Je crois que le secret de Saitama, c'est de croire en ses capacités, s'affirmer soi-même. En fait c'est un perso de fini de nekketsu : Le fait de pouvoir terrasser d'un coup ses adversaires démontre le paroxysme atteint du genre affilié. C'est beau, c'est innocent, c'est so Gary-stu, mais c'est tellement bon. Qui n'a jamais craché sur les persos qui perdaient puis qui gagnaient par la suite, parce que "nian nian schéma classique nian nian cé bon on sait qu'il galère là mais kil va gagné c chiant". En fait, Saitama, c'est le début avec l'homme-crabe, et la fin avec ce qu'il est : on ellipse son entraînement. Pourquoi un entraînement aussi "banal" que des pompes et des abdos et de la course, me direz-vous.
C'est quoi la base d'un nekketsu ? C'est quoi la base d'un entraînement ? Quoi, c'est redondant et répétitif, mais il y a des résultats ? Exactement.
Saitama, c'est un personnage d'écriture de ce fait, c'est juste de la bombasse. On sait qu'il défonce tout, ON LE SAIT. Pas besoin de nous montrer ses actes. On sait comment ça va se dérouler. ON SAIT. Et c'est pour ça que je regarde.
Et encore une fois, cet épisode 5 a été un plaisir visuel autant que scénaristique, ça pète de partout.