Sujet: Sukitte Ii na yo.

[Jevanni]

Je dois en conclure que j'ai mauvais gout avec tout ça ? 
L'évolution du personnage de Mei dans cet épisode est presque nulle pour ne pas dire totalement.

[Einzbern]

Au moment même ou on voit l'héroïne donner un coup de pied au playboy mèchu le tout au ralenti et en le repassant trois fois comme le coup final d'un combat épique d'une production shonenesque, j'ai su que ça allait être un truc barbant à souhait. Genre le coup de pied c'est le moment clé de l'anime, vous voyez, c'est une scène qu'on est censé garder dans notre mémoire afin de nous faire croire que ça rigolera pas, Sukitte ii na yo. Ca n'a pas pris avec moi, c'est chiant, sans surprises aucunes!
C'est tout mignon de prendre les devants et d'éviter de nous balader vingt-cinq épisodes pour voir un baiser comme conclusion mais si c'était pour de toute manière nous balader tout le long j'aurai encore préféré une romance plus conventionnelle avec un minimum d'humour et une héroïne moins coincé. Kimi ni Todoke c'est la seule histoire romantique du genre que j'ai pu supporter grâce aux personnages secondaires. Ici, même les figurants sont à mourir d'ennui.

[Faustt]

Bon, j'ai vu les 3 premiers épisodes, ça casse pas 3 pattes à un canard. Mais bon, comme il y a pas vraiment de défauts rédhibitoires, je vais aller jusqu'au bout je pense...

[Sirius]

Des trois shojos de l'automne, Sukitte Ii na yo était peut-être le plus satisfaisant. Le moins frustrant certainement. En tout cas la fin est très bien ficelée et n'appelle aucune suite. Les couples sont faits, tout le monde il est beau, tout le monde il est content. Il s'est passé beaucoup d'aléas qui nous ont tenus en haleine mais tout est résolu. Avec un final assez marrant. Par contre on n'a pas eu droit au chat à la fin de l'épisode :/

[Selty]

OUI  c'était effectivement celui qui répondait le plus facilement a nos désirs, mais lisant le manga, je peux vous dire que si saison 2 il y a, nous ne sommes pas au bout de nos peines...

[Yuki Usagi]

Moi, j'aurais préféré que la série s'arrête un épisode plus tôt. L'épisode 12 s'achevait joliment, on voit que tout le monde il est content, Mei a mis son yukata et les petits oiseaux chantent.

Mais j'ai trouvé ce treizième épisode d'un ridicule...

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Mei qui fait des allers-retours entre le milieu de la rue et chez Yamato parce qu'elle hésite. Raaaah, ce que ça m'a énervée, j'avais envie de la pousser !
Et puis bon, Mei qui se retourne vers le mur, sans raison apparente, pile au moment où Yamato passe en courant, pour qu'ils ne se voient pas. Quelques secondes plus tôt, elle regardait la rue, et personne n'était en train de courir. Ça ne l'intrigue pas un tout petit peu d'entendre un bruit de course derrière elle ?

Enfin, Sukitte Ii na yo, c'est un shoujo que j'ai continué de suivre parce que je l'avais commencé, mais c'est une série qui m'aura au final pas mal énervée. Chacune des embûches qui se dressait sur le chemin du couple me semblait terriblement artificielle, et les personnages dont le rôle se résumait à leur mettre des bâtons dans les roues m'agaçait.

À vrai dire, ce qui m'avait plus dans le premier épisode, c'était le traitement de la solitude de Mei, et l'aspect austère de la vie lycéenne. Deux aspects qui ont très vite disparu de l'anime...

Ah, mais l'opening est super joli

[Sirius]

J'ai plutôt vu cette dernière aventure comme une sorte de symbole (ou un récapitulatif) de toute la relation entre Mei et Yamato. Des rencontres manquées, des malentendus. C'est tellement tiré par les cheveux que c'en est cocasse en effet ^^ Et surtout : 13 épisodes étaient prévus au programme. Alors il fallait bien en ficeler un!

J'ai pas eu la même impression à propos des obstacles aussi. Ils étaient bien présents mais le lien qui unit nos deux tourtereaux était simplement trop fort. Je trouve ça infiniment plus réaliste que de voir des couples qui se font et se défont.

[Selty]

Franchement j'ai justement trouvé que les personnages secondaires étaient assez humains. Ce sont de vrais complexes qui sont représentés, personnellement sans étaler ma vie, j'ai une histoire très similaire à celle de Megu. Je trouve que même les "méchants" sont humains et ont une raison d'exister ici. Ce n'est justement pas manichéen chacun essaye de vivre avec maladresse et fébrilité comme la plupart des jeunes gens.
Peut être qu'ils sont plus intéressants que Mei et yamato en effet ^^.

ps: je suis d'accord avec Sirius sur l'interprétation que tu fais de la relation de Mei et Yamato, leur relation, elle est assez juste malgré l'effet romancé très propre aux shojos.