Premier coup de coeur cet automne : Tonari no Kaibutsu-kun, l'adaptation du shojo à succès de Robiko par le studio Brains Base. On retrouve aux commandes le réalisateur de Kimi ni Todoke (que j'ai aussi bien aimé). Je l'annonce de suite : c'est une histoire d'amour. Avec beaucoup d'épices.
L'histoire est racontée du point de vue de Shizuku, une étudiante qui n'a pas d'ami. Pourquoi? Parce qu'elle a un caractère froid et introverti. Un jour sa prof lui demande d'enquêter discrètement sur Haru, un camarade qui ne vient plus en cours depuis sa suspension. D'un naturel intempestif, il a foutu une raclée à des élèves de classe supérieure qui maltraitaient un pauvre type. C'est donc à une rencontre pleine de lendemain que l'on assiste, entre une demoiselle difficile à accoster et un jeune homme plutôt simplet.
Si on en croit le prologue, ça parlera d'autres couples aussi. Mais pour l'instant, on se contente du principal. Et je dois dire qu'il s'en dégage une détonante harmonie, que leur personnalité m'a beaucoup plu. Haru est maladroit et fait plus de mal qu'autre chose à Shizuku en voulant la protéger. Il n'a pas d'ami lui non plus mais meurt d'envie d'en avoir. Seulement, il faudra que Shizuku le mette en garde pour qu'il comprenne que filer du fric régulièrement à ses "potes", c'est pas vraiment une forme d'amitié. Quand à Shizuku, c'est une planche à pain qui s'avère très attachante.
Bref, un spectacle bien sympathique, joliment réalisé en outre. Pas mal d'humour. Cet épisode annonce des thématiques intéressantes dont une rivalité qui rappelle furieusement Kare Kano.
Cocorico!