Tout est dans la réponse au paradoxe du grand-père.
Certains disent qu'alors on passe dans une réalité alternative, d'autre auteurs choisissent de dire que ça ne peut pas se passer. De la même façon que rien de ne peux aller plus vite que la lumière dans le vide, il y a une loi physique qui empêche la réalisation de ce paradoxe. Si votre truc c'est plus la BD que les romans
c'est aussi la logique canon de
Universal War One.
La princesse n'a pas l'idée de changer le passé parce que
de tout temps elle a choisi d'aller dans le futur. De plus, tu ne vois pas l'inscription sur le tonneau apparaître au fur et à mesure selon un procédé magique, elle peut bien y être présente
de tout temps. Et comme elle est discrète, personne ne l'aurait repérée pour ce que c'est. C'est aussi une astuce qui permet l’existence future de machine à voyager dans le temps alors même qu'on a jamais eu de visiteur du futur.
Ce n'est pas la lecture la plus fréquente du paradoxe du grand-père parce qu'elle heurte le lecteur dans ce qu'il a de plus sacré : le libre arbitre. Si de toute éternité, tout est décidé à l'avance, à quoi ça sert que je fasse quoi que ce soit. Et même alors peut-être que mon inaction est elle aussi prédestinée. C'est une contrainte très forte et qui pose même la question du devin.
Vous voyez facilement comment devant ce "destin" inéluctable, beaucoup y voient la main divine. Or, dans Zetsuen, faut d'un il y a même deux "dieux" avec les arbres. Forcément les oeuvres qui choisissent cette façon de voir les voyages dans le temps se posent fortement ces deux questions et j'espère que Zetsuen le fera dans la deuxième partie de saison.