Non mais j'apprécie vraiment cette série !
Dans certaines séries on espère avoir de temps en temps de bons moments, mais lorsqu'ils arrivent ces moments meilleurs que les autres, ça sonne plus comme une excuse, comme si les moments moyens étaient juste dus à de la flemme (ou un manque de moyen, mais osef).
Dans cet épisode 9, il y a un deux parties bien distinctes, une reprenant les combats sérieux du raid, l'autre en
mer de Tranquillité. Si au départ la première partie faisait rentrer cette série dans la catégorie citée au-dessus, la vision complète de l'épisode m'a fait oublier cette partie qui est pourtant au cœur du thème de série. Bizarrement c'est cette seconde partie qui me fait bien plus aimer cette série maintenant, car il faut bien l'avouer, on se demandait où on voulait nous amener avec cet arc centré autour d'Akatsuki.
Tout d'abord cette longueur de combat dans une zone de raid qui s'annonçait au départ comme une simple formalité, elle passe très bien parce qu'on en a eu Akatsuki pour nous faire passer ce combat, mais sans nous faire oublier l'absence de Shiroe à Akihabara. Et pourtant ce n'est qu'un raid, les boss ne sont que des variations de boss déjà connus, les techniques sont éprouvées, mais c'est toujours un défi. Malgré la difficulté, l'ambiance continu à être celle d'un simple raid. En fait l'ambiance de vie quotidienne qu'on avait dans les épisodes précédents, elle est toujours là. Les héros ne font pas face à leur combat de leur vie, mais à simplement à la dure routine. Cette façon d'apprécier l'adversité, de continuer malgré tout, m'a fait penser à certains anime de sport. Mais faire ce parallèle est imparfait car la route est toute tracé dans le sport, on ne sait juste pas où la route s'arrête. Une ambiance vraiment unique.
Même si on sent ce petit quelque chose, de différent, la partie Akatsuki seule ne servirait alors que de tampon, ce qui serait bien dommage. Bien sûr c'est une histoire parallèle, qu'on peut apprécier, mais c'est quand même évident que l'intérêt n'est pas énorme. Akatsuki est un personnage mineur, c'est d'ailleurs l'enjeu de cette partie à Akihabara.
La deuxième partie est une introspection de la part de Shiroe. Une moitié d'épisode consacré uniquement à cela, ça fait long. Ça commence même à être chiant, surtout quand on aborde les poncifs de l'enfant seul à cause des parents travaillant tout le temps. Cependant toute la musique de cette deuxième partie est remarquable, tout le morceau de musique de la
mer de Tranquilité est époustouflant, et la partie commençant à 19:17 (finit ~19:55) est purement extraordinaire. La musique est loin de tout faire dans un anime, loin de là, mais c'est très bien venu dans une partie censé être simplement bavarde. Comme on le savait déjà, Shiroe rencontre Akatsuki, et je trouve l'instant magique, comme voir une deuxième fois la même scène peut la changer autant.
Si le message de l'épisode précédent concluant la première partie avec Akatasuki avait l'air très simple et surtout très habituel,
c'est naturel qu'on peut compter sur ses amis, ils servent à ça, il était enrichi d'une complexité plutôt rare dans ce type de média, ou en tout cas dans ce genre pas très porté sur la subtilité. Oui l'effort est toujours présent, l'abnégation est omniprésente dans l'aventure de japanime, mais elle est surhumaine, elle sort du tréfonds de l'âme qui caractérise le héros. Akatsuki n'est pas un héros, c'est une personne normale.
De même Shiroe, même s'il est plutôt en avance au niveau maturité, il vivait dans une banlieue normale. Même si ses tracas actuels sont ceux du chef solitaire, ses tracas précédents étaient plus ordinaires. D'une manière très simple cette série allie deux arcs parallèles a priori totalement indépendant, et qui finalement sont les deux parties de l'argumentation d'un discours autour du développement personnel. Alors que la première série tournait autour de l'univers virtuel et ses nouvelles capacités, cette deuxième série, nous faisant croire au début à une lancée initiée par la première série, se tourne plus autour d'un enjeu plus centré sur les personnes.
Pour l'instant le MMORPG n'est plus qu'un simple décor, mais la série ne perd rien pour attendre. La conclusion du raid amorcé dès les premiers épisodes de cette deuxième série va bien se finir un jour. Il y a aussi Crusty dont on attend des nouvelles. La série est bien partie pour allier ces deux composantes qui ont l'air de s'opposer. Et n'oublions pas Demikas qui n'a pas encore évolué d'un poil
On ne parle pas beaucoup de cette série, donc je m'étale en une fois, c'est mieux que des dialogues avec l'ami Isindu