L'histoire se déroule dans la cité de Kyoto, où les hommes, les tanukis et les tengus vivent en parfaite harmonie. Le héros, Yasaburô, est un tanuki qui a décidé aujourd'hui de se transformer en une jolie jeune lycéenne pour faire plaisir à son vieux professeur tengu. Celui-ci le charge de faire parvenir une lettre d'amour à une femme humaine capable de voler dans les airs...
Par l'auteur de Tatami Galaxy. C'est tout ce qui m'a poussé à m'intéresser à
Uchouten Kazoku. Que le chara design original soit signé Kouji Kumeta me laisse franchement de marbre (zieutez-moi un peu ces oreilles de nounours...) car c'est plutôt la fraîcheur de l'univers et l'intrusion d'éléments fantastiques dans des décors urbains de qualité qui m'ont séduit. Ce premier épisode ne vient que mettre en place le contexte et nous présente quelques personnages au détour des ruelles : les frères de Yasaburô par exemple mais surtout le vieux professeur Akadama et une intrigante dame, Benten.
Comme prévu, c'est de manière pour le moins ambiguë que le spectacle défile à l'écran. A vrai dire, il ne se passe pas grand chose dans ce premier épisode et les informations sur l'univers et ses personnages sont livrées au compte-goutte. Plus qu'une véritable trame, c'est à quelques aventures légères qu'il faut s'attendre, balançant entre fantastique et tranche de vie. On semble d'ailleurs se diriger vers une série épisodique - à la manière d'un Natsume peut-être.
Uchouten Kazoku ne plaira certainement pas à tout le monde dans sa touche comédie. Ça fait bizarre, un peu pervers même, de voir une jeune lycéenne avec une voix d'homme, fumer des clopes et prendre l'apéro. Et ne parlons pas du baiser "lesbien"! Pourtant, même si la série n'était pas estampillée "par l'auteur de Tatami Galaxy", j'attendrais la suite avec impatience. L'univers a titillé ma curiosité et sous ses airs faussement contemplatifs, Uchouten Kazoku est parvenu à me donner la pèche.