Kuroko ça a son côté ultime dans le game du divertissement.
Le mois de septembre a été fort puisque je me suis enchaîné les trois saisons de KnB, pour enquiller ensuite sur Magi. Des titres récents qui se démarquent beaucoup de ce qui se fait depuis ces cinq dernières années.
J'arriverai peut-être aussi à en écrire quelque chose d'un peu plus concret mais je trouve que la série s'en est extrêmement bien sorti quand à la gestion des "pouvoirs", disons capacités, des personnages. Il y a une justesse et une précision dans les choix victoires/défaites qui m'épatent encore quand j'y repense, qui contraste beaucoup avec la décision de ne pas faire de cet anime plus qu'un divertissement, plus qu'une simple continuité d'un bon nekketsu sportif maîtrisé.
Surtout quand on voit ce qu'ils arrivent à faire avec Akashi, wow. Je pensais décroché à un moment mais il amène la chose comme si c'était réaliste, en disant "Allez, ça passe non ? Hein ça passe? Au fond tu trouves ça badass quand même, peu importe que l'explication ne rime à rien" pis ça passe. Le bémol, c'est justement ce manque d'ambition avec le dernier "ennemi" qui d'une part est mal justifié, d'autre part repose sur un background classique (cf l'histoire de l'ami d'enfance) et surtout nous amène à une pirouette finale mignonne mais qui nous oblige à prendre un peu de recule même si le passage où il est assis sur le banc et se regarde lui-même, avec la musique qui part ça avait de la gueule, mais ça avait juste de la gueule.
J'ai l'impression que me faire cette remarque, c'est presque condescendant parce qu'au fond c'est un bon divertissement, sans prise de tête et bien mené, sans prendre à la légère l'intérêt du spectateur avec une belle full animation dans certaines séquences endiablées. En un sens, c'est un peu être à côté de la plaque d'en attendre autre chose mais bon... Il persiste ce petit regret.
Pis au sein même de l'histoire, mon plus grand regret dans tout ça, c'est l'évolution de Kuroko, ça aurait pu être tellement plus grandiose que je trouve ça dommage de s'être enfoncé dans le profil de l'ombre, tout du moins de cette manière là.