Cet arc consiste en le classicisme le plus désespérant que j'ai pu voir depuis longtemps. Le boss final complètement à poil au discours sans queue ni tête, les compagnons du héros qui tombent les uns après les autres avec quelques larmes. Séquences qui génèrent une fureur (incompréhensible, il devrait bondir de joie) chez le héros qui d'un cri rageur s'élance vers l'ennemi l'épée levée pour lui asséner une blessure décisive... D'ailleurs l'ennemi ne comprend que trop tard son erreur, une lueur apeurée se glisse dans ses yeux à la dernière seconde... avant de s'énerver que de tels cloportes aient pu lui infliger telle humiliation. A refaire trois fois car trois compagnons d'ennui nous assomment depuis 5 épisodes, pour le plus récent d'entre eux.
Puis terrassé par le pouvoir de l'honnêteté, de la morale, de l'amour, de l'amitié, de la justice, le mal s'effondre. Quelle ironie n'est ce pas que le destin haha. Mais ce n'est pas encore fini, nous nous reverrons, sois en certain jeune héros...
Le justicier, qui comprend sa victoire, fonce vers ses compères au sol qui dans un dernier râle lui soufflent qu'ils ne sont pas tristes de mourir car ils ont pu sauver le monde à ses côtés. Une victoire bien amère mais que le personnage principal ne s'inquiète guère, les scénaristes lui réservent très probablement une occasion de ressusciter tout le monde. Il pourra alors dire leurs prénoms en pleurnichant sur le même thème de violons (absent depuis 1 ou 2 épisodes pour ménager plus de tension dramatique).