Beaucoup trop de choses à dire pour tout mettre ici mais je laisse quelques réponses aux derniers post que j'ai lu.
Je partage l'avis d'All au sujet du dernier épisode. C'est bien dommage qu'ils aient grossi les traits les déjà bien claire à la fin du 23ème. Pis cette dernière scène, même en prenant en compte l'élément qui est censé plaire au peuple, je le trouve bien dispensable et quasiment réducteur vis-à-vis du début d'épisode...
M'enfin, c'est fait avec classe et panache, le tout toujours bien animé donc je vais pas cracher sur une bonne fin sans bavure. Sans compter que la première partie de ce final me paraît quand même indispensable, non pas au fond mais plutôt au sentimentalisme franchement joli qui est né à la toute fin. J'ai franchement aimé ces adieux qui avaient mille fois plus de poids que celle que l'on laissait entrevoir quelques épisodes plutôt.
Ce " Fais plutôt attention aux accidents de la route.", bordel les larmes que j'ai retenu... En ce moment j'ai la larme facile avec ce genre de situation mais là c'est trop bien fait pour parvenir à être détaché et se foutre de la mise en scène.
En revanche, toujours sur le propos d'All, en ce qui concerne la romance distillée tout au long de la série, je suis en total désaccord. Quelqu'un l'a dit plus haut mais je vais approfondir. Ce personnage est à la fois un miroir, un ressort scénaristique primordial pour la gestion du rythme et au final, un élément essentiel à la construction du personnage, et par extension du récit. Pour preuve, l'un des passages les plus beaux que j'ai vu et qui m'a noué la gorge tout en me faisant frissonné : L'épisode 11. Dans cet épisode la césure entre le combat violent des dix premières minutes et la seconde moitié qui débouche sur le passage : Avec l'introspection et
Next to you en fond sonore, le discours est d'une puissance... Jusque la touche finale et l'importance du ressenti ambiguë de Murano. Si l'on regarde bien, son évolution se révèle bien parallèle au personnage de Migi tant dans son apport au récit que dans l'intérêt qu'elle propose en tant qu'actrice clé de la série.
Par contre, un jour où l'autre je lirais le manga pour voir comment le récit a été délivré à l'origine. Le rythme effréné de cette série m'a plu autant qu'il m'a dérangé, dans TG la première saison avait géré l'idée avec notamment des ellipses et des sous-entendu relativement explicites mais ici, on a des revirements psychologiques justes mais trop brusques et parfois une manière de raconter les personnages qui auraient nécessité plus de temps.
Réponses en vrac aux réactions de l'épisode 22 :
En fait, il y aucune scène où on le voit réellement mourir mieux encore, le seul moment où on le voit abandonner clairement sa propre existence c'est dans ce 24è et dernier épisode. Il n'y avait aucune chance qu'il n'essaye pas de s'implanter dans Goto. Impossible, du style 0% de chance.
Pareils, les cellules de Migi ce sont mélangées à celle de Shin', il le dit très clairement dans une scène donc aucune chance qu'elles aient pu disparaître, néanmoins Migi était totalement limité avec cette quantité réduite de ses cellules.
Et là où l'on perçoit la qualité du staff, c'est que le moment où il fait ses adieux a beau être extrêmement touchant, je me suis dit direct qu'il allait s'implanter et j'attendais son retour dès la seconde où on le quitte, sans pour autant ne pas être profondément touché par ses paroles. Chapeau messieurs.
Réponses en vrac aux réactions de l'épisode 23 :
Là, le rythme a pas permis de bien lâcher le déroulement... Tant dans l'événement qui a déçu quelques uns que dans la partie réflexion qui devrait terminer la série de la façon la plus incisive mais non, on déborde sur une moitié d'épisode en plus.
Episode 24 :
Pareils que dans l'épisode 22, j'ai douté mais surtout espéré qu'il ne fasse l'erreur de s'abandonner à la Dramaturgie plutôt que de conserver le message qui a été posé et subtilement défini au troisième niveau de lecture.
Je suis dur avec ce tout dernier épisode mais de toute manière il était primordial, je pouvais pas finir cette série sans un
Next to You. Impossible. Jamais on m'aura autant fait frissonner et larmoyer en utilisant autant de fois un même morceau, rien que ça c'est génial... Le son en général est de toute manière l'une des grandes qualités de cette série.
J'avoue que je me retiens de mettre Next to you mais je l'ai déjà fait trois fois sur AK, plus une fois en mp, je pense que je peux faire honneur à l'épisode 23 dans lequel je n'attendais qu'un seul événement du plus profond de mon âme et pis cette musique qui démarre... J'ai cru que un instant que j'allais décoller de mon siège, même mon croissant au nutella à pas survécu, c'est pour dire.
Edit :Gomen, j'ai supprimé et reposté pour interroger ceux qui ont lu le manga et discerné les différents niveaux de lectures si possible :
Dans la série, la notion d'écologisme n'apparaît que vers les épisodes du Maire, jusque là on parle avant tout biologie de manière philosophique. L'être au sein d'une chaîne alimentaire, la place de l'Homme dans la biodiversité, etc... Est-ce que l'on retrouve le même schéma dans le manga ?