se mettre sous la dent, c'est ce que Kanabis à relever à raison dans sa critique, un fil conducteur absent ou peut-être transparent. J'ai quand même beaucoup apprécié le duo Juu - Han qui même s'il ressemble de beaucoup à ce qu'on a déjà vu auparavant redéfinit la vison même de l'adversité délirante et paradoxale. Pour bien digérer tout ça, une très sensible dose d'humour adéquate ainsi qu'une folle envie de connaitre le passé des deux protagonistes.
Euh, Kanabis, la fin du chapitre 4 annonce "à suivre dans la prochaine phase", j'aime donc à penser que le volume ne se limite pas à ces 4 chapitres sans queues ni têtes.