L'idée véridique que les Japonais ont tendance à consommer des œuvres de fiction comme on consomme un yaourt. C'est essentiellement culturel.
C'est toujours compliqué d'essayer de se projeter à la place de ces gens et de décrypter leur rapport à la consommation du divertissement. Après, c'est normal. Le Japon c'est littéralement l'autre bout du monde pour nous. Donc bon...
Au Japon on sait tous que celui ayant la volonté de devenir mangaka, il n'a pas trop l'esprit rebelle façon gilet jaune. Non, c'est mêmes plutôt l'inverse. Par opposition, les mangakas ont un rythme de parution qui n'a juste rien à voir avec celui de la BD Franco-Belge. Genre vraiment rien à voir. Déjà la question de la quantité/qualité se pose d'elle même quand tu sais le nombre de planches qu'ils doivent sortir par semaine. Sans parler du rôle du réalisateur et des producteurs dans le processus créatif, leur supervision étant systématique. Donc en gros ça rajoute de la pression. Et niveau liberté, on va pas se mentir, ça n'a pas l'air ouf-ouf.
Pour toutes les raisons citées dans ce paragraphe, ça ressemble d'avantage à du travail d'usine dans la majorité des cas. C'est aussi pour ça que le marché est saturé de merdes infâmes qui se ressemblent toutes et que les Japonais les consomment comme telles, j'imagine.
Après j'en sais rien hein, je suis ni Japonais, ni économiste. Mais c'est des pistes de réflexion que j'estime dignes d’intérêt.~~