On ressent bien quand quelqu'un s'est forcé à regarder une série avec pour but premier de faire une critique ensuite.
2/10, t'as pas remis en cause ses années de pratique et signalé que t'insultais pas sa maman juste parce que t'étais un mec cool.
Peut largement mieux faire.
Après, je dirais bien que la critique est bateau, mais c'est qu'il y a tellement rien à dire sur cette série. C'est une série de robot plate comme possible qui se tape juste une réalisation assez agréable. Mais vu qu'elle n'a absolument rien à raconter et qu'elle fait tous les efforts du monde pour essayer de valoir mieux qu'une série d'action (sans jamais y arriver), on se fait un peu chier, en fait. On peut même pas regarder ça juste pour le lolz comme un
Valvrave ou
Code Geass R2 vu que c'est pas intéressant. Sérieusement, ça fait passer la production entière de Takahashi Ryosuke pour le
Shônen Jump.
Pour le côté
casual, je sais pas. Déjà j'aurais pas employé ce terme parce qu'il ne veut rien dire en animation japonaise. Le problème étant que la série n'est littéralement pas
mainstream, ça reste un show conçu pour un public d'intéressé par l'animation japonaise. Maintenant, ça s'adresse effectivement aux non-initiés du genre dans le sens où la série semble vouloir détourner des clichés du genre, mais ne semble répondre qu'à des éléments qui seuls ceux qui ne connaissent absolument rien au genre pourraient soulever. Y'a pas besoin d'aller chercher plus loin que les réactions générales durant la première saison où des tas de personnes qui n'avaient jamais vue une série de robot géant de leur vie soutenait que celle-ci était particulièrement originale. Sauf qu'on parle d'un genre qui a évolué de
Tetsujin 28 à
Eureka SeveN, je sais pas comment quiconque peut penser qu'il ne s'est absolument rien passé entre les deux. Ca reste un conflit entre la Terre et l'espace, ça reste un show dramatique sur deux lycéens qui se battent pour une fille et ça reste construit sur le même schéma. Certains ont tentés d'avancer l'absence de robot titre, mais ça existait déjà, notamment avec
VOTOMS (ou
Mospeada, dans lequel le robot titre n'est pas unique mais juste le seul à la disposition du personnage principal).
Aldnoah contourne même son propre principe en distinguant son robot par la couleur (ce qui est aussi un classique du genre, cf. la comète rouge de Char) qui le rend du coup unique à côté de boite de conserves qui ne servent qu'à s'empaler les le épée lasers ennemies. Bref, la caractéristique principale de cette série au sein du reste de la production, c'est à quel point elle n'a absolument rien pour se démarquer. Même
Dragonar à pour lui sont
opening de folie tout animé par Obari.
Aldnoah Zero à un
ending en trois langues qui parle de friture. C'est mieux que rien, j'imagine.
Et là c'est le moment où je me rend compte que c'est plus simple de parler de ce que la série n'est pas que ce qu'elle est montre à quelle point c'est vide. Et quand je dis ça, j'ai arrêté au début de la seconde saison après un départ chiantissime.