Pour rebondir encore sur le sujet, c'est la production de masse qui tue la production animé, et comme cité par deluxe le publique qui consomme mal. Il faudrait plus que le japon décide de vendre leur anime à l'ensemble du monde et de ne plus se fixer le japon comme simple publique. C'est un peu fait peut être ?
Evidemment, seule la culture occidentale peut sauver le Japon.
J'espère que tu te rends compte que c'est presque contradictoire comme propos.
Quand tu racontes ce que tu racontes, tu estimes quelque part que cette animation japonaise doit s'adresser à toi. Pas personnellement, mais en tant que jeune adulte occidental dans la vingtaine. Parce que tu t'estime légitime vu que tu aimes des séries bien comme
Cowboy Bebop ou
Mushishi et pas
Love Live. Ca ne fera que tourner l'industrie vers une autre niche de titres cyniques qui se veulent adulte. C'est le même problème, une minorité va façonner la manière dont ces séries sont conçues selon de standard qu'ils jugent plus juste. Même d'un point de vue marketing, c'est une erreur : le public ne sait pas ce qu'il veut.
Aldnoah Zero en est une excellente preuve, c'est au moins la cinquième série que je croise sur le net qui regardée par des spectateurs qui estimaient que les séries de robots géants n'étaient pas pour eux. Comme
Evangelion. Comme
Gundam Seed. Comme
Bokurano. Comme
Gurren Lagann. Comme
Code Geass. Il existe même un tas d'autres cas plus étrange mais où on retrouve des situations similaires (
Rah-Xephon,
Full Metal Panic!,
Eureka SeveN,
Muv-Luv, etc) et chacun de ces cas a marché justement parce que absolument aucun de tout ces spectateurs accidentels n'auraient pu formuler que c'était ça qu'il avait envie de voir avant de le voir.
Mais dès que tu t'adresse à un public qui veut voir quelque chose en particulier, voire qui réclame quelque chose en particulier. Ca parait contradictoire vu que j'ai cité pleins d'exemple plus haut, mais sont des exemple très proches historiquement et finalement étalé sur presque une vingtaine d'années. En bref, ces des cacahuètes.
Et vous savez quel type de public n'a justement absolument aucune exigence ? Voire peut-être que sa seule exigence est d'être surpris par ce qu'il voit ? Ce sont les enfants. Jusqu'en 95, la plupart des séries étaient destinées à un jeune public et leur public plus âgé était accidentel. Les jeunes adultes avaient le marché de l'OAV pour eux.
La fin des années 90 est un cas particulier puisque c'est un moment où des réalisateurs ont commencés à faire des séries plus ambitieuses sous l'impulsion du succès d'
Evangelion, mais le public n'était pas réellement définit. C'est plus dans le curant des années 2000 et grâce à internet que le public s'est réellement formé, exactement au moment que le
moe serait apparu (même si c'est difficile de tracer correctement un terme de ce type).
Cela dit, je suis aussi tombé il y a quelque temps sur
un article qui donne un point de vue intéressant. Un gros, selon cet l'article, la culture otaku se tourne systématiquement vers ce qui est socialement inacceptable, inepte. Des trucs de bons à rien, littéralement. Tout ce dont
NHK ni Yôkôso parle, finalement. A une époque, c'était des séries de gamins, mais toute cette culture à finit par trouver raison au yeux de la société au moment un magazine qui n'était pas spécialisé dans l'animation japonaise en a fait l'éloge.
c'est de là aussi que viendrait l'attrait du
moe, esthétique qui est attirante justement parce qu'elle est inacceptable, quelque part presque transgressive dans le sens où ça n'a aucun intérêt. C'est parce que ça ne vaut rien que c'est populaire. Et c'est pas étonnant qu'une pensée pareille arrive à être aussi forte en France, pays dans lequel on aime toujours faire des distinction entre ce qui est culturellement bon et ce qui ne l'est pas.