Vu les neuf premiers épisodes. De la série, je ne connais que l'adaptation sur PS1 et les parties 5 (
Golden Wind) et 6 (
Stone Ocean). J'ai l'impression de voyager vers le passé quand je regarde cet anime. En fait, c'est comme si on était devant une série B, avec une animation sacadée, des translations de plans fixes et des rebondissements tarabiscotés. J'adore. L'anime propose un aspect retro authentique, d'autant plus que l'opening sonne très 80's et que l'ending date de 71. Et puis les doubleurs vendent du rève, franchement. Ça hurle tous azimuts, ça deverse des flots de répliques chevaleresques (
Sombre dans les ténèbres de l'Histoire !,
Je renonce à mon humanité !,
Bouts, mon sang !), le spectacle est au rendez-vous. Sans compter une OST splendide qui, quelle que soit la composition, épouse chaque geste, parole, scène d'une manière totalement épique.
Épisode 8 & 9 :J'ai attendu pour pouvoir enchaîner les deux. Purée... j'ai vibré pendant quarante minutes. Trop de sensations, d'émotions, introspections, larmes pour le simple humain que je suis. Le combat final était somptueux et rythmé, les répliques d'un charisme international, un dénouement suprenant, sérieusement tout était fabuleux. J'ai envie de dire un sans-faute, je n'ai pas vu le temps passé.
Quelle bonne idée de servir du feu pour décongeler l'épée de Jonathan afin d'y propager son onde. Dio semblait se retrouvait à sa merci, mais il ne lâchera pas l'affaire. Même avec la tête coupée, il continue de poursuivre notre Jojo, une vraie tête de mule. Malheur tombera finalement sur Jojo et donnera son dernier souffle sur le bateau pour New York.
Je trouve le choix de faire mourir le héros principal très audacieux, surtout à cette époque. Pas sûr que cela fût la norme il y a trente ans. Se dire au final que le Mal a triomphé est quelque peu bouleversant, mais d'un autre côté ceci ne peut que magnifier le machiavelisme et la convoitise de notre Dio. On remarquera aussi que Jonathan aura été un loyal chevalier jusqu'au bout en enlassant son « frère » dans les larmes, un signe de redemption ? Quelle classe.
Un coup de cœur en devenir.