Dans les intentions, en rouge c'est les corrections, en verts les trucs bizarres auxquels j'ai pas touché, et en bleu les commentaire et petits arrangement pour garder les phrases lisibles mais qui ne sont pas vraiment des corrections.
Et pleins d'autres trucs bizarres.
Et ça c'est la légende.
La légende de Red SlaughtererOh, et puis j'ai lu le message d'origine en diagonale et du coup j'ai mis plusieurs heures avant de me rendre compte que j'étais en tarin de corriger une ancienne version de la critique.
Terror in Resonance, un thriller qui parle de terrorisme signé Watanabe. J'aime beaucoup le genre thriller les thriller en général et d'autant plus quand l'histoire se déroule de nos jours. et [Comme je n'ai pas suivi d'anime cet été 2014 j'étais passé à côté d'un anime vraiment intéressant.]
Dans l'ordre, "le genre thriller" est une formule redondante. On aurait tendance à l'utiliser quand on parle d'un mot dans son sens moins courant ou pour compléter l'utilisation d'un terme particulier, mais là thriller se suffit à lui-même. Du coup t'explicites un mot qui est déjà clair et ça fait bizarre.
Ensuite il n'y pas réellement de rapport logique entre le début de la phrase et sa suite, donc autant faire deux phrase. Ce sera plus agréable à la lecture.
Pour la dernière phrase, je suis pas sûr que ce soit très pertinent. Personne ne va te juger sur le fait que t'ai vu la série plus tard, certains préfèrent voir une série à la diffusion et d'autres préfèrent entendre qu'elle soit terminée. Y'a peut-être d'autre chose à dire à la place. C'est par exemple dans l'intro' que tu peux parler du réalisateur, du studio, du contexte de diffusion et commencer à poser des informations qui vont aider ta lecture par la suite. En l’occurrence, Watanabe Shinichiro a souvent des inspiration très occidentales ce qui est déjà une bonne piste de lecture.
Pour ce qui est de La série raconte l'histoire : d'une série d'attentats terroristes [qui] survient dans Tokyo /, orchestrée par Sphinx /, un groupe terroriste / composé de deux adolescents / qui annoncent leurs attentats en avance / sur internet / en masquant leurs visages. Dans leurs annonces, une énigme permet, si on la résout, de trouver la bombe ou encore et d'annuler l'explosion. Sphinx va donc via ces énigmes jouer avec la police et notamment avec l'inspecteur Shibazaki qui va être chargé d'arrêter Sphinx.
On suit donc le groupe terroriste Sphinx composé de Twelve et Nine, deux adolescents mystérieux poursuivant un réel objectif au-delà de leur série d'attentat.
Bon, désolé si c'est décourageant de voir tout barbouillé, mais le résumé, c'est vraiment important.
Déjà on ne commence pas un paragraphe par "pour ce qui est de". C'est un connecteur logique qui sous-entend qu'il y avait des choses avant et que maintenant tu vas parler d'autre chose. Hors là tu ouvres un paragraphe et donc il faut que tu présentes de quoi il va parler. Et généralement on évite de présenter littéralement ce qu'on va faire, donc les formules simples à coup "l'anime raconte l'histoire de" ou "l'histoire se déroule à/en/au" sont plutôt passe-partout et marche bien.
De la même manière, on évite les deux points pour plutôt tout faire dans la même phrase. Les deux point s'utilisent dans des cas plutôt différent : pour présenter une idée. C'est bien pour utiliser une notion avec un sens précis qu'on voudrait expliquer par la suite et pleins d'autres chose magnifique. Mais c'est un peu lourd, il vaut mieux éviter de trop l'utiliser. La formule que j'ai mise en bleu est moche et je la conseille pas, mais c'est juste pour le principe de faire une seule phrase.
La grande phrase de l'enfer maintenant. J'ai mis des plus petits slash partout pour montrer le nombre de fois où tu prolonges la phrase plutôt que de la finir et de passer à une autre idée. Il faut toujours préférer deux phrases courte à une phrase longue, c'est plus agréable à la lecture. Ce serait dur de retoucher à ta phrase sans changer tout le résumé, je vais revenir dessus après.
