Shogun - Terminé :La vie, la mort, l’art de la poésie, le sens des mots, le poids des mots … À travers cette série, au delà du récit proposé qui était prenant mais non sans défaut (quelques lourdeurs et précipitations) j’ai pu retrouver des thèmes et des valeurs qui me plaisent énormément. L’immersion dans ce Japon du XVIe siècle avec ses mœurs, ses traditions et ses codes était au top. La série m’a amené à ressentir des choses, m’a poussé à réfléchir à d’autres. Comme par exemple à la notion de seppuku/hara-kiri, un point que je trouve fascinant dans la société japonaise de l’époque. C’était globalement abordé mais pas assez bien à mon goût, d’ailleurs même le passage avec Mariko ne m’enlève pas cette idée (en plus a ce moment-là, entre autres, m’est confirmé que la performance de l’acteur qui joue Blackthorn est dans un processus déclinant). Je ne reviendrai pas une deuxième fois sur les costumes, les équipements, les armes, le mobilier, les décors, les plats montrés, etc.
J’en ai pris plein les mirettes. C’est comme d’avoir eu la chance inouïe de profiter d’une machine à remonter le temps. Je ne peux pas faire plus beau compliment.
Il y a du bon et du moins bon évidemment. On pardonne tant l’intrigue est complexe, les thèmes variés et les personnages nombreux. Il y a de quoi faire surtout que le roman est dense apparemment. J’ai eu le sentiment que ça aurait pu être mieux, que des éléments de l’intrigue auraient pu être mieux traités, que des personnages auraient pu être exposé différemment avec plus de temps pour certains (et moins pour d’autres inversement).
Je ne vais pas m’étaler d’avantage qu’importe les défauts et ce sentiment d’être passé à côté de quelque chose de beaucoup plus grand, il n’en demeure pas moins que j’ai passé un excellent moment. Ouais malgré quelques tours de passe-passe, un manque de temps et certains points qui me laissent mitigé, j’en ai eu pour mon argent.
Hâte de pouvoir replonger dedans avec le roman original et la première adaptation télévisée. Pour le plaisir et pour pouvoir comparer.
Ps. : les dernières minutes du dernier épisode on était pas loin de friser les bisounours ou Les sept nains. Heureusement le plan de dos sur Toranaga (aka Ieyasu Tokugawa) conclut bien.