De même pour moi, série terminée. J'ai globalement passé un bon moment, ayant même souvent rigolé gentiment, voir parfois même de bon cœur, devant certains gags. On sent aussi que les mecs derrière l'anime ont voulu se faire plaisir et ne pas se prendre la tête (le coup du "Lorenzo, tu vas pas montrer ton visage alors qu'on n'est même pas au dernier épisode !" m'a plié, je l'avoue
). On joue dans la surenchère (la fille d'Ogi est énorme), beaucoup sur l'absurde et parfois le ridicule. Le rythme est extrêmement soutenu, alternant entre les gags et quelques épisodes où on approfondit le background de cet univers complètement décalé. Forcément, c'est parfois inégal et confus lorsqu'on passe d'une série de conneries à un truc plus "sérieux". En fait il est facile de savoir si l'anime va plaire ou non, les épisodes étant tous semblables dans leur construction et dans le même ton.
Au niveau des personnages, le grand gagnant est bien évidemment Don Valentino, mignon petit bouc parrain de la mafia. Le pauvre vieux mourra un nombre incroyable de fois, se fera martyriser, enfermer, ligoter... Il réussira même à vous attendrir le bougre. Ses sbires en tiennent une sacrée couche aussi et ils forment un groupe bien plus marrant que celui de nos héros (qui sont pas mal non plus dans leur genre, tous atteints du trouble de bipolarité, c'est pas possible...). Un petit coup de cœur perso pour le beau gosse à lunette muet
.
A côté de ça la réalisation est modeste, sans plus. A noter tout de même quelques situations mettant en avant une volonté de bien faire : l'épisode sérieux avec Valentino transformé, le dernier épisode et sa vue à la première personne qui renforce l'implication dans la scène d'infiltration...On est loin d'atteindre des sommets, mais ça reste satisfaisant.
Bref, ce fut un agréable moment. Je voulais un truc à regarder pour relâcher la tension entre deux épisodes de Shin sekai, Cuticle Tantei Inaba a parfaitement rempli son office. Un anime pas prise de tête à regarder sans grandes attentes, juste histoire de mettre le cerveau en mode off pendant 25 minutes.
Et viva Don Valentino, daro.