Ensuite, le "ou encore" n'est pas vraiment utile, un petit "et" suffit largement. Une critique claire va préférer utiliser les bons mots plutôt qu'un effet de style. Là ta formule tendait un peu à l'hypercorrection. Et l'hypercorrection c'est ton premier ennemi, celui auquel tu dois faire le plus attention. Ca arrive quand tu essaie de parler trop bien, et donc d'être trop correct. Ce qui aboutit généralement sur des formulations fausses comme celle que tu as écrite (soit on trouve la bombe soit on la désamorce ? C'est étrange, c'est plus logique de se dire que les deux vont ensemble). C'est souvent ce qui fait qu'un texte mal maîtrisé est très désagréable à lire, peut importe le niveau de vocabulaire. Ca peut aussi freiner la compréhension de ta critique. Tes deux premiers soucis dans n'importe quel type de rédaction, c'est clarté et la lisibilité.
J'ai rien à dire sur les deux dernière phrases. Formellement, elles m'ont l'air correctes.
Sur le résumé en général, il y a vraiment un point qui crève les yeux. Tu l'as écrit à l'envers.
Littéralement, tu parles de Shibazaki avant Twelve et Nine et des attentats avant Sphynx. Du coup, quelqu'un qui lit ça et regarde le premier épisode va avoir l'impression de regarder quelque chose de complètement différent, d'autant que tu oublies le personnage principal. Généralement, c'est bien de se baser sur le premier épisode dont c'est le rôle de présenter l'intrigue. Ca marche pas toujours, mais il se trouve que celui de
Zankyô no Terror se suffit à lui-même : Lisa rencontre Twelve et Nine, elle espère qu'ils vont changer sa vie et il se révèle que ce sont des terroristes. Suffit juste de meubler un petit peu sur le contexte, et ça suffit largement. Le fait que ça ne soit pas exactement ce que la série va proposer plus tard, c'est pas très grave. Ca te donnera des points à développer dans ta critique.
L'histoire se formera surtout autour de cinq personnages. Tout d'abord Nine et Twelve membres de Sphinx, on sait peu de choses sur eux et on en apprend pas tant que ça au final mais malgré tout on s'attache à eux. Sur ce point ça m'a fait penser à des œuvres comme Death Note ou Code Geass, on suit un héros qui est contre l'autorité, ce qui aurait pu faire d'eux le méchant de la série mais le fait de les suivre en personnage principal amène à réfléchir sur leurs actes.
A ce groupe viendra vient s'ajouter Lisa. Je ne comprends pas bien l'intérêt du personnage qui viendra juste entraver leurs progressions (leurs progressions ? A qui ?). Il y avait pourtant matière à faire en développant un peu plus le personnage mais ce n'était pas forcément évident vu le format court de l'anime.
Ensuite vient l'inspecteur Shibazaki, personnage charismatique, intelligent et impliqué dans son travail. C'est le genre de personnage qu'on ne peut qu'apprécier / car il défend la justice / et protège la population quitte à s'opposer à ses supérieurs et mettre en péril sa carrière professionnelle.
Et enfin le dernier personnage majeur est Five, un agent du FBI liée aux antagonistes principaux de par son passé. Elle aussi, tout comme Lisa, aurait pu avoir un développement plus approfondi. Son utilité n'est pas intelligible outre le fait, d'elle aussi, entraver leur progression. Des personnages intéressants dans l'ensemble néanmoins c'est dommage que leurs développements ne soit pas un peu plus poussés.
On applique aussi la concordance des temps dans une critique. Oui, je sais, c'est très dur de lutter contre l'envie de mettre du futur partout. Mais ça se fait pas. Toi aussi tu peux résister pour prouver que tu existes. Déjà corrigé par mes collègues.
Suite à ça, tu commences ce qui va visiblement être une liste des personnages et ça, c'est une mauvaise idée. Jamais de liste. Jamais.
Quelle que soit la situation, une liste n'est pas la bonne réponse. Surtout si c'est pour commenter à quel point tu aimes ou tu n'aimes pas les personnages. Peu importe à quel point la tentation de dire "machin est très kewl, mais bidule ne sert à rien", c'est vraiment très rarement une approche pertinente. Et il se trouve que tu vas toi-même mettre le personnage de Lisa de côté, ce qui va te priver d'une grande partie de la lecture de l'intrigue. D'un autre côté, tu ne fais que décrire les personnages sans vraiment approfondir plus que ça et tu vas jamais vraiment revenir dessus par la suite. Plutôt que de faire un bloc entier dessus, essaie de développer les thématiques de l'histoire et parle de personnages dès que ça devient pertinent. Ce que tu fais là pourrait être utile pour un brouillon mais il manque le plus important : qu'est-ce qu'ils apportent à la série en général ? Est-ce t'es sûr d'avoir bien saisi tout l'intérêt de leur présence ? C'est d'autant plus étrange que tu affirmes en colclusion que la est très bien écrite, dans ce cas pourquoi il y a deux personnages, dont un protagoniste et l’antagoniste principale, que tu décris comme ne servant à rien ? C'est plutôt étrange.
