En fait, cet épisode 17 marquait l'entrée dans le dernier tiers flamboyant apparemment.
L'épisode 18 m'a plus que convaincu, avec deux combats entre mechas on peut dire que le déficit de l'épisode précédent est comblé.
La première partie est l'anéantissement habituel d'un cataphracte martien piloté par un comte arrogant. On poursuit désormais notre tour du monde, et le théâtre de bataille est à la Nouvelle-Orléans, ce qui donne plus de crédibilité dans cette guerre planétaire. Inaho le dieu vivant intervient de ses propres mains, c'est normal, mais pour une fois il n'improvise pas un plan sur place, il a planifié très minutieusement un plan et tire profit des moyens militaires à sa disposition.
La deuxième partie concerne Slaine, où il montre véritablement ses intentions. On voit vraiment ce qu'il a dans le ventre. On nous montre un personnage vraiment intéressant. Dans cette deuxième partie Inaho est un simple spectateur, et il m'a fait penser à l'Empereur-Dieu de Dune, détenant des pouvoirs incommensurables, mais étant la proie au doute et l'incertain. Maintenant que le scénario a vraiment pris de la hauteur et n'est plus dans le misérable où il était dans la première saison, on assiste à quelque chose.
Dernier point que je veux aborder, la bande son. La première saison nous offrait une ambiance sonore bien identifiable, et les premiers épisodes de cette seconde saison surfait sur ce thème facile. Cette solution de direction sonore montre ses limites lorsque l'OST prend le dessus par rapport à l'anime ; or c'est une chose très facile lorsqu'on commande du Sawano. Lorsque j'ai repéré de la musique, c'était d'abord de la bonne musique épique hors thème. Et ce n'est qu'en cherchant le thème de la série que je me suis rendu compte qu'il avait été utilisé vraiment dans les moments les plus intenses, ne lui permettant pas de se mettre trop en avant par rapport à la narration. D'accord ce qui se désormais permet un peu plus de liberté, mais je suis quand même persuadé qu'il y a aussi de l'amélioration de ce côté, tout n'est pas à mettre sur un seul plateau de la balance.