Oups, ma vieille habitude de prononcer ton pseudo de cette manière ! Gomen gomen.
Oulah, qu'est-ce qui t'as posé problème dans les morceaux repris ici ? J'ai visionné que les deux premiers épisodes pour le moment.
Szut, je crois que tu m'as contaminé
Tu n'as vu que les deux premiers épisodes ? Ça tombe bien, j'avais mis mon message après avoir vu le deuxième ! Le premier épisode apporte une fraicheur certaine, mais on ne sait pas où on va.
Déjà le bavardage durant la représentation, c'est assez exaspérant. Il aurait pu y avoir d'autres trucs pour avoir de l'intertexte, comme les mêmes genres de dialogue entre les passages de candidats. Ça montre une chose qui est confirmé par la suite, le manque de respect pour les morceaux joués. La musique n'est qu'un contexte.
Mais revenons à la caricature que j'ai évoquée un peu plus tôt. Principalement sur deux épisodes, il y a deux morceaux repris, l'un par le garçon traumatisé, l'autre par la fille fantasque.
Le premier morceau est joué juste après le générique, et même si on voit bien le petit génie car le morceau a l'air vraiment difficile, il n'y a pas d'émotion qui arrive. Quand bien même le morceau devient plus intense, il n'y a pas cette petite touche qui nous emporterait. Bref on sent très rapidement le petit japonais qui vit forcé à s'entrainer au piano. Lorsque la coupure est arrivée, j'ai cru qu'on allait nous montrer le
burn out, mais il n'est arrivé que plus tard.
Le deuxième morceau est celui joué la fille fantasque durant son
concours. Très rapidement l'émotion arrive, même si par la même occasion on remarque facilement que c'est au prix de quelques libertés sur la partition. Au fur et à mesure que le maitre de cérémonie est exaspéré, l'intensité du morceau nous emporte de plus en plus, nous avons une véritable envolée. Bref, on sent la fille libre comme le vent qui se fout royalement du concours et de ses contraintes.
Le théoricien face au praticien, c'est un couple classique, mais ici nous avons plus que cela. Les deux adolescents forment la caricature avec d'un côté le martyrisé puis brisé par la musique qu'il suit avec rigueur, et de l'autre la spontanée et libérée qui interprète à sa façon.
Piano Forest jouait avec cette dualité, mais n'allait pas entretenir de manière unilatérale ce refus de l'effort contre l'encouragement de la spontanéité.
Nadome Cantabile a aussi un jeu entre ces deux types de personnages, mais la subtilité est encore plus grande, les 46 épisodes obligent.
Pour l'instant, l'une apporte à l'autre, alors que le soutien de Kosei pour Kaori n'est que technique.
Suis-je plus clair lorsque je décris Shigatsu comme une caricature ?