Épisode 19 : un épisode bavard qui ne sert qu'à préparer la bataille de l'épisode suivant. Pas vraiment palpitant mais comme toujours il y a la scène qui fait mouche.
En l’occurrence la revue de troupes de Domel suivie par ce chant militaire entonné par les humains victimes de racisme. Très bien amené, et qui installe définitivement Domel comme un des persos les plus classes de la seconde moitié de la série.
Épisode 20 :
it delivers. Le Yamato est attaqué sur tous les fronts, et devra faite une nouvelle fois preuve de sa vaillance face à ses pires ennemis décidés à en finir.
Jamais je crois le Yamato n'aura pris aussi cher et aura subi autant de "types" d’attaques différentes en même temps : diversions, escarmouches, feu à longue distance, infiltration via le sous-marin dimensionnel... Toutefois, l'épisode semble trop court pour tout ce qu'il a à raconter, et son script aurait gagné à être étalé sur deux ep au lieu d'un, ne serait-ce que pour amener avec plus de solennité le(s) dénouement(s)
Épisode 21 : Le Yamato approche une prison désertique dans laquelle va se jouer les évènements majeurs qui préparent la conclusion de la série, ce qui permet au passage de revoir quelques têtes connues...
Ce n'est pas la première fois que l'écriture de la série trébuche, mais au fur et à mesure que l'on s'approche de la fin les erreurs ont de plus en plus de mal à se faire oublier. Ici, sans parler du fait que la mutinerie dans la prison se déclenche comme par hasard au moment où Kodai débarque, on remarque avec perplexité que toute la trame du dernier arc va finalement reposer un malentendu, avec les Gamillas qui confondent Yuki et Yurisha. Un plot-device léger par rapport aux enjeux mais il faudra s'en contenter.
Épisode 22 : Les personnages apprennent enfin l'information que les spectateurs avaient en main depuis longtemps ; mais cela va-t-il changer leur comportement ? Pensez-vous ! ce n'est pas après avoir traversé la galaxie et survécu aux assauts répétés de l'empire le plus puissant de l'espace que la Yamato va changer son cap.
Par contre la mythologie sur Iscandar et les Gamillas est de plus en plus brumeuse, les plans de Dessler restent obscurs et on ne comprend pas bien ce que Yuki et le Yamato viennent faire là-dedans au final. Au mois un épisode de l'ultime arc devra servir à éclaircir ce point.
Et puis la scène de la cafétéria avec les glaces... bof. La série n'a jamais assez versé dans la caricature pour pas que cette scène ne semble maladroite et triviale.
Bref un segment moins éclatant que le précédent, mais qui fait bien la transition entre les enjeux introduits à mi-série et ceux qui occuperont la conclusion, qui ne s'est jamais autant faite attendre. Le fait que la série n'oublie jamais de résoudre toutes les sub-plots qu'elle a introduit et fasse attention à tout les détails et une vraie qualité par rapport aux scénarios vite faits auxquels cette industrie nous habitue. La réal/technique/mise en scène est toujours au top.
Et comme je regardais Ro-Kyu-Bu SS juste avant, ça aide à relativiser.Ah, j'oubliais presque...
(Bordel, le mec qui a fait ces trailers est un génie, je crois honnêtement pas avoir vu de bande-annonces aussi bien foutues en japanimation depuis les trois ans que je suis sur ce site. Et le mieux c'est qu'elle sont pas sous-titrées du coup on bande mais on se spoile pas
)