Le passage sur Five a pour l'instant le titre de la phrase la plus longue. C'est toujours bien de chercher des endroit où on pourrait scinder une phrase compliquée en deux plus simples.
--
Après lecture des corrections, je les trouve pas toutes plus pertinentes. Shibazaki ne défend pas "ses opinions" c'est de la sous-caractérisation. Il est intimement lié à la trame de la série et à ses secrets, c'est plus qu'une opinion.
Le paragraphe corrigé sur Five est intéressant alors je vais le mettre à la place de l'ancien. En fait, c'est un cas encore plus flagrant d'hypercorrection que tout ce que Knyke avait écrit. Le détail qui ne trompe pas, c'est "par" qui a été remplacé par "de par". Ca ne s'utilise pas en fait, c'est une formule archaïque. Même dans un contexte très soutenu, ça sonne faux.
Et tout le reste est pareil avec un langage plus soutenu (ou plus technique) que courant sans aucune raison apparente. La phrase en vert est tellement chargée qu'elle détonne avec le reste. Le pire, c'est la phrase en vert. Le terme "intelligible" est complètement sur-employé, vu que le personnage à un rôle très précis dans l'intrigue : elle a un nom similaire aux héros s'oppose à eux. On fait difficilement plus intelligible, justement. C'est plus juste de dire que ça présence est aussi dure à justifier qu'elle est cousue de fils blancs/télégraphiée/prévisible/lisible à des kilomètres à la ronde/à peu près aussi inattendue que les meme 4chan débiles dans les messages de Deluxe Fan. Chercher un registre plus élevé n'est pas toujours la meilleur solution. C'est même souvent une mauvais solution.
Parce que parler bien et bien parler, c'est pas exactement la même chose.
Un thriller aussi réaliste en japanimation n'est pas très commun ; le scénario rappelle beaucoup les séries et films policiers occidentaux/américains dans lesquelles un inspecteur aux talents hors norme traquera des terroristes/tueurs/malfrats. (Ce serait pas au moment où tu parles de Shibazaki qu'il faudra mentionner ça ? Ou plutôt, ça ne serait pas à ce moment qu'il faudrait parler de Shibazaki ?)
La réalisation elle aussi fait penser à un film avec pas mal de plans larges sur la ville ou encore certaines scènes d'actions dynamiques réalisées à la première personne. Cet effet est très immersif et c'est la première fois que je ça vois dans un anime.
En fait Cet anime aurait très bien pu être un film live mais l'animation permet quand même plus de choses, surtout quand il y a du budget pour faire un truc (je sais que j'arrête pas de dire truc aussi, mais c'est une très mauvaise habitude.) conséquent.
Le fameux point virgule qui lie deux phrases différentes mais complémentaires marchait dans ta première phrase, même si elle est un peu longue.
Et commencer une phrase par "en fait" c'est très oralisé. C'est pas incorrect mais c'est vraiment pas conseillé. On l'utilise plus souvent dans son sens stricte comme contraction de "dans les fait" qui est un peu lourd. Mais si tu veux l'utiliser, il vaut mieux le mettre au milieu de la phrase ("Cet anime aurait en fait très bien pu..."). C'est plus harmonieux. Pour ouvrir une phrase, on utilise plus souvent "en effet" qui à un sens proche mais qui sert vraiment de transition d'un paragraphe à un autre. Mais là on touche à astuce de méthodologie très académique, c'est pas forcément essentiel à retenir. Ce sont des formules qui servent surtout de passer d'une idée à une autre de manière fluide et c'est vraiment pas la peine de se prendre la tête avec ça pour l'instant.
