Je parlais bien sûr de Chuunibyou, j'aurais dû le préciser
Bref, ça ne pose pas de problèmes de poster des critiques de licences entières sur les fiches des saisons les plus récentes ? C'était le sens de ma question ^^
Tu peux, mais c'est plus intéressant de prendre des séries indépendantes de manière indépendantes.
Au passage, j'aime pas vraiment dire ça, mais t'a critique est passé vraiment à côté de la série. Vraiment.
C'est une sur-lecture gigantesque et je pense que ça illustre parfaitement pourquoi je trouve que les lectures psychologisantes rarement pertinentes. Déjà, le
chûnibyô (Chu2, pour les intimes) n'est absolument pas une maladie mentale ou quoi que ce soit. Le terme de maladie (
byô) est parfaitement ironique, et le truc se traduit littéralement par "la maladie de la deuxième année", ce qui doit correspondre à la cinquième/quatrième en France. Et c'est une crise d'adolescence, les persona sont une manière de représenter le truc, mais la série cite d'autre exemples, type le collégien qui se met soudain à écouter de rock progressif ou de la musique classique pour se distinguer du reste.
Ils ne sont pas réellement dans un délire hallucinatoire.
Et du coup, tu loupes complètement le fait que la série est relativement bienveillante avec le phénomène. Et elle aurait tord de faire autrement, une grande partie de l'animation japonaise récente est très
Chû2 dans l'âme, à commencer par
X qui doit être LA série
chûnibyô original qui les ressemblera et le dirigera tous et qui doit être la véritable référence implicite de cette série (plus que le
magical girl dont le public cible est plus jeune. Sérieusement, arrêter de taper sur le
magical girl et les robots géants à la première occasion D=).
Le
Chû2, ce sont toutes ces séries qui vont parler d'histoire de lycéens le jour qui sont des héros trop d4rk avec des super-pouvoirs la nuit. toues les histoire de combats dans les
kekkai, de ré-incarnation de héros millénaires et autres histoire de mondes parallèle et d'élu de je-ne-sais-quoi. Il faut penser à tout ce qui touche au
Light Novel (
hint :
Chûnibyô est un
light novel à l'origine) à l'heure actuelle.
Sword art Online et
Mahôka sont deux séries parfaitement
Chû2.
Bref, c'est vraiment plus de la pop-culture adolescente qu'une maladie. Et de tête, la série lorgnait plus vers une approche nostalgique du phénomène qu'autre chose. Y'a une réplique assez cool très tôt dans la série quand Yuta veut se débarrasser de tous ses accessoires et que Rika lui dit "tu ne peux pas faire ça, c'est tout ce qu'il te reste du
DarkFlameMaster" ou quelque chose dans cet ordre d'idée. Il n'y a pas de point de vue distant freudien de tout ça, le cas de Rika est un cas dramatique mais qui ne sert justement que le drame, littéralement, l'intrigue. Kyoto Animation est plutôt du genre à brosser son public dans le sens du poil et ce qu'ils font là une fois de plus. C'est pas du Hideaki Anno qui va leur lancer à la tronche que ce ne sont que des gamins qui ont besoin de grandir, on parle d'une studio dont la quasi totalité de la production parle de lycéens tout en s'adressant à des adultes.
NHK ni Yôkoso, ça parlait des NEET qui pour le coup est un phénomène de société et qui raconte comment un mec enfermer dans son studio perd la tête au fil des jours. La série est très crue avec son public (il y a une
insert song d'Otsuki Kenji qui chante "échec humain" en boucle, quand même) et ne va pas essayer de faire semblant de dire une seconde que leur situation pourrait être positive d'une manière ou d'une autre. Et ça, c'est une très grosse différence.
Et puis la tragi-comédie n'est pas un mélange de tragédie et de comédie, c'est une tragédie avec une dénouement heureux.