Les gags sont étonnamment complexes pour une série censée s'adresser aux occidentaux et en particulier aux Américains. Toute la question des "ramens venu d'une autre dimension" fait en réalité référence au
Ramen Jirô, un plat tokyoïte unique en son genre qui est techniquement du ramen mais dont le goût diffère totalement du ramen classique, ce qui a mené à des mini-controverses chez les gastronomes japonais.
Un sujet extrêmement pointu qui passera au-dessus de la majorité des spectateurs. C'est donc bizarre pour une telle série d'en faire le point principal de l'épisode et laisser sur le bord tous ceux qui passeront à côté de la blague.
Au niveau de la direction on commence à sentir l'influence des styles des différents réalisateurs/auteurs. Le personnage de Scarlet introduit dans la première moitié est parfaitement compatible avec le style de Sayo Yamamoto qui met souvent en scène des femmes fortes dans ses réalisations (
Lupin III Mine Fujiko To Iu Onna évidemment, mais c'est aussi elle qui réalisa le premier ending de
Shingeki no Kyojin avec Mikasa)
Quant à Dai Satô, une étincelle de son génie transparaît dans la séquence à l'intérieur de la dimension ramen, avec cette "histoire dans l'histoire" si caractéristique de ses scénarios.