De manière plus générale, c'est le premier paragraphe qui tourne autours d'un véritable thème (le rapprochement entre l'anime et le cinéma/le série tévé) et c'est très court. C'est là qu'il aurait fallu développer. C'est dans cette situation qu'il faut commencer à sortir les personnages et aller fouiller un peu dans la série pour savoir en quoi cette première impression est exacte ou non. Le personnage de Shibazaki aligne absolument TOUS les clichés du flics de fiction criminelle américaine moderne : Père de famille, en conflit avec sa femme à cause de son boulot, complice avec ses supérieurs mais en froid avec les supérieurs de ses supérieurs, bridé par le système mais respecté par ses collègues (à part le jeune nouveau arrogant, qui est lui aussi un cliché du genre), il est hanté par une vielle qui refait surface, il fume et/ou boit et en plus il a
side-kick rigolo. Et il y a pleins d'autres personnages qui tournent de ces thématiques.
Et comme c'est difficile de vraiment commenter un
story-board dans une critique de ce type, tu retrouves avec peu de choses à dire alors que c'est un des aspect les plus importants de la série. Parce que t'as déjà tout grillé avec ton paragraphe sur les personnages. C'est pour ça que le critiques en catalogue sont à éviter. A la place, il vaut mieux chercher des angles de lecture, deux ou trois au maximum. Il n'y a pas vraiment besoin d'être exhaustif, juste d'avoir quelque sur quoi parler et de pouvoir organiser ton texte de manière logique.
J'ai corrigé la même chose que la vraie correction d'une manière différente. Celle sur le site est plus complète, cela dit.
Sinon Watanabe dans tout ça, Le réalisateur de la série s'étant fait un nom avec des animes comme Cowboy Bebop ou encore Samurai Champloo réputé pour donner à chaque œuvre une bande son originale et de qualité mais qu'en est-il pour Terror in Resonance ?
La qualité est bien là, les OSTs collent parfaitement à l'action et les bandes-son au piano sont juste sublimes. L'OST est riche et variée et. On est vraiment sur un travail soigné et de qualité. (C'est redondant.)
Au niveau des décors on a un rendu très réaliste. Il y a beaucoup de plans larges de la ville comme je l'ai dit précédemment et le niveau de détail est très impressionnant, c'est fou ce qu'on peut faire de nos jours (?). Le chara design quant à lui est original, très expressif au niveau du visage on comprend vraiment les personnages et les enjeux rien que par leur expressions faciales (??).
Un autre point qui fâche dans les catalogues : en général, quand on arrive à tout ce qui touche à l'aspect esthétique, on arrive rarement à commenter de manière intéressante sans contextualiser quoi que ce soit. Et du coup, soit on tombe sur des banalités renforcées par des hyperboles où si c'est pas absolument incroyable, c'est souvent nul au-delà de tout antécédents. Il en va de même pour les graphismes où tu commentes les incroyables plans de ville comme si c'était quelque chose d'extra-ordinaire mais sans qu'on comprenne en quoi. Oui c'est très bien dessiné. Mais ce sont des professionnels après tout, la question c'est de savoir qu'est-ce que ça apporte.
Je peux te sortir
une superbe piste d'OST de ma manche, ça commente difficilement la série plus que ça si on ne connait pas le contexte de la piste. Il ne faut jamais oublier de prendre la série comme un tout tout, et pas juste une addition de l'histoire, des personnages, de la musique et de l'animation. Quand tu fais ta critique, ton but est de te demander en quoi tout ces éléments vont ensemble et forment un tout cohérent.
Et du coup ça donne le moments où j'ai mis des points d'interrogation en bleu. Ils ne veulent pas dire grand chose. C'est pas seulement dit de manière très maladroite, c'est pas pertinent du tout. Ca ne décrit pas vraiment la série dans ce qu'elle a de particulier, on a juste l'impression que tu essaie de coller des points positifs sur la série en disant ce qui te passe par la tête. C'est bien que tu l'apprécies réellement, mais juge là pour ce qu'elle propose. Tu la décrédibilise plus qu'autre chose en lui donnant une qualité aussi absurde que "on comprend ce qu'il se passe grâce aux expression faciales des personnages". Non, on le comprend parce que l'histoire est plutôt claire.
Et même dans la correction il y a toujours un problème avec la première phrase. Cette phrase : "Le réalisateur de la série, s'étant fait un nom avec des animes comme
Cowboy Bebop ou encore
Samurai Champloo." est grammaticalement incorrecte vu qu'elle appelle à une suite qui n'existe pas. C'est le "s'étant fait un nom" qui ne marche pas.Tu utilises un mode (le participe présent) qui est plus propre à la narration qu'à un texte explicatif. Du coup c'est dur d'écrire quelque chose de réellement agréable à lire. Il faudrait repenser toute la formulation pour que ce soit plus correct. C'est pour ça que j'y ai pas touché.
