Autrefois le succès d'un anime était conditionné à ses audiences, aujourd'hui ça ne marche plus comme ça. La plupart des animes produits actuellement sont des adaptations, et les ayant-droits se contrefoutent de ce que la série peut rapporter en pub à la chaîne de télé ; tout ce qui les intéresse c'est le boost que la simple existence de la série va occasionner sur leur matériau d'origine, manga ou LN. D'où l'idée de minimiser les coûts et les risques en diffusant l'anime tard, pour ensuite récupérer le pactole du côté des ventes du manga/LN.
Les studios et les chaînes sont les dindons de la farce dans cette affaire, il réalisent l'anime mais ne touchent rien de plus de la part des éditeurs. Ils doivent compter sur les ventes de Blu-Ray pour tenter de compenser les pertes, mais même de ce côté les ventes s'effondrent d'année en année.
A ce sujet je recommande la lecture de
ces déclarations d'une fille qui était productrice sur
Barakamon et
Parasyte (deux adaptations de manga) à propos de la perversité du système.
Histoire de pas être HS total, je dirais je n'ai pas trop apprécié les critiques de Nox et Nero sur
Asterisk. Le premier fait un erreur complète d'interprétation en disant que
Asterisk remporte le droit d'avoir une deuxième saison grâce à sa narration... L'anime était prévu dès le départ pour être en 24 épisodes avec une pause en milieu, comme cela se fait régulièrement. Rien à voir avec les qualités intrinsèques de la série, qui au passage s'est moins bien vendue que Rakudai au Japon.
Quant à Nero j'ai pas bien vu en quoi la série méritait une telle note. C'est pas parce qu'on bashe qu'on est exempté de fournir des arguments.
De manière générale j'ai toujours du mal à admettre la pertinence d'une critique écrite publiée alors que l'anime n'est pas terminé. On a forum avec des topics dédiés aux séries désespérément vides, ils servent à ça normalement.