Quitte à y aller franco en l'occurrence ça aurait pu être intéressant de "crever l'abcès" en quelque sorte, sur la très grande porosité entre le Hentai et le milieu Otak' et donc par extension à la Japanimanga elle-même.
Parler du fétiche envers les personnages 2D, le fameux Moe et qui trouve une autre traduction dans les Dojin (Hentai) ou encore le paradoxe du vase communicant entre la Japanimanga adulée et reconnue et son pendant pornographique de l'ombre car la source de leurs "fans/créateurs" est commune.
Typiquement le Hentai est un vivier de la culture Incel dont on commence à voir les effets à l'écran notamment par le biais du lightnovel, médium qui avec 1000 adaptations anime par ans en dit long sur son influence dans la culture Otak'
Ils fonctionnent sur le même principe : le fantasme et l'exhutoire.
et qu'est-ce qui est une plateforme propice à la fusion de ce genre d'éléments? le Isekai.
De par sa structure qui permet à un type d'écrire sur son téléphone portable " et si j'avais une démone à gros seins invoquée par erreur et qui doit vivre sous mon toit dans le monde des humains? qu'est-ce que je dirais à ma mère? est-ce qu'elle viendra au lycée? blablabla.
On peut donc se poser des questions sur les envies du public où sa réception vis-à-vis d'adaptations toujours plus débridées, les causes, les influences, le regard sociétal etc.
Clairement ça mériterait une critique ou p'tet même un papier davantage porté sur l'analyse... vu que ce sont des anime qui intéressent, ça peut être pas mal d'encrer son sujet sur une autre approche que : "un énième Isekai un peu pourri que j'ai regardé pour tuer le temps parce qu'au final c'était pas si mauvais."
Après bien sûr chacun écrit à sa manière pour des objectifs et des envies différentes, certains structurent sur 3 pages, d'autres lâchent juste leur ressenti, certains ont le désir d'éveiller sur les vieux trucs obscurs des années 80, d'autres de partager leur coup de coeur en toute sincérité sans jouer au journaliste etc.