Staff Animation :Studio d'animation : A-1 Pictures
Réalisation : Ezaki Shinpei
Scénario : Gen Urobuchi
Auteur : Square Enix
Musique : Kobayashi Tetsuya
Chara-design : Yokota Shin'ichi
Synopsis :"Année 2115 – l'archipel, un jour connue sous le nom 'Japon', est désormais appelée 'la 17e Administration de la Zone Extrême-Orient'. Une vie paisible fut promise aux citoyens en échange d'une partie de leur confort. Le peuple croyait alors que rien ne changerait jamais et que le lendemain serait identique à la veille. Personne ne se doutait de l'ampleur de la catastrophe qui allait s'abattre sur la société."
WakanimAvis Personnel :Et bien que dire ? Quoi que l'on en pense, indéniablement le matériel est parfaitement géré. Et cela donne un premier épisode d'introduction efficace, très bien mis en scène, et qui laisse place à une animation délicieusement sympathique lors des combats. Très sincèrement, peu de critiques à faire sur cet aperçu, qui s'avère presque un sans-faute.
Tout d'abord, dès l'opening, une seule chose saute aux yeux: l'animation des combats. C'est fluide, excellent et inventif. On sent sur ce point là que le support de base a été respecté dans l'âme. Néanmoins, en dehors de ces séquences de combats, si l'animation n'est pas en berne, on la sent un peu flemmarde. Mais passons sur ce point, cela importe peu. Le tout est que la série semble vouloir nous offrir cinq grosses minutes de
très belle animation à chaque épisode.
Après, il y a quelques petits détails qui me chiffonnent. Le
character design est par exemple juste horrible sur certains plans. Je ne sais pas d'où leur est venu également ces grands yeux dégoûtants avec ces airs niais tirés d'un Pokemon. Mais bon, on fait avec. Car ce n'est finalement pas aussi gênant que je le présentais. Le character design se fait plus ou moins oublier, au profit de l'action rythmée.
J'ai beaucoup aimé le côté post-production, avec ces effets. C'était correctement dosé, et la recette fonctionne. Rien à ajouter particulièrement quant aux arrière-plans: on est au départ sur un basique totalement assumé, et qui finalement n'est pas si dérangeant. Mais là où la surprise prend, c'est que dans la seconde partie de l'épisode, le parti pris par rapport à ces arrière-plans change. Ceux-ci se métamorphosent. Et ce second trait de la direction graphique m'a beaucoup plu.
Par rapport au son, les musiques sont sympathiques dans la globalité. Quelques sonorités intéressantes se dégagent de certaines pistes - notamment dans la seconde partie de l'épisode -, et je pense que cette
soundtrack va montrer l'étoffe nécessaire à soutenir un tel projet.
Pour toucher un mot quant aux doublages: satisfaisants, mais un peu communs. A voir sur la durée, comment les doubleurs vont gérer la chose.
Concernant l'histoire en elle-même. Ce qui est très rassurant et très inquiétant à la fois, c'est que c'est notre cher Urobuchi qui est aux commandes. Et donc soit c'est génial, soit il se plante totalement et/ou laisse tomber l'équipe en cours de route. En tout cas, il fait reconnaître que ce premier épisode, sur le plan de la composition, est particulièrement bien monté. C'est un épisode d'exposition très efficace, qui présente un ensemble, sans paraître lourd, redondant et inutile.
Certes, il faut que j'avoue que je ne suis pas adepte du héros. Le héros type "basique commun qui veut se fondre dans la masse", on a vu plus original. Il est peut-être un peu trop dans l'extrême. Mais passons. Globalement, c'est la toute fin de l'épisode qui va montrer des personnages intéressants. Sur les derniers plans, l'intrigue gagne finalement une profondeur très intrigante. C'est un classique, mais finalement, on ne s'y attend pas vraiment. Tout cela pour dire que l'ensemble est bien amené. Et sinon, j'ai bien aimé le personnage de la petite fille.
La réalisation oscille entre le commun et le très bon. La première scène est particulièrement bien montée. La dernière également. Le reste est un peu plus banal, mais est parfaitement correct.
En somme, un bon premier épisode, et une série qui pourrait rapidement devenir un peu plus que de la simple baston.