Au sujet de la critique de
Kemono no Souja Erin de ostrogoth : faire du bashing, c'est bien. Développer ses arguments au lieu d'asséner des affirmations péremptoires sans rien expliquer, ça l'est encore mieux.
Il semblerait que les scénaristes soient restés figés dans des codes de genre (un comble ici compte tenu des thèmes abordés) et que, même si des questions plus graves se posent, leurs traitements n'ait pas assez mûri.
Qu'entends-tu exactement par là ? Les thématiques politiques de la seconde moitié de l'anime sont très bien traitées. Tout l'intérêt de la série, c'est justement d'avoir une intrigue à deux niveaux : la première naïve qui satisfera les plus jeunes, la seconde beaucoup plus mature qui satisfera les plus âgés. Tout est construit de façon à mener à un clash final qui est non seulement très bien amené mais aussi parfaitement logique. D'un côté on a l'apprentissage d'Erin avec tout ce que cela implique, de l'autre un univers bien moins innocent qu'il n'en a l'air.
Bref, quitte à balancer un pavé dans la mare j'aurais bien aimé savoir exactement ce que tu reproche à la série. On a bien compris que tu n'as pas aimé, mais tu te contente de généralités qui me sont apparues bien brumeuses en te lisant. On ne met pas 4 / 10 juste pour des flashback trop présents, c'est ridicule.
Kemono no Souja Erin a, comme tu l'as dit, des promesses. Seulement voilà : elle les tient. En cela, le format long est parfaitement adapté et c'est là où je me mets en porte-à-faux par rapport à ta critique. On suit la vie d'une jeune fille sur le temps long : qu'est-ce qui n'est pas tenu là-dedans ? On suit la décadence d'un régime socialement intenable. Ici aussi, qu'est-ce qui n'est pas tenu ? Pour ma part, je ne vois pas.