. Ce qui me donne la désagréable sensation d'y voir un échec quelque part, tout comme un Star Driver bis quoi
C'est marrant ce rapprochement m'est venue à l'esprit. Où Star Driver ne se distinguait pas et pourtant le pouvait par son ambiance et sa large galérie de personnage, reste un final rattrapage du tout. Du style on a une putain d'idée et une putain d'histoire on peut pas vous laisser partir sans que vous y croyez fermement.
Enfin bon, dans KlK c'est quand même moins prononcé.
La première partie, bien que classique, pose toutes les bases de la série et n'en reste pas moins ovniesque par son style, le balancement de référence et la folie de ces personnages (dont on sent directement la touche laganienne).
La deuxième partie n'en est que plus intéressante.
De plus cette noirceur amener depuis la rencontre de la mère. De voir pourquoi Satsuki est ainsi, dans la roche, la pierre, dure comme le fer. Ca détermination ne fait que grandir et notre appréciation du personnage montée à chaque "confrontation" si on peut appeler ça ainsi, avec sa mère. Monstre à abbattre, hautement détestable. Un peu comme le père spirale dans Gurren Lagann. Le parent indigne et destructeur. Le coup de l'enfant jetter, renvoie aussi à Gurren Lagann avec le cimtière d'en fant rejeter où Simon trouve Nina.
D'où la haine transcendante de coup de sabre. S'en suit la révélation attendu et anticipable. Faut dire Ryuko et Satsuki se ressemblaient physiquement, en particulier au niveau de l'expression du regards et de la forme des yeux. Choses pas forcement notable dans l'animation japonais, mais c'est loin d'être une énorme surprise mais elle fait plaisir à voir et amène le petit truc en plus. La petite dose vengeance en famille comme savent si bien le faire les japonais.
Sur cette suite, je ne peux qu'accrocher. Car malgré en fait un ton plutot sombre, reste du trollage même des infos, avec les nudist beach dont le professeur, qui ne peut s'empecher de déconcentrer le spectateur quand les révélations les plus importantes sont dites.
Dans ce genre de point, KlK ne perd pas de temps. Balance tout d'un coup, s'en moquant qu'on digère ou pas l'information pour aller directement à l'essentiel, l'action. Donc oui, cela manque de tension de prise de temps d'avaler vraiment l'information ou d'apprécier plus encore la résolution des personnages. Après ce n'est pas ce genre d'anime.
Reste un thème puissant, le vetement, et diverses lectures très intéressante, comme l'a fait Gurren Lagann qui part son divertissement extrême racontait aussi beaucoup de chose. De même pour KlK, il y a derrière une finesse qui ne m'a pas échappé. J'attend la résolution pour voir si ça casse pas la gueule.
Mais cela m'étonnerai c'est partie pour être du grandiose. Balancé dès l'épisode 19 la sauce, c'est vraiment de quoi transformer l'anime complètement à partir d'un certain point. En cela ça me rappelle des animes plus à l'ancienne, qui se developpait en deux partie. Une première découverte et légère, une deuxième plus sombre à en faire oublier la première.
En conclusion, je pense qu'elle se détachera quand même plus qu'une simple bonne anime de la saison. Je lui espère une notoriété plus accrus. Reste un produit comme on en voit rarement, dans sa percherie et son décalage. Pareil pour ses ennemis...