C'est bien, c'est beau et c'est colorié avec des décors parfois aquarelle, parfois crayonné. Bref, une direction artistique soignée de haut standing. Et dire que c'est du
Dogakobo vous fait ravaler vos frayeurs à son égard.
Rappelons brièvement le topo: Un homme de 22 ans s’éprend d'une veuve de 30 ans... Tout comme l'ardoise visuelle, l'histoire tire son épingle du jeu dans cet acte à travers la finesse de sa narration et le dynamisme de son rythme. On vit grandement cette romance grâce aux introspections des deux protagonistes principaux attachants, en plus de leurs agissements.
L'inconvénient se pointe lorsque l'empreinte surnaturelle fait son apparition. Je trouve son incarnation lourde, ennuyeuse et sans aucun charisme. Il a l'attitude d'un gamin lorsqu'il fait part de ses envies et par dessus tout, est paradoxal dans ses idées amoureuses sur sa bien-aimé.
J'ignore comment le staff de
Natsuyuki opérera avec ce fantôme dans le déroulement du récit. Va t-on se diriger vers un finish a la
Ghost (le film) ou celui d'un
Ginban Kaleidoscope ? En tout cas, il est clair que cette présence fantastique gâche le plaisir de suivre cet animé en ce moment.
Une dernière chose, l'habillage musical est probablement peu marquant, mais qu'est ce que l'ED est chouette à entendre.
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