(Petite interventions qui ne tente pas d'être ironique ni déplacée, je tiens à le préciser...edit: à la base j'avais l'intention d'un post cours mais je finis avec un pavé et décousu en plus)
Remplacez les mots clefs :anime/mangas par
- Roman
- Roman de science fiction
- Roman de Fantasy
- série télé
- Jeux vidéos
- Activité de jeux de rôles/ Donjons et Dragons
Et vous retrouverez plus ou moins les mêmes arguments de part et d'autres (pro et con) avec quelques variances.
Cet attrait de l'imaginaire n'est d'ailleurs pas si nouveau que cela; ce qui change en sont les moyens et parfois certains mythes fondateurs qui ont survécu aux ages.
N'oublions pas que nos chers romanciers classiques furent décriées en leurs temps par une certaine frange de leurs contemporains car leurs oeuvres de fictions fourvoyaient semble-t-il une partie de la population par ces récits de romances (bon en général plutôt les émules moins doués que les grandes pointures, tout le monde ne fut pas Balzac non plus).
Tout ce qui est loisir ayant une cible majoritairement adolescente ou étant assimilée comme telle, ou non, se retrouve sous les projecteurs et parfois se fait assaillir de toutes part sur leur contenu ou la relation avec le réel.
Comme dans toutes oeuvres narratives, il y a une mécanique sociale dépeinte; dans un souci de réalité; d'exégèse ou de sublimation, la part d'imagination tendant à toujours mettre un exergue un aspect ou l'autre on se retrouve avec des modèles phantasmés. Je ne pense pas en l'occurence que ce soit un attribut typique des mangas.
Donc oui; le récit se construit ainsi sur la base de valeurs sublimées et fantasmée afin de créer un attrait pour le lecteur et de magnifier ainsi le récit.
Tout les médias narratifs utilisent ce genre de sublimation.... et le
club des 5 vous l'avez oublié ( citation à deux balles je le reconnais). C'est probablement plutôt renforcé sur les mangas mettent en avant une communauté... Dans le cas de la SF beaucoup de roman mettent en avant un protagoniste isolé et le héros au final finit avec tout les attributs du sur-homme (le plus gros exemple que j'ai en mémoire est
"Et l'homme créa Dieu" de F Herbert, ou
le cycle des A de Van Gott; pas si intéressant sauf si on veut comprendre les trames et intentions d'Herbert dans son oeuvre mais bref. il y a un autre gros corollaire à tendance sociologique à extrapoler de cet paragraphe mais je viens d'épuiser mon quota de mots à plus de trois syllabes..).
Dois on toute fois élargir le message et la grille de lecture de ce qui est à la base un médium de loisir ?
Si on remplace par rapport au contexte japonais les oeuvres; il y a peut être une explication sociologique ou pas au fait que les valeurs d'amitiés soient sublimés ou que certains personnages sont toujours exubérants alors que dans la société nipponne les individus sont plutôt réservés. Ou peut être se retrouve t on face à une composante culturelle majeurs au sein des récits nippons ? Pendant très longtemps les récits d'aventures ou de cape et d'épée par chez nous ont tous suivi peu ou prou les mêmes codes moraux ou valeurs de la part des protagonistes, en les transformant en paragon; porte parole de ces valeurs, souvent hérités du contexte judeo chrétiens ou des vieux récits fondateurs (la geste arthurienne par exemple).
Je ne pense pas qu'il faille toutefois tenter de donner une signification outrancières à beaucoup de mangas, il y a effectivement une poignée d'entre eux qui ont de tels visées; critiqués ou présenté un modelée unique (et là j'ai oublié mes références..... des mangas des années 1980, bon il y a le classique
Nausicaa aussi)... ce serait comparé des romans de gares à
sa Majesté des mouches (W Golding) ou au petit prince de Saint-Exupéry
Mais ne retombe pas en fait sur la valeur première d'un récit qui est l'éducation, de démontrer l'intérêt des valeurs et qualités souhaitées par la société au travers d'une mise à l'épreuve ?
Je vais couper court à mes élucubrations de comptoir du café.
L'attrait des mangas; je vais rassurer Kermit, je fais parti des vieux et j'en regarde aussi. En général car le format (durée des séries, l'esthétique me plaisent.... j'évite autant que ce peut les mangas sur un cadre scolaire car je trouve en avoir fait le tour et franchement cela n'attire pas plus que cela mon intérêt. Les fictions mises en place me permettent de me détendre et sont parfois plus facile d'accès que d'autres médiums selon mes propres petits critères.
J'espère ne pas avoir trop trollé et fait quelques contributions d'un tant soit peu de valeur.