REd, c'est vraiment la dernière incohérence qui est la plus flagrante et qui doit le plus révolter les spectateurs. Et pourtant c'est bien cette dernière incohérence qui montre que Akane n'est pas asymptomatique !
Bien sûr le psycho-pass d'Akane n'évolue pas comme celui des autres citoyens, mais il a l'air néanmoins de refléter correctement son état psychologique. Les différentes personnes asymptomatiques décrites dans la série ont une mesure de psycho-pass incohérente avec leurs intentions. Au moins dans ce comportement Akane n'est pas incohérente, et je pense que c'est le principal.
Pour les autres points dérangeants, ce sont des détails techniques auxquels la série nous a habitués depuis le début. Je trouve que ça ne va pas plus loin qu'auparavant. Certes cela marque un manque de cohérence dans la construction de l'univers, et qui fait que lorsqu'on habitué à percevoir une série dans le moindre de ses détails, on n'est pas totalement conquis. Néanmoins le contexte qu'on nous présente est suffisamment intéressant pour qu'on fasse fi de ce genre d'absurdités.
On pourrait prétendre à quelques explications levant ces incohérences, mais rien ne nous pousse à croire vraiment ces hypothèses. Par exemple :
- On pourrait prétendre que l'entité Sybil n'est consciente que pour ses
incarnations, et que ses activités de routine ne se font que de manière inconsciente. Ainsi le contrôle des dominators n'est possible que de la même façon qu'un humain régule son rythme cardiaque. Seul le contact direct avec une incarnation de Sybil permettrait de forcer un peu la main au dominator
Cette explication aurait l'avantage d'expliquer en quoi sa composition si particulière ne pose pas de problème spécifique.
- Vu que le fonctionnement des dominators est assez mystérieux, et qu'une grande partie de la vie civile est réglée par Sybil, il n'y a peut-être pas de gestion possible pour ces armes.
- L'exécuteur a un comportement douteux, mais tout d'abord il n'a pas l'air de vraiment vouloir se rappeler de son entier taff, et d'autre part dans une situation de stress, on n'est pas forcément aussi réactif que Bruce Willis...
Voilà pour l'avocat du diable