Gundam IBO 43 :Très sincèrement, je ne suis pas sûr de ce que m'évoque cet épisode.
Autant les trois derniers épisodes m'ont clairement laissé un peu froid mais comme ça ne concernait que des lubies personnelles sans grand intérêt, je me suis dis que c'était mieux de ne pas intervenir. Je pourrais râler sur à quel point le plot twist est certainement une nuisance dans la narration contemporaine qui dans le seul but de surprendre écrit tout de la manière mais si ce serait bête de me lancer de ce genre d'élucubration alors que j'avais sagement décidé de ne pas ramener ma fraise à ce sujet il y a deux semaines.
Par contre, c'est difficile de passer à côté du très haut taux de Gundameries concentrée tellement il y en avait partout, tout le temps. A commencer par le fait que les personnages eux-même se mettent à mesurer la puissance des Gundam (pratique qui mériteraient déjà un commentaire sarcastique mais il est tard) en Barbatos, peut-être par résignation ou je m'en fout-isme. Ce qui est drôle c'est que seul le Barbatos équivaut pour l'instant à un Barbatos, vu que selon la loi universelle de proclamation d'égalité dramatique, se proclamer être devenu égal à quoi que ce soit sera invalidé par la suite d'une manière ou d'une autre, d'autant plus si le quoi que ce soit est une divinité ou un personnage principal.
J'aime bien ce moment
Gundam où la série vient d'annoncer "on a fait la même chose qu'avant, et qui n'avait pas vraiment marché, mais avec un Gundam !" parce qu'il détruit le récit en le révélant en tant que récit, le Gundam ne pouvant être particulier qu'à cause de
Gundam, la franchise. C'était quelque part toujours le cas avec
Gundam (sauf
Mobile Fighter G Gundam) mais c'est ici dans des proportions suffisantes pour qu'on ne puisse pas ne plus le voir. Le
Gundam est devenu un objet purement narratif qui a pour singularité d'être exceptionnel et de faire des choses. Beaucoup de choses, mais personne ne sait vraiment quoi. Ce ne tire même plus tout le temps de lasers, mais ça fait toujours des trucs.
Des trucs exceptionnel. Surement.
Tout les enjeux de cet épisodes ne veulent absolument rien dire. Strictement, ça ne pas de sens.
Tekketsu était cette série qui pouvait à un moment sembler parler de révolte marxiste ou de trans-humanisme en étant à la fois cette série d'action avec des robots géants qui se cognent dessus et rien de plus mais c'est quelque chose qu'il est impossible de faire cette semaine. Parce qu'on est dans du drame personnel où des personnages fonctions s'échangent de réplique vague en commentant leur statut dans la série. Du coup, comme tout comme le comité de production qui a œuvré à l'écriture de l'épisode, j'ai l'impression de rien paner à ce qu'il se passe alors que la seule et unique réponse est qu'il ne se passe simplement rien.
On pourrait croire que je suis juste en train de tâcler la série, mais en fait ce qui est réellement choquant c'est que ça ne ressemble absolument pas à du
Tekketsu, ce qui me rappelle très vivement la fin de
Age qui ne ressemblait plus du tout à du
Age. Il en reste heureusement les combats de gros robots aussi stupides que divertissants, mais le reste n'a absolument aucun rapport avec tout ce qu'on nous racontait même déjà la semaine dernière.
C'est devenu du
Gundam.
J'aurais du mal à dire que c'est réellement mauvais, j'ai déjà apprécié des séries bien plus mal écrites que ça et j'ai conscience que la catastrophe qui pourrait représenter mon commentaire de cet épisode tient plus du fait que j'avais quelques attentes à son sujet. Mais il y a un véritable gouffre entre ce qui est raconté et l'ambition apparente du récit. Et c'est très difficile de prendre au sérieux tout ce qui nous est présenté là.
J'ai essayé de quantifié cet épisode, mais tout le système de numérotation possible ne me semblait pas suffire et j'ai donc décidé qu'il serait plus judicieux de la quantifier en Tomino. Et j'attribue à
Tekketsu 43 huit douzième de Tomino.
Donc voilà, je pense que cet épisode veut un Tomi.