Bye bye, my brother
INFORMATIONS GÉNÉRALESAuteur: Yoshihiro Yanagawa
Origine: Japon
Année de création : 2010 au Japon
Titre original: Bye Bye, Niini. Neko to kikansha
Nombre de volumes: 1
VERSION FRANÇAISELicencié: oui
Editeur: Manga Casterman, Sakka
Date de sortie en France : 2 janvier 2013
SYNOPSIS (source Anime Kun par Yuki Usagi)
Ancien boxeur renommé, Nido, dit "La locomotive", a tout perdu à la suite d'une blessure à la jambe. Il survit comme il peut en revendant des journaux. Rongé par la culpabilité après la mort de son frère Shirô, bien des années auparavant, et maintenant privé de boxe, Nido ne trouve plus vraiment de sens à la vie.
Les choses changent lorsqu'il rencontre Jirô, jeune boxeur plein d'avenir, et dont la ressemblance avec Shirô est frappante.
Avis personnel :J'ai récemment vu qu'on était pas mal dans le forum à avoir lu Bye bye, my brother, d'où l'idée de créer son topic, qu'on puisse justement en discuter.
Bon je ne vais pas faire long, ce manga est ma découverte rafraichissante du moment, et je ne pouvais pas ne pas apporter un peu de lumière sur ce récit méconnu et pourtant d'actualité, car cet oeuvre a été expulsé des nouveautés mangas de ma librairie pour se retrouver en l'espace de quelques jours dans les étagères encombrantes, et passera dès lors inaperçu pendant un bon bout de temps. L'auteur, méconnu encore une fois, m'a assuré que ce que je tenais dans les mains devait être de l'or brut : celui-ci a en effet assisté les travaux du grand Tsukasa Hojo (City Hunter), et après avoir remporté le prix Tezuka organisé par le magazine Weekly Shônen Jump, il décide de créer ses oeuvres dont il en est l'auteur dont Diamond, Kijimu et Nemuri Kyoshiro (merci Animeland).
Tout d'abord c'est la couverture ci-dessus qui m'a tout de suite attiré l'attention alors que je circulais dans ma librairie. Le style du dessin m'a tout de suite plu, me rappelant légèrement l'aspect esquissé d'un Onani Master, avec de plus des dessins très dynamiques. L'univers qu'il présente est quant à lui une sorte de mélange entre du Black Sad, pour la trame sombre qui nous est servi, et inévitablement à du Alice aux pays des Merveilles, dès que le gros chat au sourire malicieux fait son apparition !
Je ne vais pas m’étaler plus loin, le récit tenant sur l’espace d’un tome, mais à ceux qui aimeraient le lire, sautez y dessus si vous avez ne serait-ce qu’une heure de libre, vous aurez peut-être l’occasion de lâchez quelques larmes. Et surtout, n’oubliez pas de lire la postface de l’auteur à la fin du bouquin, c’est toujours instructif de savoir dans quelles conditions son récit a-t-il pu être publié. De plus, le fait de savoir que cette œuvre a été crée non pas dans un but commercial, mais juste dans le but de partager à ses lecteurs un bilan sentimental personnel de sa vie passée, je ne peux donc que vous conseiller cette œuvre, exemple de sincérité de l’auteur.