Il y a quelque transition en plus et une remarque finale qui n'apporte pas grand chose puisqu'elle répète ce qui a été dit avant.
Cet anime m'a beaucoup fait penser au manga Prophecy de Tsutsui Tetsuya qui abordait aborde des thèmes similaires, le terrorisme notamment en annonçant ses crimes sur internet en portant un masque, en jouant avec la police et tout ça à notre époque et le manga en question est très "graphique", soigné comme l'est le chara design de Teror in Resonance.
Cette œuvre, tout comme Teror in Resonance, traite de l'injustice et critique le gouvernement (?!!). Au fur et à mesure des actions des héros masqués on en apprend plus sur leurs motivations. Tout comme Prophecy, Terror in Resonance est très ancré dans son époque, les nouvelles technologies sont très présentes dans le relais de l'information ou encore lorsqu'on parle de la bombe atomique de façon réaliste et crédible (?!?!?!!).
Prophecy comporte beaucoup de similitudes avec Terror in Resonance et a surement inspiré Watanabe (?§§§§§??§§§§§?§). Sinon outre les thématiques abordées, le scénario est inégal, le rythme s'accélère beaucoup trop dans la seconde partie (*stratosphérisation du running gag*) de l'anime. Il n'en reste pas moins intéressant et bien fichu.
Pourquoi est-ce que tu attends le passage qui est le moins en rapport avec la série pour soudainement te mettre à tirer toutes tes cartouches à une vitesse telle que tu n'as même pas le temps de développer un point avant de passer à un autre ?
Une critique du gouvernement ? Des bombes nucléaires ? L'intrigue se révèle être inégal ? Watanabe Shinnichiro avait une influence autre que le
thriller occidental quand il a fait sa série ? Pourquoi est-ce tu n'as pas parlé de tout ça avant ? Pourquoi ces points sont moins développés que les sept lignes que tu as utilisé pour décrire des personnages qui, selon ta vision de la série, n'ont aucune utilité ?
Si tu estimes que la série est mal rythmée, c'est pas juste un détail, c'est gravement plus intéressant que de savoir que l'OST fait une bonne musique d'ambiance. Et depuis quand on parle de bombe nucléaire ? Et de conspiration ? C'est bien plus concret que tout ce que tu balançais jusqu'à maintenant et ça touche à des thématiques très propres au
show. Pourquoi n'en parler que dans une demie phrase ?
A l'opposé, tu fais ton plus gros paragraphe sur
Prophecy en affirmant que c'est la source d'inspiration du réalisateur sans citer aucune preuve autre que "il y un terroriste masqué avec un objectif et de la technologie". Ce qui est vraiment peu probable, vu qu'un des caractéristique de
Prophecy, c'est qu'il n'a pas été pré-publié au Japon, mais directement publié en France et doit donc être plus populaire ici que là-bas. Ce que tua s souligné est rien de plus qu'une coïncidences, deux histoires qui utilisent des clichés similaires.
Aussi, le terme "graphique" aurait tendance à dire explicite (cf: "la violence de Berserk est très graphique"), et pas graphiquement soigné. Du coup ça me parait un peu hors propos.
Les corrections essaie de contourner les phrases trop longue (qui est un mal très courant, ne t'inquiètes pas là-dessus, tout le monde fait des phrases trop longues) mais ça corrige pas vraiment la phrase que j'avais laissé en vert. Elle est très haché avec sa triple répétition du participe présent. Encore une fois, faudrait réellement repenser tout le passage.
Pour finir, Teror in Resonance est un anime de qualité scénaristiquement (au scénario de qualité), visuellement ou encore et par ses OSTs. Il est très cinématographique dans sa manière d'être exposé et son scénario bien construit (?). On pourrait lui reprocher un rythme inégal et des personnages trop peu développés, mais il est malgré tout un très bon anime dans le genre thriller et reste parfaitement ancré dans son époque.
La conclusion qui se contredit avec le paragraphe précédent, c'est assez étrange.
