De même que Zril, je suis assez surprise de ne même pas trouver un avis favorable (Je n'irai même pas jusqu'à espérer du fanboy/girlisme :x) qui surnagerait au milieu de ce
rape gangbang de la série. :,)
C'est du
KyoAni, certes, je suis la première à cracher joyeusement sur ce studio dont le budget n'est pas proportionnel à la qualité de ses produits. J'ai même longtemps prié des nuits, allumé des cierges et invoqué les grands esprits de la Japanim' afin que
KyoAni sortent une série décente et en adéquation avec leur potentiel... et puis j'ai réalisé que je me faisais du mal. Une fois mes attentes revues à la baisse, leurs produits en deviennent drôlement digestes. Puisqu'il est cité plus haut, je suis même arrivée à bout de Free (dont le scénario est affligeant avec la révélation du "poisson rouge" qui m'a poussée à manger du poisson au dîner pour manifester mon indignation, ceux qui ont suivi sauront à quoi je fais référence) qui était tellement bourré de fanservice que j'en suis arrivée à admirer les otaques de gente masculine hermétiques au BL qui sont arrivés à fermer les yeux dessus et apprécier la série pour ses autres aspects. (Et puis qu'est-ce qu'elle était belle, l'eau.)
Pour en revenir à
Kyoukai no Kanata, même si le résultat n'est pas des probants pour l'instant, je salue tout de même l'initiative de KyoAni qui, sans réussir complètement leur pari, sortent enfin de leurs genres de prédilection et s'attaquent à du fantastique. D'autant que leurs productions commençaient à tourner en rond (malgré le supportable Hyouka qui a su redonner espoir à quelques désabusés ou acquérir certains réfractaires à la cause) et qu'il devenait urgent de proposer quelque chose de différent. (Du BL cet été, et du fantastique cet automne..)
Je ris.
KyoAni à réussit à faire plus imbitable que le premier épisode Gen'ei wo Kakeru Taiyô. Encore, ce dernier échouait à rendre sont ambiance horrifique réellement oppressante mais Kyôkai no Kanata n'essaie même pas.
J'ai du mal à voir quel est l'intérêt de tout ça lorsque tous les personnages sont dans la confidence et que le moindre événement étrange est considéré comme banal. Au final, c'est complètement inintéressant.
Comment que t'es trop reconnaissable rien que par les propos incendiaires que tu tiens, où que tu sois. x')Je peux comprendre qu'on regrette que l'ambiance ne soit pas réellement horrifique ou oppressante mais la série (y compris le trailer... Je t'en prie, avec des bouilles Kyoaniesques pareilles.) n'a jamais prétendu à cela. C'était couru d'avance que malgré le contexte fantastique, la narration subira le cachet KyoAni avec du slice of life (Club de littérature, siscon, fétichisme des megane-girlz, moe et autres éléments à faire pâlir) bien typé. Donc que tu reproches à KnK un quelconque "échec" à ce niveau là est emprunt de mauvaise foi (ou tu n'as rien compris à la médiocrité du KyoAni) vu que le studio n'échoue pas dans sa mission à mêler du fantastique à ce qu'il fait
d'habitude.
Tu as peut-être du mal à voir l'intérêt de ce parti-pris mais après un rapide coup d'oeil sur la toile, tu verras que la série est couronnée de succès et que les fans du studio de la première heure sont toujours au rendez-vous pour la porter aux nues vu qu'il n'y a pas un
tournant radical (que tu sembles avoir espéré) qui aurait pu risquer de déstabiliser cette fanbase.
Bien sûr, il faut toujours aspirer à mieux et ne pas niveler par le bas, tout ça tout ça... mais comme premiers pas maladroits du studio dans un genre différent, je trouve KnK assez décente comme série, sans révolutionner le genre fantastique, elle propose son petit quelque chose. L'univers est assez singulier et présenté à l'arrache dans un premier épisode peu convainquant, mais la suite laisse entrevoir quelques éléments enthousiasmants (notamment les révélations du 4ème épisode).
Dire que c'est inintéressant serait assez abusé, les épisodes se laissent voir assez facilement et l'histoire avance petit à petit, ce n'est pas renversant mais ça reste appréciable.
Quant à la sexualisation, ou j'ai l'esprit très mal tourné, ou elle a toujours été là.