@ Red: Je vois. Tu as surinterprété mes propos et abouti à une déduction faussée sur la quantité de 12 épisodes.
Le fait que la première quinzaine de
KlK, dans une bonne partie de son contenu, me soit insignifiante ne veut pas dire qu'elle n'aurait pas du exister dans l'absolu pour poser les bases de la production. Seulement, ces 15 épisodes diffusés pour excuser ce qu'on a qualifié globalement "
d’initiation" sont trop importants. Et c'est peu de le dire vu la capacité de la série à passer de l'appétissant au quelconque.
Et en l'état compte tenu de ce qui a été diffusé, un format peu usité de 20 ou 18 épisodes net m'aurait davantage paru sur mesure dans son ensemble. D'ailleurs, cet esprit novateur que revendique la série aurait permis de promouvoir un nouveau format sous le couvercle du modèle
battle gakuen seifuku. Mais bon, il faut bien boucher les trous avec des segments misérables pour respecter le planning prévisionnel
Selon les première interview qui ont été disponible, c'était avant tout une série baston
C'est vrai en partie car
Kill La Kill a été effectivement pensé pour être exclusivement une série de Gakuen-baston sachant que 4 épisodes avaient déjà été scriptés avant leurs invalidation et révision. Il a fallu donc qu'on fasse converger sa base de départ vers du
character drama pour sa seconde partie afin de respecter la programmation répartie sur deux courts. L'idée initiale hein
@ Isindu: A mort les quottes
Mais il n'y a pas grand chose en terme d'histoire dans cet épisode, ou bien des infos qui étaient déjà plus ou moins données.
On n'a visiblement pas vu le même épisode. Et il faut vraiment se forcer pour ne pas voir la porte ouverte sur le nouveau visage de la série outre un élément auxiliaire tel que les nouveaux génériques.
15 épisodes pour cela, lequel on enlève, ou bien où on place cette révélation dans cette progression narrative ?
Pas envie d'aller me farcir entièrement quinze d'hebdo que j'ai moyennement aimés pour justifier que certains morceaux étaient de trop afin de mieux positionner les informations révélées dans le seize. Rien que la première partie de l'épisode 15 s'efface à mes yeux puisque son souvenir est encore frais.
Depuis un bon paquet d'année la grande majorité des séries cherchent vraiment à avoir cette progression constante, cette histoire racontée au fur et à mesure, et celles qui ne suivent pas ce schéma sont les plus anecdotiques, par exemple des slices of life
[...]
les années 80 n'avaient pas cette volonté de raconter à tout prix une histoire qu'il fallait suivre épisode par épisode. Certes au fur et à mesure on pouvait voir une progression, l'épisode 1 ne décrivant pas les mêmes personnages qu'au dernier épisode, mais rater un épisode n'était pas mortel.
Et je ne pense pas que cette pratique se soit perdue car aujourd’hui, il y a encore un paquet de productions qui jouent et réussissent dans cet exercice.
Tetsuwan Birdy ou
Un-go par exemples.
Je trouve que Kill la Kill retrouve cette pratique et joue dessus
Le spectre de
Star Driver n'est pas très loin du tableau disponible actuellement
http://www.youtube.com/watch?v=OZlgCXGXV48Cette année Space Dandy, qui joue notamment sur une reprise plus déjantée de Cowbow Bebop, est encore pire que cela, puisqu'il n'y a aucun lien entre chaque épisode.
Sauf que
Space Dandy a été présenté comme tel; en précisant de plus que la série sera 80% de stand alone loufoque et 20% serious business. Ce qui n'est absolument pas le cas de
KlK.
Que l'épisode soit dilué ou pas c'est une chose, mais si à force de récurrences insignifiantes injectées sur la longueur, tu finis par trouver l'intérêt porté négligeable, tu fais comment ?