Ca pourrait se penser à l'heure actuelle où les mensuels jouent pas mal sur des séries plus sobre et violentes (pour gratter justement le public qui lâchent le hebdomadaires), mais je vois mal ce genres de truc en 2002.
Mais plus que l'appellation
shônen (qui est à l'envers pour une fois, c'est assez rare) c'est surtout le rapport avec
Saiyuki qui m'échappe.
Saiyuki fait partie de toute ces titres mineurs qui sont apparus dans la fin des années 90 et le début des années 2000 et qui sur lequel on revient souvent taper sans grande raison. Je pense que ça doit venir du fait qu'ils nous sont tous arrivés d'un coup en moment où le manga a inondé, c'est de là aussi que vient le très mauvais ressentit du
shônen en général. C'est aussi de là que vient l'incessant "mais c'est tout pareil !", quitte à lancer que l'auteur aurait plagié des titre qui n'étaient pas encore paru (
Black Lagoon commence l'année où Saiyuki se termine, par exemple).
Saiyuki commence en 1997 (en même temps que One Piece, un avant Hunter x Hunter et deux avant Naruto) et c'est surtout un des premiers porte-étendard du
shônen qui va plaire à un très grand public féminin. Le magazine dans lequel il est publié (le
GFantasy) va notamment publier
Pandora Heart,
Kuroshitsuji ou encore
Nabari no Ô par la suite.
Après, il fait un peu partie de mes lacunes celui-là, j'en connais vraiment absolument rien. Mais en tout cas il n'a plagié absolument aucun de titres cités dans la critique, vu qu'il les a tous précédé. Même très largement pour
Black Lagoon (qui a commencé la même année que la fin de
Saiyuki),
Death Note (un an après) et
Fairy Tail (qui a presque commence 10 ans après, c'est dommage y'avait
Groove Adventure Rave qui lui était contemporain).
Bref, quelqu'un a parlé de
shônen en faisant l'équivalent d'une erreur factuelle toutes les trois lignes.
Rien de bien neuf, quoi.