Tu remplace systématiquement des "et" par des "ou encore" mais il ne sont pas équivalent. Ce serait à utiliser dans où un seul des éléments suffit. Ce "dans sa manière d'être exposé" est assez gênant, c'est pas un terme naturel pour parler d'une série d'animation. C'est pas un exposé, c'est une histoire.
La dernière phrase n'est pas grammaticalement fausse, mais tu peux mettre deux verbes vu sa longueur. Ca la rend plus simple à lire.
Au final ça à l'air d'être très aggravant mais pas tant que ça. Ce sont des erreurs très communes.
La première chose à te mettre en tête, c'est de faire simple. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, faire simple est bien plus difficile et plus formateur que d'aller chercher du vocabulaire classieux et des formules de l'hyper-espace. Quand tu vas au plus simple, il n'y a plus rien pour cacher les failles dans ton texte, ce qui voudra dire qu'il faudra qu'il soit bien mieux construit pour être convaincant. Mais si tu maîtrises ça tu feras des textes plus intéressants et agréable à lire avec beaucoup moins d'efforts. Juste en organisant mieux tes idées, tu peux même être largement plus à l'aise pour écrire un peu n'importe quoi. Et ça peut t'être utile pour beaucoup plus de choses que des critiques d'anime sur le net.
Ensuite, j'ai souligné à peu près tous les participe présent que tu as utilisé et j'ai déjà dis que c'était un mode de la narration. C'est très simplement parce que tu dois avoir tendance à raconter un peu la série plutôt que de la critiquer et c'est encore une fois quelque chose que presque tout le monde à tendance à faire à un moment ou un autre. C'est difficile de passer le cap de "Bidule fait telle chose" à "la série raconte telle chose", ça demande des heures de méthodologie et beaucoup d'échecs avant de se rendre compte de ce qui marche et ce qui ne marche pas. Et le truc c'est qu'une fois que ça marche, c'est difficile de faire marche arrière et de ne pas absolument tout voir comme des pistes de lecture. Et ça c'est une autre terrible histoire. Mais en Bref il faut se souvenir qu'il ne faut pas dire ce qu'il se passe mais plutôt expliquer de quoi ça parle. Dès que tu avances un point de la série, demande toi ce que ce point en particulier apporte à ta critique et commente-le en conséquence.
Et du coup le dernier point : pas de catalogue, pas de liste, pas de concession, pas de pitié, pas de survivant. Il faut prendre la série dans son ensemble et la traiter dans son ensemble. Un paragraphe doit aborder une idée particulière qui concerne la série dans sa globalité. Donc son intrigue, ses personnages, sa musique, ses graphismes, ses thématiques, etc en même temps. Bien sûr c'est pas obligé de faire tout à chaque fois, mais il ne faut surtout pas les séparer. Mon exemple préféré, c'est
Kaiji dont la construction du personnage est à la fois lié à la direction artistique très particulière et aux thématique de la série. Traiter un seul de ces points sans le lier aux autres, c'est vraiment louper l'éléphant en plein milieu de l'autoroute pour commenter la qualité du bitume. C'est certainement le point le plus compliqué, mais ça viendra avec la pratique.
Pour finir, n'essaie pas d'appliquer tout ça à ta critique de
Zankyô no Terror. Tu peux encore changer deux trois formulation vraiment bizarres si tu veux, mais dans le fond elle est terminée et tu n'as plus besoin d'y toucher. A la place, essaie de prendre tout ça en compte pour la prochaine critique.
Et pour finir sur les
disclaimer habituel : j'écris moi-même n'importe comment et j'ai pleins de manies d'écriture absolument dégueulasses. Du coup c'est pas forcément une bonne idée de te fier à la manière dont j'écris, essaie de prendre les conseils pour ce qu'ils valent et si tu trouves qu'ils ne valent rien, t'es aussi tout à fait libre de ne pas en tenir compte. N'hésites pas à mettre le pluriels à la fin des mots, ne pas remplacer les "e" par des "a", mettre tous les mots dans tes phrases, à ne pas commencer à écrire une phrase et la finir vingt minutes plus tard et surtout ne pas écrire un mot complètement différent à la place de celui que tu avais l'intention d'écrire. Je sais d'expérience que ça ne rend pas ton texte plus clair au yeux du bas peuple incapable de comprendre le génie d'utiliser un clavier avec les pieds (vous êtes juste jaloux de mon style inimitable, en fait).
Le monde est cruel, mais il faut faire avec.
Edit :
Je crois que j'ai vraiment déconné avec ce message...