Legend of Duo
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et ça, accessoirement
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Avis personnel (et général) :Première cible du Club des nanars de l'animation, Legend of Duo aura partagé les passions : offusqués, déprimés, émotifs... Beaucoup auront pleuré, des larmes viriles, des larmes de sang pour la plupart. Pourtant si l'émotion créée différait, l'avis était unanime, Legend of Duo est une perle de l'animation japonaise qui mérite qu'on s'y penche au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour revoir sa vision de ce monde impitoyable.
Pendant cette soirée, de nombreux points ont été vus, revus et disséqués. L'animation fut la première touchée par la vague. Une animation comme on en voit pas d'ailleurs.
Vous l'aurez compris, il y a du haut niveau. Nous avons donc eu droit dans le désordre à un plan fixe sur un couloir, un zoom sur un oeil, un tir de flingue, un mec qui glisse sur une savonette et c'est à peu près tout. A se demander si l'animation était vraiment gérée par un responsable.
Après l'animation vint le chara-design, des artworks travaillés mais qui faisaient finalement plus penser à des vampires gays, assurant le cota de public féminin. Faut dire que sans fille, il reste plus beaucoup de monde pour soutenir cet anime. Longtemps les participants du 02/03/2012 se souviendront de ce Duo dont on a finalement toujours pas trouvé s'il s'agit d'un homme ou d'une femme.
Ce n'était pas tout. Legend of Duo, c'est aussi un large éventail de dialogues, de phrases qui reviennent une trentaine de fois et de bides sans nom avec la fameuse "Maladie de la Mort"
*J'en tremble encore* Des phases de blabla interminables (faut dire que 12 épisodes se passent dans un unique couloir) qui feraient presque oublier l'absence d'animation. Remarquez à quel point la profondeur des répliques aura fait fuir certains :
Legend of Duo, il faut le savoir, c'est aussi un anime qui ose. Un anime qui n'hésite pas à utiliser de nombreux procédés, quitte à paumer le spectateur (un grand remerciement aux flashback qui auront plombé l'ensemble des 12 épisodes), procédés pas vraiment utiles, plus ridicules qu'autre chose en fait, des procédés qui font rire en définitive.
Peu à peu se sont détachés du groupe ceux qui avaient expérimenté la daube la vraie et ceux qui ne pouvaient se résoudre à aller plus loin, trop de tension, trop de suspens sans doute.
A mesure que l'on s'approchait de la fin commençaient à naître les idées les plus folles. Que pourrait-il bien arriver à Duo, à l'humanité, aux vampires ? Comment se terminerait ce dialogue aussi prenant que long ?
Malheureusement, la fin n'était pas la hauteur de l'attente générée. Une fin vulgaire, banale, aussi incompréhensible que l'ensemble finalement. Effarés, certains ont cherché des explications, une raison à un ending sans crédit, sans générique, bref trop abrupte pour notre sensibilité.
Trop déçu pour conclure, je préfère laisser l'ami poète de ce forum, j'ai nommé Femto, Femi pour les intimes, Victime pour d'autres, donner le mot de la fin.
A méditer !
