Bon, déjà l'épisode suivant a le nom de la série, on va vite entrer dans le lard, c'est certain !
LE grand handicap de cette série, c'est son premier épisode. Une fois qu'on arrive à ne pas rage quit sur cette mauvaise impression, on a gagné.
Il y a certes des maladresses, comme le cours sur les niveaux de Gaestra, le côté un peu trop lolly des Initiator, ou tout simplement l'impression que l'histoire n'est qu'un amas de cliché vus et revus, mais je trouve que malgré tout c'est bien mené, il y a un équilibre. On n'hésite pas à tout nous dire, même un peu trop brutalement, mais ce n'est pas pour ça que tout est dit, l'histoire tient en plus de deux lignes, et on découvre à chaque fois quelque chose de plus.
J'ai bien aimé la dernière partie dans le bunker :
- On assume ce cliché de la brute épaisse d'une manière quasiment pince sans rire.
- 3min30 de calme, très intimiste, une discussion très posée, même si avec un contenu très intense.
- Une mise en scène très maitrisée, avec très peu d'animation, d'une part vu le contexte et d'autre part vu les canons habituels à l'économie, quelques trucs qui marchent très bien, mouvements de caméra, jeux de lumières dus à l'éclairage, un feu de bois bien animé, le choix des vues, pourtant pas très diversifiées, et surtout un son incroyable, on entend le feu craqueler, les grillons à proximité, la musique de fond tout à fait adaptée, le ton de la voix très bien choisi. Cette série cache vraiment son jeu !
Pour l'ending, la nouvelle version a un petit quelque chose en plus en effet.