C'est dommage d'ailleurs de le voir tomber dans le classique :
Yuri on Ice retranscrit très bien cette notion, les personnages ayant tous un compte à rebours sur leur tête qui décuple les enjeux, bien loin des habituelles tournois lycéens dont on a finalement plus grand-chose à battre.
"Cette série fait évidement mieux tout ce que les autres séries que j'ai pas vu parce que je suis persuadé qu'elles ne m'intéressent pas" est pourtant quelque chose dont un amateur de robot géant devrait se méfier plus que n'importe qui d'autre.
Cette thématique est vraiment très présente même dans les
seishun drama sportifs et parfois même les autres. Au hasard, c'est l'enjeu central d'
Eyeshield 21 où Hiruma offre à Sena la chance de s'accomplir en échange de quoi il l'aide à gagner son dernier tournoi de la dernière chance.
For no reason, juste parce qu'il aime sincèrement le Football Américain.
Mais surtout, c'est celle de l'excellent
Ookiku Furikabutte (vous n'avez aucune bonne raison de ne pas encore avoir vu cette série) où les gamins de la campagne qui se cherchent encore vont devoir affronter les
sempai de troisième année des autres écoles qui sont près à tout pour gagner parce que c'est leur dernière chance jamais, leur
fugace one summer qui semble s'étendre au loin.
C'est d'autant plus une faute qu'une autre série d'excellente qualité diffusée en parallèle a exactement ce genre de thématique.
Et c'est encore plus étrange de te voir mettre les pieds dans le plat en oubliant de prendre en compte que la série ne s'est certainement pas vendue qu'aux
fujoshi (ou alors n'importe qu'elle adaptation d'
otoge glaireux aurait fait l'affaire et Deen serait plus populaire que Kyoto Animation à l'heure actuelle) et à la gauchosphère de l'animation japonaise (soit 20 personnes dans le monde, je pense). Elle a touchée un public beaucoup plus large, bien en dehors même du public habituel de l'animation japonaise. Et tu le sais en plus, et que ça ne peut pas t'échapper vu que
Madoka a eu le même genre de succès.
Si tu veux mon avis que je te donne que je sais que tu connais déjà mais fais genre s'teu plait c'est pour la mise en scène, je pense que ce succès n'aurait pas eu lieu si on avait représenté des filles à moitié nues de la même manière. Et j'ai même pas besoin de m'avancer très loin en disant vu que c'est pas avec des série représentant des femmes que Sayo Yamamoto a trouvé le succès. C'est ce fameux double standard qui fait criser tant de monde : il y a tabou général sur le corps de la femme qui n'existe pas sur le corps de l'homme. Du coup c'est pas juste du fan service aussi vulgaire, le fait que ça concerne que des hommes le rend finalement plus abordable aux yeux de tous. Ce qui est amusant, parce que l'effet est à l'exact opposé de ce que tout le monde prêche habituellement, soit que montrer des filles nues seraient la voie facile vers le succès.
Alors qu'en fait c'est beaucoup plus simple : la séduction et l'estime de soi sont deux valeurs voisines. Ce qui peut s'appliquer même en dehors de l'érotisme, le charisme qui passionne tant de monde est aussi la capacité à séduire.
Après j'ergote comme toujours mais très bonne critique comme d'habitude. Je sais pas comment tu peux garder cette qualité globale en étant aussi régulier et ponctuel. Sans dénigrer celle de Kilddra, qui est très bonne aussi, surtout pour une critique publié le lendemain de diffusion du dernier épisode.